Bien que le Grand-Duché n’ait aucun accès direct à la mer ou à l’océan, il a joué un certain rôle dans la Conférence des Nations unies sur l’eau.
Du 21 au 24 mars dernier, le Luxembourg a participé à la Conférence des Nations unies sur l’eau, un événement plutôt inédit puisque la dernière édition avait eu lieu en 1977. La ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable, Joëlle Welfring, a représenté le Grand-Duché au siège des Nations unies à New-York pour une conférence que le gouvernement qualifie de « véritable succès » qui a « su apporter des réponses décisives à la crise mondiale de l’eau. » Organisée conjointement par les Pays-Bas et le Tadjikistan, la Conférence avait pour objectif de « redynamiser la discussion autour de l’eau à l’échelle mondiale et d’accélerer la réalisation de l’Objectif des développement durable, qui permettrait de garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable. » Et oui, le Luxembourg a eu son mot à dire.
Quel apport du Luxembourg ?
Considéré comme étant une référence au niveau européen pour l’excellente gestion de ses ressources d’eau grâce à son ‘’Water Safety Plan’’, une application qui facilite la gestion des installations de l’eau potable au pays, le Luxembourg s’est rendu à la Conférence des Nations unies sur l’eau dans le but de « créer de nouvelles alliances pour la protection de l’eau » et a notamment échangé avec les délégations du Cap Vert, du Rwanda, du Sénégal et du Vietnam. Joëlle Welfring a également abordé le sujet de la Convention sur l’eau, un outil des Nations unies dont « seule une gestion intelligente et coordonnée de cette ressource vitale et rare nous permet d’apporter une réponse à des défis majeurs tels que le changement climatique. »
