Après le départ de Vincent Hognon, on se demandait qui allait bien pouvoir s’engouffrer dans la brèche laissée vide par le Français. Et c’est en interne que l’on a recherché la solution afin de pallier aux maux du Swift.
En tribunes lors de la rencontre entre le Fola et Hesperange (2-1), Aniello Parisi et Bertrand Crasson semblaient déjà au travail. Alors que quelques jours après le départ de Vincent Hognon, c’est un autre Italien du Swift, Rosolino Puccica qui prenait place sur le banc de touche afin d’assurer l’intérim. Si rien d’officiel n’a encore filtré sur les canaux du club hesperangeois, on devrait donc retrouver Parisi et Crasson lors du prochain match face à Strassen lors de la 8e journée.
Aniello Parisi (48 ans), est arrivé au Swift cet été dans un rôle de manager, en tant que responsable des juniors et de l’équipe réserve. Originaire de la région napolitaine, il a démarré sa carrière de joueur non pas au Napoli, mais un peu plus à l’est, dans un autre club de la Campanie celui d’Avellino. En 1994, celui qui occupe le poste de défenseur central, parfois latéral gauche, rejoint Foggia alors en Serie A. Aniello Parisi y fait ses débuts le 28 mai 1995, lors de la défaite du club des Pouilles face à la Lazio (0-1).
Après sept journées, une hiérarchie commence à s’établir dans les profondeurs du classement, où Rodange et le RH Hamm Benfica apparaissent déjà en grande difficulté dans la lutte pour le maintien.
Bis repetita. Déjà lors de la saison 2020/21, le RM Hamm Benfica n’avait décroché aucune victoire après sept sorties en championnat, tout comme Ettelbruck à l’époque, mais les Hammois comptaient au moins quatre points dans la besace. Tandis que cette saison c’est sept revers d’affilées qu’ils viennent d’enchaîner, encaissant 24 buts et en inscrivant seulement 3. Un bilan famélique et inquiétant pour la suite. Lors de la 8e journée, c’est le Victoria Rosport qui sera en visite au Cents, peut-être l’occasion de débloquer enfin le compteur?
Un rang au-dessus de la lanterne rouge, Rodange n’est pas mieux loti. Avec un seul point récolté en sept matchs, face à Mondorf lors la quatrième journée, le club de la Chiers est déjà à six points de Hostert qui le précède au classement. Un début de saison calamiteux auquel n’a pas résisté Nedzib Selimovic, remplacé par l’intérimaire Ronald Martinelli à la mi-septembre. Le sursaut espéré ne s’est pas encore produit, alors que le FCR va enchaîner trois matchs compliqués sur le papier face au Fola, Strassen et Hesperange…
Aux actuelles places de barragiste après sept journées, on retrouve deux équipes que l’on attendait pas forcément à la peine. Hostert tout d’abord, qui avait réussi un sans-faute après deux journées, alterne le bon et le moins bon. Capable de tenir en échec le F91 puis de sombrer face au Racing, l’USH va vite devoir retrouver des vertus défensives essentielles si elle veut se maintenir (19 buts encaissés, seul le RH Hamm fait pire).
Enfin le Victoria Rosport (13e) est lui aussi branché sur courant alternatif. Certes, les hommes de Marc Thomé ont du faire face à un calendrier où les matchs face à des formations du haut de tableau comme Differdange, le Progrès, le Fola (4-4) et le Swift (1-1), se sont enchaînés rapidement. La victoire face à Rodange lors de la septième journée a fait du bien au groupe, qui rêverait de se donner encore plus d’air face au RH Hamm ensuite…
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