Kevin Hoffmann est cofondateur de FWRD, société qui a lancé l’an dernier, avec Tango, la compétition Tango High School Cup, où des centaines de lycéens représentent fièrement leur établissement au cours de quatre tournois : Clash Royale, Fortnite, Rocket league et FIFA. Interview avec l’un des initiateurs de ce projet ambitieux.
On vit cette année la deuxième édition de la Tango High School Cup. Comment s’est passée la première ?
Oui, ça a été l’événement e-sport qui a connu le plus de succès au Luxembourg, avec le plus grand nombre de participants (600) et le plus de views (23 000). A tous les niveaux la Tango High School Cup a été le meilleur event, même si des concurrents ne sont pas d’accord.
Cette année, combien de participants sont inscrits ?
Pour le premier tournoi, Fortnite, on a eu 112 équipes inscrites, soit 224 participants. Il reste trois tournois : Clash Royale(le 30 avril), Rocket League (14 mai) et FIFA (4 juin).
A quel public s’adresse cette compétition ?
Aux lycéens. L’année dernière, 38 lycées ont été représentés.
Comment est née l’idée de créer cet événement ?
On voulait faire quelque chose de complémentaire avec ce qui existe. Notre concept, c’est de réunir la musique, l’éducation et le gaming. Et c’est unique. Je pense que combiner éducation et gaming aide à faire passer des messages importants aux jeunes. Avec la musique en plus, qui fait partie intégrante de leur culture. On intègre des artistes luxembourgeois au projet, qui produisent des petites vidéos dans lesquelles ils jouent. On les passe ensuite pendant les tournois et ça leur apporte une visibilité auprès de ce public.
Comment se déroule la compétition ?
Il y a un gagnant à chaque tournoi. Il ne s’agit pas d’un championnat sur la durée, avec des qualifications. Les participants viennent sur la journée et le soir il y a un gagnant.
Comment s’est noué le contact avec les lycées pour lancer cet événement ?
On est allés dans plusieurs classes, dans différents lycées, afin de présenter le projet. On a échangé avec certains directeurs, laissé des flyers et des affiches. Après ça dépend des directeurs et de leur ouverture d’esprit !
Qu’est-ce qui a plu à certains directeurs d’établissements dans cette démarche ?
Les jeunes jouent, de toute façon, quoi qu’il arrive. Organiser une compétition comme celle-là permet au moins de leur donner un cadre. Et en plus, l’aspect éducatif entre en compte. On essaye de véhiculer des valeurs comme l’esprit d’équipe, de développer la fierté de faire partie de son lycée et de le représenter. Mais la priorité, c’est évidemment aussi que les lycéens s’éclatent et prennent du plaisir.
Depuis la création de la Tango High School Cup, êtes-vous satisfaits des retombées et des retours que vous avez ?
Les lycéens sont contents oui, on a vraiment un feedback positif. Ils aiment les tournois, ils aimeraient même qu’il y en ait plus. Il existe une vraie demande à ce niveau-là.
Qu’est-ce qui pourrait être amélioré ou développé pour les prochaines éditions ?
Pour cette année le format est parfait. Pour les prochaines, on a envie de voir encore plus grand. Mais on veut grandir progressivement, ne pas brûler les étapes.
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