Trois ans. Il aura fallu attendre trois longues années avant de retrouver le plaisir de parcourir un tracé durant une journée mêlant conduite, rencontres et petits festins. La faute à un sacré virus, qui aura su nous mettre KO, tant physiquement que socialement, bien plus longtemps que l’on n’aurait jamais pu le prédire.
L’ACL Classic Tour n’a pas échappé à la longue liste d’events touchés par la covid. Annulé en 2020 et 2021, l’événement est néanmoins de retour cette année pour une date phare, puisqu’il sera aussi l’occasion de fêter ses vingt ans. Une motivation supplémentaire pour les amateurs qui, pour le moment, répondent présents. Avec déjà 80 véhicules sur 120 inscrits pour cette journée qui se tiendra le 26 mai 2022, on peut affirmer que l’engouement est là.
Car l’ACL Classic Tour est plus qu’une simple balade. Avec plusieurs pauses dans des restaurants trouvés par les personnes en charge de l’organisation, un parcours que tout le monde peut aborder sans même être spécialiste et un trajet changeant chaque année, il y a là déjà de nombreuses raisons de participer. Mais l’organisation met avant tout l’accent sur la notion de plaisir, comme le confirme Frank Maas, service manager au sein de l’ACL : « On veut offrir une belle journée aux membres de l’ACL qui roulent en voitures historiques, tout simplement. Ce n’est pas un rallye, il n’y a pas besoin d’être spécialiste. Il faut trouver le bon chemin, bien sûr, mais l’essentiel est réellement dans la convivialité. »
L’ACL peut se targuer d’avoir une communauté assez conséquente. Avec le Classic Tour, le contrôle technique des voitures anciennes, l’aide pour le statut des véhicules historiques et des formations, le Club Automobile du Luxembourg regroupe donc de nombreux amateurs de voitures anciennes. Et ces derniers prennent beaucoup de plaisir à se retrouver sur les routes, mais aussi autour d’une table au restaurant afin de prendre des nouvelles, de partager un verre et d’échanger quelques rires.
Pour que l’événement soit réussi, l’ACL prépare minutieusement son Classic Tour. C’est approximativement six mois avant la journée phare que les préparatifs débutent. Et quand bien même une certaine avance serait prise, on n’est jamais à l’abri d’un souci au dernier moment, comme le confirme Maas : « Pour notre dernier Tour en 2019, on était partis en Belgique, et sur le retour, on a dû faire avec une déviation assez conséquente. Mais on s’adapte, comme toujours, et les participants ne se sentent pas affectés du tout. »
Au-delà de ces petits faits incontrôlables, il existe évidemment un autre facteur non maîtrisable : la météo. Si certaines années ont pu offrir des journées moins parfaites que d’autres, l’ACL touche jusqu’à maintenant du bois et réussit à passer entre les gouttes, littéralement. Restent les petits détails : « Tout un tas de choses doivent être mises en place pour un déroulement sans souci. C’est là-dessus qu’il faut vraiment travailler et c’est un boulot de longue haleine. » Le prix du labeur, pour réussir à offrir à la communauté une journée mémorable. Puisque l’événement en est à sa 20e année, on peut aisément affirmer que le jeu en vaut la chandelle !
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