Chris, pourquoi ce changement d’écurie et ce choix de rejoindre les Français du RAC41 ?
C’est assez complexe, en fait. Ces dernières années, j’étais impliqué en Espagne, où je roulais pour Suzuki, et en même temps j’étais impliqué dans leur projet d’endurance, qui aurait dû se lancer il y a un an et demi. On avait fait une première course ensemble au Bol d’Or à l’époque. Puis, après cela, l’équipe devait récupérer des motos d’usine et devenir une des grandes équipes du championnat, mais, finalement, cela a un peu coincé au niveau du budget. C’est resté bloqué comme cela. Ils avaient fait aussi une course en Malaisie, mais ils m’avaient remplacé par un pilote japonais afin de bien représenter la marque. Ça devait se relancer au Mans l’année passée, mais finalement ils ont annulé aussi. C’est pour cela que j’avais roulé sur une Yamaha. Et puis, à la fin de la saison passée, j’étais toujours en discussion avec Suzuki, qui ne pouvait pas me confirmer qu’ils rouleraient au Mans. D’ailleurs, ils viennent d’annoncer cette semaine qu’ils ne disputeront pas la course. Je me suis pris une option plus « safe » avec le RAC41, qui me suit depuis plusieurs années. Je me sens très bien avec eux, et c’est un projet qui a beaucoup de potentiel.
Le directeur sportif de l’équipe est Julien Diguet, qui a notamment participé 15 fois aux 24H du Mans moto. C’est un argument qui vous a convaincu de les rejoindre ?
Clairement ! Et ce qui est drôle, c’est que Julien était mon coéquipier lors des 24H du Mans en 2020 sur la Yamaha #66. Ce qui était en plus sa dernière course en endurance. On se connaît bien en tant que pilotes, et comme j’étais en contact avec l’équipe au préalable, il a su me convaincre et m’assurer de son support, car il croit en mes capacités. On s’entend très bien, et avec les autres membres de l’équipe, tout s’est très bien passé lors de nos tests au Mans, en mars.
Du côté des autres pilotes du team, il y a également beaucoup d’expérience avec le Belge Grégory Fastré (40 ans)…
Il a une expérience énorme. C’est quelqu’un qui a déjà fini sur le podium au scratch aux 24H du Mans, qui a déjà roulé pour des équipes d’usine, qui a déjà un beau parcours derrière lui… Et qui se relance au RAC41, après avoir connu un peu de malchance dans ses équipes ces dernières années. Je pense qu’il n’a plus rien à prouver et il a déjà montré qu’il était un des meilleurs du plateau.
Et avec le troisième pilote, vous allez donc former un team 100% Benelux !
Oui, car il y a Wayne Tessels qui est Néerlandais. Il a fait ses preuves en championnat d’Europe il y a quelques années. Et il s’est ensuite lancé dans le championnat du monde 600, avant de se concentrer sur l’endurance. Il a d’ailleurs commencé dans le même team que moi, sur la moto #33, avant de passer au RAC41, et maintenant, ça fait deux ans qu’il est avec eux, je crois. C’est un pilote très solide aussi, qui, je pense, a quelque chose à prouver.
Au total, combien de personnes composent l’équipe ?
La base du team, c’est un peu comme tous les teams d’endurance, soit une vingtaine de personnes. Après, sur un week-end de 24h, ça déborde très vite sur la quarantaine. Mais cette année, avec les restrictions en raison du Covid, je crois qu’on sera limités à une trentaine de personnes par équipe. Ce qui est toujours mieux que l’an passé, où c’était 20, ce qui était limite car on a besoin d’un peu de monde pour soulager, surtout la nuit. Mais tout le monde aura les mêmes armes en tout cas.
C’est désormais sur une Honda que vous allez concourir en endurance, après avoir connu Kawasaki, Suzuki et Yamaha. C’est un atout ?
J’ai fait toutes les grandes marques de moto et de pneus aussi, et je pense que c’est un avantage. Beaucoup de pilotes restent longtemps sur la même moto et ont du mal à s’adapter ensuite à d’autres machines s’ils sont contraints de changer. Pour moi, les circonstances ont fait que, parfois, une équipe se désistait, ou ne venait pas à une course, et cela m’a permis de découvrir plein de motos, de découvrir leurs points forts et faibles, mais aussi ceux de mon pilotage. La Honda a été une découverte très positive, c’est clairement une moto facile à découvrir, avec de grands points forts. D’ailleurs, Honda est réputé, avec Ducati, pour cela. Ce sont des motos de la nouvelle ère, déjà très performantes et au- dessus des autres en modèle de base. Ça motive d’autant plus pour Le Mans.
En espérant de meilleures conditions météo dans la Sarthe que lors de l’édition 2020…
C’est Le Mans, ça fait partie du jeu. L’année dernière, la course s’est déroulée en août et on a eu des conditions mixtes. Cette année, c’est en avril, et les deux fois où j’y ai participé à cette époque c’était sous un grand soleil. Mais il y a déjà eu des courses en mars où il neigeait ! C’est un peu comme Spa-Francorchamps, on peut se retrouver à n’importe quel moment de l’année avec un temps très compliqué.
En tout cas, une chose est sûre, c’est que le public sera absent en raison de la crise sanitaire. C’est vraiment triste qu’un tel événement se déroule une deuxième année sans spectateurs ?
C’est triste oui, mais on n’a pas le choix, même si on est contents de pouvoir rouler. On aurait préféré faire seulement une année sans public, pour ce côté événementiel, parce que c’est un événement assez important qu’on n’oublie pas en tant que spectateur, car c’est assez impressionnant. D’un autre côté, c’est aussi dommage pour les équipes, car elle ne peuvent pas inviter de sponsors, etc. Pour nous, les pilotes, cela ne change pas grand-chose, mais il manque un ingrédient, clairement.
Cette saison, il y aura une course du EWC prévue à Suzuka, qui sera peut-être annulée finalement, mais rouler sur ce circuit, c’est important pour vous ?
Je n’ai jamais roulé à Suzuka, et, clairement, c’est une course qui est tout en haut de ma liste, et que je veux absolument faire, car les 8H de Suzuka, c’est vraiment un événement mythique ! Le problème c’est que les équipes européennes ne se déplacent que s’il y a un intérêt au niveau du championnat, car cela coûte beaucoup niveau budget. Pour les années à venir, c’est un de mes buts principaux en tout cas.
Maintenant que vous êtes entré dans la vie active, comment vous gérez l’aspect professionnel et l’aspect sportif ?
Je travaille en tant que gestionnaire de projet depuis deux ans. Je fais donc tout cela en simultané, en quelque sorte. J’arrive à gérer mes déplacements. Pour le moment, je roule sur deux voies, on va dire. Mais comme la moto est un sport saisonnier, pendant l’hiver je me consacre exclusivement au travail, et c’est mieux de travailler à côté afin d’avoir quelque chose d’autre sur laquelle se concentrer. C’est préférable pour moi d’évoluer en tant que semi-pro plutôt que d’être professionnel et ne rouler que six mois dans l’année, et en traînant pas mal chez soi et ne pas savoir quoi faire.
D’autant plus que le Luxembourg ne dispose pas de pistes pour rouler…
Oui, pour cela, il faudrait déjà se déplacer et vivre en Espagne. Mais les saisons sont très courtes, ce n’est pas comme en championnat du monde MotoGP ou Superbike, où il y a une vingtaine de courses et où ça fait du sens de se concentrer à 100% dessus. En championnat du monde d’endurance, on n’a que cinq courses. Et même si on enchaîne avec un championnat national à côté, on se retrouve à faire 12, 13 courses sur une année, ce qui n’est pas énorme finalement. Après, ce n’est pas un sport comme le vélo où il faut s’entraîner six heures par jour, car on ne peut pas.
L’année 2020 a été remplie d’incertitudes en raison de la crise du Covid. Comment vous avez composé avec cet intrus qui a bouleversé notre existence ?
Ça a été compliqué. À partir du moment où la saison a été bloquée, j’ai fait des premiers essais en février. On savait qu’il n’y aurait pas de courses pendant un bon moment. C’était sympa de se concentrer sur le travail du coup, afin de ne pas tourner en rond. Je me suis donc surtout concentré là-dessus. Ensuite, en mai, on a repris un peu les courses en Espagne, puis le championnat a de nouveau été un peu bloqué. Puis il y a eu la reprise au Mans, en août, c’était vraiment du on/off. C’était très dur d’avoir un rythme, il n’y avait pas vraiment de journée d’essais, c’était compliqué pour l’équipe lors des courses. On n’avait pas beaucoup de bases sur la moto, pas énormément de moyens pour s’entraîner car on était tous des pilotes étrangers dans l’équipe Suzuki Espagne. C’était un peu spécial, mais on a tout de même réussi à faire deux très belles courses
en Espagne, à Barcelone et à Valence. J’étais content de
ces résultats. Et puis, aux 24H du Mans, le résultat à la fin n’était pas idéal, car on a passé une heure dans les stands à réparer la moto. Mais sur un plan personnel, c’était une très belle course. J’essaie vraiment de retenir le meilleur de cette saison 2020.
En championnat d’Espagne de Superbike, vous avez dû faire l’impasse sur les deux dernières courses de la saison. Pour quelles raisons ?
Pour la simple raison que j’ai contracté le virus avant l’avant- dernière course. Et à la course précédente, j’ai connu une grosse chute à Jerez qui m’avait de toute façon déjà calmé, et je n’étais pas sûr d’être rétabli pour l’épreuve suivante de toute manière. Et pour la dernière course de la saison, il ne restait plus grand-chose à faire comme le championnat était déjà joué, alors la saison s’est terminée prématurément…
Quelles ont été les conséquences du Covid sur votre santé ?
La phase où j’ai eu le virus, c’était comme si j’avais attrapé un grand coup de froid. Ce n’était pas terrible, j’étais fatigué. Mais quand j’ai repris le sport, on s’est rendu compte qu’il fallait que j’y aille doucement. Car au niveau cardio, je n’étais pas en mesure de suivre le rythme normal. J’ai refait des tests à la Clinique du sport d’Eich pour évaluer mes capacités, et ils m’ont dit de refaire deux semaines de pause, afin de ne pas pousser trop fort au début. C’était la bonne décision, car je n’étais pas prêt pour reprendre le sport immédiatement.
Ça étonne lorsque l’on est un sportif endurci d’avoir à gérer ce genre de conséquences post-Covid ?
C’est une conclusion que beaucoup de sportifs ont dû tirer. Même si la maladie ne s’est pas trop mal passée, c’est à la reprise de l’entraînement que l’on sent les conséquences, et que l’on met du temps à retrouver son niveau d’avant. J’ai préféré faire des tests immédiatement, et en comparant avec ceux que j’avais faits en juin, on a immédiatement vu que les écarts étaient trop importants, et que mon corps n’était pas prêt.
Beaucoup de gens témoignent des conséquences, autres qu’au niveau sanitaire, que le Covid a eues sur leur vie. Est-ce que pour vous cela a changé quelque chose sur un plan personnel ?
Je pense que tout le monde a retenu des leçons de ce confinement et de cette crise. Tout le monde s’est un peu remis en question sur certains sujets, ou s’est senti confirmé dans ses choix. Pour moi, cela n’a rien changé de majeur. J’ai beaucoup avancé sur le plan professionnel et cela m’a donné une idée plus claire de ce que je voulais faire. D’un point de vue sportif, c’était plutôt frustrant. On est arrivé à un point où, limite, on n’était plus dans le rythme d’un sportif. On ne se sentait plus sportif, on ne faisait plus de compétition, alors qu’on a besoin de cette adrénaline. Reprendre la moto, c’était un régal, je me suis senti renaître après six mois sans rouler. Cela faisait un bon moment que je n’avais pas connu de coupures aussi longues. Mais à un moment, on est dans une phase où on se demande : « Pourquoi je fais tous ces efforts ? »
Certains se sont mis assidûment à la cuisine pendant le confinement, est-ce que cela a été votre cas ?
(Rires) Pas forcément, je n’ai pas trouvé de nouveau hobby. Mais j’ai fait beaucoup plus de VTT que les années d’avant, comme c’était un des seuls sports qu’on pouvait faire même pendant le premier confinement. Je me suis pas mal amusé, je me suis acheté un nouveau VTT dès le début car je savais que cela allait durer. Et avec quelques potes, on a fait des sorties, donc c’était plutôt cool. Mais à part cela, je n’ai pas redécouvert ma personnalité.
Finalement, dans ce contexte, se fixer des objectifs au niveau des résultats sportifs, c’est encore plus compliqué ?
C’est dur car la moto a cette particularité que l’on vit un peu sur son dernier résultat. C’est très dur car on est toujours dans une optique de progression dans une carrière, on essaie toujours de trouver son prochain guidon, son prochain team. Il y a aussi l’évolution technique et technologique des motos, des pneus, qu’il faut suivre. On perd certains automatismes de progression car pendant des mois, on n’a rien à faire et c’est dommage. En tant que sportif, on a une carrière limitée au niveau des années, et là, on en perd une, voire deux. Je me mets à la place d’un sportif qui a peut- être une chance de faire les Jeux olympiques deux fois dans sa carrière, cela doit être assez frustrant de perdre tout ce temps-là.
En tant que motard et fan de deux-roues, vous suivez d’autres catégories moto, mais quel est le pilote qui vous a le plus impressionné en 2020 ?
Il y en a beaucoup qui m’impressionnent. Forcément, je suis beaucoup le MotoGP, le Supercross aussi, ainsi que le Superbike mondial. En MotoGP, cela a été une année spéciale, avec l’absence de Marc Marquez, et puis avec les autres pilotes qui n’arrivaient pas à être constants. Ce qui est bizarre pour des pilotes de haut niveau. Et celui qui a impressionné le plus pour moi l’année passée, c’est Franco Morbidelli. C’est le seul qui a réellement passé un cap, avec les pilotes KTM, et notamment Miguel Oliveira sur les deux courses qu’il a gagnées, et surtout lors de la dernière au Portugal, où il a impressionné tout le monde. Il a vraiment flashé tout le monde à Portimao. Mais concernant Morbidelli, il a eu du mal en début de saison, mais une fois qu’il a pris la confiance, il n’a fait que des courses parfaites, sans erreur. Avec une moto qui était loin d’être la meilleure. Pour moi, il aurait mérité de prendre le titre, avec quelques meilleurs résultats en début de saison. Et lorsqu’il a obtenu ses trois victoires, à chaque fois, les autres pilotes sur Yamaha n’ont rien fait du tout. Tout le monde regardait son coéquipier Fabio Quartararo depuis un an, cela a dû être dur pour lui. Fabio avait la nouvelle moto, Morbidelli l’ancienne, et il n’a pas dû le prendre bien au début, ce qui est normal, car avant il a fait de bons résultats.
Chris Leesch devrait se concentrer principalement sur le championnat du monde d’endurance cette année, alors qu’il a l’habitude de disputer en parallèle le championnat d’Espagne Superbike avec Suzuki. Il ne s’interdit toutefois pas d’ajouter quelques courses supplémentaires à son programme ici et là.
Après avoir dû faire l’impasse sur la fin de saison 2020, Chris Leesch ne disputera pas cette année l’entièreté du championnat d’Espagne Superbike dans la catégorie Open, où il a obtenu de très bons résultats ces dernières saisons. Toutefois, on devrait le voir sur une Suzuki à l’occasion de quelques manches dans la péninsule ibérique, les liens avec le team japonais étant toujours d’actualité : « On est toujours en contact, pour peut-être faire quelques courses en Espagne cette année, c’est une équipe avec laquelle je m’entends très bien. Avec Juan-Eric Gomez, on est assez proches, rien n’est fermé. Je suis toujours impliqué dans le projet, une fois qu’ils auront besoin de moi, je serai volontaire, si je n’ai pas un autre projet qui me bloque. »
Une marque Suzuki qui a en tout cas connu une année 2020 historique, avec le titre pilote décroché par Joan Mir en MotoGP, ainsi que le titre constructeur pour la marque, grâce aussi aux très bons résultats d’Alex Rins. Un sacre chez les pilotes qui intervient 20 ans après le dernier décroché par un motard de la firme nipponne, l’Américain Kenny Roberts Jr, en 2000. Pour le titre constructeur, c’était en revanche une première pour Suzuki MotoGP, présent dans la catégorie reine depuis 1974, avec à l’époque le mythique Barry Sheene au guidon de la RG500.
Rien de décidé pour 2022
Chris était bien sûr heureux pour la marque dont il défend les couleurs : « Mon coéquipier de l’année passée, Naomichi Uramoto, était justement pilote essayeur pour le programme MotoGP de Suzuki. Par ce biais-là, on était un peu en contact avec l’équipe GP. Il y a Axel Rins qui est passé sur des essais. Mais ce que les gens oublient, c’est que parmi tous les manufacturiers japonais, Suzuki est de loin le plus petit. Leurs efforts sont d’autant plus respectables, il faut le faire et ils méritent entièrement leur succès. »
Concernant 2022, c’est encore loin dans l’esprit du motard de 25 ans : « Déjà pour 2021, tout n’est pas encore clair, alors pour 2022… Il y a beaucoup de changements qui vont se faire, en partie car, budgétairement, les équipes vont souffrir en 2021, donc je pense que ça va pas mal se restructurer en 2022. Le championnat du monde d’endurance va prendre encore plus d’allure en 2022 avec le retour des 24H de Spa. On parle d’autres courses aussi, donc ça risque de relancer l’intérêt pour ce championnat. C’est pour ça que je dis que 2021 va être une deuxième saison transitoire pour tout de monde, où il n’y aura pas beaucoup d’évolutions, mais en 2022, ça va repartir.»
Un travail sur le châssis et l’électronique
Au cours des « pré-Mans », programmés les 30 et 31 mars prochains, Chris et son team auront un peu de pain sur la planche afin d’arriver fin prêts pour la course : « Cela va nous permettre de valider les réglages que l’on a faits lors des tests précédents. En espérant aussi pouvoir avancer sur quelques éléments que l’on a remarqués lors des premiers essais. Mais comme toujours, les premiers essais, c’est un peu un décrassage, et on a toujours quelques petites ‘emmerdes’. Mais les pré-Mans sont connus pour être des essais où on ne roule pas beaucoup… En général, ça se déroule fin mars, donc il pleut tous les jours. Et la pluie, ça veut dire beaucoup d’interruptions pour des petites chutes, etc., mais on espère en profiter un max. »
Concernant les aspects techniques qu’il faut encore disséquer sur la Honda CBR, et pour lesquels l’équipe va tenter de trouver les meilleurs compromis, son pilote nous en dit plus : « Cette Honda est une moto très nouvelle, elle est sortie l’année passée, et pas grand monde n’a eu beaucoup de temps pour travailler dessus. Donc il faut vraiment partir de zéro. On a fait beaucoup de travail sur l’électronique, on a bien avancé là-dessus. Par contre, pris par le temps, on n’a pas trop eu l’occasion de se concentrer pleinement sur le châssis, alors qu’on a deux-trois idées en tête à ce niveau qui pourraient nous servir. »
Mental Médias SARL
15 Rue Emile Mark
L-4620 Differdange LUXEMBOURG
m : moien@mental.lu