La marée orange est déjà en train d’envahir la ville côtière de Zandvoort, même si le circuit aurait pu accueillir bien plus que les 70 000 spectateurs autorisés par jour par les autorités néerlandaises de vendredi à dimanche. Car les fans de Max Verstappen attendent l’évènement de longue date, et leur soutien au pilote batave devrait une nouvelle fois être haut en couleur, bruyant, et houblonné.
Au-delà du premier Grand Prix à domicile du jeune prodige (23 ans) de chez Red Bull qui lutte cette année pour le titre mondial face au septuple champion du monde britannique Lewis Hamilton, la Formule 1 va retrouver à Zandvoort des terrains où elle n’était plus apparue depuis 1985 et une victoire de Niki Lauda avec McLaren. Un circuit atypique, avec des conditions météorologiques pouvant vite évoluer en raison de la mer du Nord toute proche.
Tarzanbocht et drames
Construit en 1939, le circuit de Zandvoort a dû attendre après la Seconde guerre mondiale pour écrire son histoire. Conçu par John Hugenholtz, le créateur également des tracés de Zolder, Jarama et de Suzuka au Japon, il est inauguré le 7 août 1948. Long d’une peu plus de 4 kilomètres, un de ses virages le plus célèbres est le premier, Tarzanbocht, du nom d’un personnage local surnommé Tarzan et qui a bien voulu céder son potager dans les dunes, en échange que l’on baptise la courbe de son nom. Nouveauté du tracé modernisé, le dernier virage le numéro 14 qui porte le nom de Arie Luyendyk, double vainqueur néerlandais des 500 Miles d'Indianapolis en 1990 et 1997 et qui présente un banking très prononcé à la manière américaine.
Au programme du championnat du monde de Formule 1 de 1952 à 1985, Zandvoort a vu les plus grands pilotes s’imposer sur ses terres, de Alberto Ascari (1952, 1953), à Juan Manuel Fangio (1954), en passant par Jack Brabham (1960) ou encore Jim Clark qui avec quatre victoires possède le record de succès dans une Grand Prix des Pays-Bas (1963, 1964, 1965, 1967). Il a également été le théâtre dramatique de deux accidents mortels, celui de Piers Courage en 1970, victime d’une sortie de piste fatale, et celui de Roger Williamson en 1973, asphyxié dans l’embrasement de sa voiture.
Mental Médias SARL
15 Rue Emile Mark
L-4620 Differdange LUXEMBOURG
m : moien@mental.lu