Comment se passe cette trêve hivernale à moins de deux semaines de la reprise ?
On a repris le 3 janvier pour cinq semaines de préparation. On a eu cinq ou six cas de Covid-19, ça veut dire qu’on a seulement douze, treize joueurs qui ont effectué la totalité des entrainements. On doit travailler par groupe, ce n’est pas forcément optimal. En plus de ça, deux matchs amicaux ont dû être annulés, ce qui fait qu’on n’a eu pour l’instant qu’un seul match amical, ce n’est pas assez. Ça n’est pas une super préparation pour l’instant, mais il faut s’adapter.
Comment allez vous faire pour redémarrer de la façon la plus optimale possible ?
Ceux qui ont contracté le Covid n’ont pas eu de symptôme, ce qui est une bonne chose, mais ils doivent maintenant rattraper une semaine d’entrainement. La bonne chose, c’est qu’on n’a pas de blessé, et que Daito Terauchi revient du Japon aujourd’hui. Il n’a presque pas joué depuis un an, mais son retour est une bonne chose et il va nous aider.
Concernant le mercato d’hiver, il n’y a pas eu de mouvement du côté de Rosport. Y aura t-il des arrivées ou des départs avant la fin du mois ?
Effectivement, il n’y a pas eu de départ ni d’arrivée et il n’y en aura pas. On a réussi une première partie de saison plus que correcte et c’est pourquoi on voulait garder tous nos joueurs. On partira avec les mêmes à la reprise, en plus de deux retours de blessures.
Vous êtes sur une très belle série de cinq matchs sans défaite en championnat. Comment est-ce que vous analysez la fin d’année de votre équipe ?
La préparation estivale avait été catastrophique. Avec les inondations qui avaient touché nos terrains, on avait du s’entrainer sur un terrain synthétique. Sur les cinq premiers matchs, je crois qu’on en avait perdu quatre. Ensuite, on a fait une superbe saison. On n’a quasiment pas eu de blessé, Jordy Soladio marquait but sur but et Brian Moding a donné beaucoup de passes décisives. Si le groupe est au complet, je suis certain qu’on peut gagner chaque match. Mai si on reprend comme on a commencé la saison, on jouera le maintien.
Est-ce que l’objectif du club a évolué en cours de saison ?
Non, notre objectif est de terminer le plus haut possible. Si on peut garder cette huitième place, ce serait un excellent résultat. En février, on ne jouera que des équipes du haut de tableau : Differdange, le Progrès, le Fola et Strassen. Ce sera un vrai test pour voir de quoi on est capable.
Lutter pour une place européenne, c’est une chose à laquelle vous pensez ?
Non, ce serait fou ! À l’entrainement, on est obligés de faire jouer des jeunes parce qu’on n’est pas beaucoup. Les autres clubs ont des effectifs plus fournis, partent en stage… La vérité sera sur le terrain à partir du 6 février, mais je ne mets aucune pression. Ce qui compte d’abord, c’est le maintien.
Concernant le sujet plutôt épineux du Covid, reste-t-il des joueurs de votre effectif réfractaires à la vaccination ?
Non, on a eu aucun problème avec ça. Tout le monde est vacciné excepté un ou deux joueurs qui sont guéris. Ceux qui n’étaient pas vaccinés savaient qu’ils devaient le faire pour continuer à jouer au football. S’ils ne le faisaient pas, ils ne restaient pas chez nous et ils n’auraient pas pu trouver d’autre club ici ! Mais tout le monde pourra jouer dès le premier match.
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