Le football européen a gagné un combat. Pas la guerre. Deux jours après avoir fait trembler les murs, le projet de Super Ligue s'est dégonflé. Les six clubs anglais (Manchester City, Manchester United, Chelsea, Liverpool, Tottenham et Arsenal) se sont retirés sur la pointe des pieds sous la pression venue d'un peu partout.
Supporters et anciennes gloires des clubs se sont dressés vent debout contre ce projet de ligue fermée qui visait à rassembler la crème de la crème européenne mais qui n'avait pas encore rallié à sa cause les géants allemands que sont le Bayern et Dortmund ni le Paris Saint-Germain pour ne prendre que ces exemples.
Il restait cependant les trois clubs italiens (Junventus, Inter et AC Milan) ainsi que les trois Espagnols (FC Barcelone, Real Madrid et Atlético Madrid) qui vont devoir constater l'échec de la mise en place de cette nouvelle structure, ce qui fut fait à demi-mots dans un communiqué cette nuit.
«Compte tenu des circonstances actuelles, nous reconsidérerons les étapes les plus appropriées pour remodeler le projet. La Super Ligue européenne est convaincue que le statu quo actuel dans le football européen doit changer. Nous proposons une nouvelle compétition européenne parce que le système actuel ne marche pas. Notre proposition a pour but de permettre au sport d’évoluer tout en générant des revenus et de la stabilité pour toute la pyramide du football, y compris en aidant à surmonter les difficultés financières que rencontre l’ensemble de la communauté du football à cause de la pandémie. Il fournirait également des paiements de solidarité sensiblement améliorés à toutes les parties prenantes du football.»
Il faudra revenir avec d'autres arguments. Le passage en force n'a pas fonctionné.
Christophe Nadin
Mental Médias SARL
15 Rue Emile Mark
L-4620 Differdange LUXEMBOURG
m : moien@mental.lu