Pour commencer, qu’est-ce qui vous a fait rejoindre le challenge de l’US Rumelange ?
Sur les vingt dernières années, Rumelange oscille entre la BGL Ligue et la Promotion d’Honneur, donc quand un club comme celui-ci vous appelle, ça ne se refuse pas.
On imagine que le fait d’y avoir joué pendant 3 saisons à pesé dans la balance ?
Oui, ça a forcément pesé. Malgré que je n’y ai joué que trois ans, c’est un club où règne une ambiance familiale, et s’en est même la marque de fabrique du club. Le fait que Gérard Jeitz, qui a été mon entraineur, soit le président a aussi pesé dans la balance. Donc je n’ai vraiment pas hésité longtemps.
Avec les deux dernières saisons qui n’ont pas pu aboutir à cause du Covid et notamment la dernière qui n’a connu que 7 journées, est-ce que ce sera une saison encore plus compliquée que d’habitude ?
Oui, c’est clair qu’aujourd’hui, il y a quelques équipes qui se sont bien renforcées. L’avantage cette saison, c’est qu’il n’y a pas de club de BGL Ligue qui est descendu, ça laisse donc la chance à plus de clubs de pouvoir jouer le haut de tableau. Je pense qu’il y aura 5 ou 6 équipes qui pourront jouer ce haut de tableau, mais de dire quelle équipe atteindra cet objectif là en fin de saison, je suis incapable de le dire. La Promotion d’Honneur, depuis deux ans et encore plus cette saison, sera beaucoup plus attractive que par le passé.
Votre objectif pour cette saison est donc clairement la montée, voire le titre ?
En 2019/2020, je crois que Rumelange était 4ème. La saison dernière, il n’y a eu que 7 matchs mais ils étaient premiers. Le souhait du club, c’est de monter. Maintenant, il y a 30 journées et beaucoup de paramètres à prendre en compte, mais c’est sûr que Rumelange a toujours titillé le haut du tableau en Promotion d’Honneur, donc on sait que ça va être difficile mais on va tenter d’être là fin mai.
Comment s’est passée la préparation d’avant saison ? Avec plus de 10 mois sans compétition, est-ce qu’il y a un retard – notamment au niveau physique ?
Il y avait déjà une programmation de pré-reprise que les joueurs ont eu pendant 3-4 semaines. Ensuite, on s’est retrouvés pour 7 semaines de préparation. On a essayé de doser sur les quinze premiers jours parce qu’on part tout de même dans l’inconnu avec tous ces mois sans compétition. Au sortir de ces 15 premiers jours de préparation, physiquement et au niveau musculaire on n’a pas eu trop de soucis. Mais au fil de la préparation, on s’est rendu compte que sur un effectif de 23 joueurs, on a 4 blessures musculaires. Mais ce sera le lot de toutes les équipes.
On imagine leur impatience de reprendre le championnat…
L’impatience elle est des deux côtés, que ce soit pour nous, les coachs, ou les joueurs. On s’entraine toute la semaine pour avoir de la compétition le week-end. Donc on est vraiment impatients, mais en partant dans l’inconnu on devra gérer en fonction de la forme physique de chacun.
Avec ces pépins physiques attendus, avez-vous doublé tous vos postes ?
On a essayé de faire en fonction des joueurs qu’on a perdu. On a recruté 7 joueurs, dont certains en devenir, mais on a effectivement doublé voire triplé certains postes.
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