Il tardait visiblement à Thomas Tuchel de retrouver le PSG en finale de la Ligue des champions. L'entraîneur allemand a voulu envoyer un signal fort à son ancien club mais d'abord à son adversaire du soir en mettant le feu dans la défense du Real dans un premier quart d'heure mené tambour battant.
Sous une pluie battante, il a fallu un arrêt de Courtois, mais surtout un loupé impardonnable de Werner pour ne pas voir les Blues prendre le pouvoir au stade Alfredo Di Stefano (10e). Partie remise puisque quatre minutes plus tard, Pulisic profitait de l'apathie de la défense locale pour défier le gardien belge, le contourner et pousser le ballon dans le but vide (0-1).
Cueilli à froid, le Real a mis une dizaine de minutes pour reprendre ses esprits et se sortir du pressing infernal mis en place par Tuchel. C'est Benzema qui sonna une première fois la charge d'une frappe du pied gauche à une vingtaine de mètres du but de Mendy. Le poteau gauche repoussait le ballon.
Un avertissement pris au sérieux par les visiteurs qui remettaient un coup de pression sur le but de Courtois mais la frappe de Chilwell manquait de conviction pour faire mouche.
Le Real revenait dans la partie juste avant la demi-heure sur un centre de Marcelo repris de la tête par Casemiro. Benzema se jouait du marquage pour contrôler le ballon à sept mètres du but et l'expédier d'une volée dans le but de Mendy. Un but de classe internationale qui relançait un Real bien mal en point.
Les deux équipes avaient livré le meilleur d'elles-mêmes dans un premier acte enlevé et plaisant qui allait contraster avec un second bien plus terne et dépourvu d'occasions nettes.
Les changements des deux côtés ne faisaient pas la différence et le Real comme Chelsea semblaient pouvoir vivre avec ce match nul même si une tête de Varane en fin de match a fait passer une léger frisson dans le dos des Blues. Pas suffisant pour les enrhumer.
Christophe Nadin
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