Dans la première confrontation de la journée qui opposait les Red Boys à Käerjeng, le suspense a tourné court ou n’a quasiment pas existé. La fête entre voisins a fini en punition differdangeoise. Une fois de plus, on a pu constater que la vérité du championnat n’est pas celle de la coupe. Pourtant cinquièmes et largués dans la course au titre national, les hommes de la Cité du Fer ont piégé quasiment d’entrée leur vis-à-vis. L’absence de Meis a pesé pour les residents d’Um Dribell, celle en défense de l’ensemble de l’équipe aussi. Dépassés dans les débats, la bande à Schroeder a souffert face au rouleau compresseur rouge. Lorsque Mikkel Moldrup est à terre à la 25e, sonné par un tir käerjengois dans la tête, l’image semble fort trompeuse, car ce sont bel et bien lui et les siens qui ont sonné leur rival. Le tableau d’affichage montre alors 15-10 en leur faveur. Damir Batinovic et Filip Bonic (11 points à eux deux à la mi-temps) continuent le travail de sape et les Differdangeois rejoignent les vestiaires avec un avantage conséquent et qui semble déjà défintif (18-12). En seconde période, les Diables Rouges continuent d’asseoir leur domination et porte leur avance à + 10 à la trente septième minute. L’écart est fait. Lallemang a beau marquer son but à dix secondes du buzzer final, Differdange l’emporte sans contestation possible sur le score de 33 à 27. 32 ans après leur dernier sacre en coupe nationale, Hodzic et consorts tenteront demain de ramener le trophée à leur supporters.
Malgré un Boukovinas infranchissable, Esch sorti
Les affaires ont été plus tendues et serrées dans l’autre partie de ce dernier carré. La finale avant l’heure, entre le premier et le second du championnat, a tenu toutes ses promesses. Les deux gardiens se sont illustrés dans leurs cages respectives, si bien que le score au tableau d’affichage peine à décoller malgré l’intensité mise dans le rythme de jeu. Boukovinas multplie les parades, Liszkai l’imite et il y a seulement 2-2 lorsque le portier eschois dégoûte Pietrasik en sortant son jet de 7 mètres. Barkow inscrit le 5-4 alors que le chronomètre affiche 14 minutes et 40 secondes. S’en suit une fâcheuse disette de six minutes pour le groupe de Gulbicki. La conséquence se fait vite ressentir. Berchem créé le premier écart de plus d’un but à la 18e (5-7). Les Brasseurs un brin plus dominateur font alors en sorte de garder ce matelas d’avance. En seconde période, on croit à une remontada de Krier et consorts lorsque ce dernier inscrit le but qui permet aux siens de reprendre l’avantage (12-11,33e), mais cette prise de pouvoir ne demeure qu’un épiphénomène car les Berchemois sont bien décidés de rejoindre les Red Boys en finale. Ben Weyer montre son gros biceps droit lorsqu’il inscrit la réalisation qui semble être celle du KO à la quarante-deuxième minute (12-16). Mais les Eschois, en leader assumé, ne lâchent rien et Markow laisse entrevoir une lueur d’espoir à ses coéquipiers à la 52e (18-19). Finalement, c’est la bande aux Biel qui s’impose d’un rien et s’offre le droit de rêver à soulever la coupe demain.
Final Four de la Coupe du Luxembourg (à la Coque)
Les demi-finales du samedi 8 mai
Red Boys – Käerjeng 33-27 (18-12)
Esch – Berchem 22-23 (9-10)
La finale le dimanche 9 mai à 16h00
Red Boys – Berchem
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