La firme de Maranello fête en 2022 les 75 ans d’une histoire jalonnée de modèles devenus mythiques. Retour en images sur ces Ferrari qui ont fait rêvé des générations de passionnés d’automobiles.
Ferrari 125 S (1947)
La première voiture à recevoir la badge Ferrari est la 125 S. Ferrari l’a conçue avec deux anciens d’Alfa Romeo, Giuseppe Busso et Gioacchimo Colombo. C’est à ce dernier que l’on doit le célèbre V12 « Colombo », ouvert à 60° et disposant de trois carburateurs à double corps. Ce moteur de 1 500 cm3 développait 118 ch à 6 800 tr/min.
Ferrari 250 Testa Rossa (1957)
Un V12 3.0 litres de 300 ch placé devant le pilote, une ligne toute en galbes, un palmarès impressionnant et une production arrêtée à 19 exemplaires : la 250 Testa Rossa (1957-1958) est un joyau.
Ferrari 250 GT SWB (1959)
C’est, selon pas mal de designers professionnels, le plus beau dessin de l’histoire de l’automobile. Cette 250 GT SWB (pour Short Wheel Base, soit empattement court) adopte un V12 et une boîte 4 vitesses.
Ferrari 250 GTO (1962)
La voiture la plus chère du monde? Celle qui serait partie, aux enchères, à plus de 50 millions de dollars? Qu’importe, la « Joconde de l’automobile », plus communément appelée 250 GTO, ne se résume pas à ça. Fabriquée à seulement 36 exemplaires, elle dispose d’un V12 et incarne la suprématie de Ferrari dans la compétition automobile de 1962 à 1964.
Ferrari BB512 (1972)
Après la charismatique Daytona, la BB 512 casse les codes de Ferrari : son moteur à 12 cylindres à plat, dérivé de celui des Formule 1, est placé à l’arrière. Ce modèle est une évolution de la 365 GT4 BB. Il marque l’entrée des GT Ferrari dans l’ère moderne.
Ferrari 308 GTS (1975)
Dessinée par Pininfarina, la 308 est l’une des Ferrari les plus populaires de l’histoire. A la fin de sa carrière, elle comptera aussi parmi les plus produites. Son patronyme de Peugeot moderne s’explique ainsi : 30, pour les 3.0 litres de cylindrée, et 8 pour le nombre de cylindres. La version découvrable GTS, au toit amovible, apparaîtra dans 155 épisodes aux mains de Tom Selleck, alias Magnum, entre 1980 et 1988.
Ferrari 288 GTO (1984)
Beaucoup la considèrent comme la première “supercar” de l’histoire de l’automobile. La 288 GTO (pour Gran Turismo Omologato) disposait d’un V8 turbo de 400 ch, en position centrale arrière longitudinale, qui « débordait » sur l’habitacle, réduisant la course de réglage des sièges. C’est d’ailleurs par l’habitacle que les techniciens accèdent aux courroies, à la pompe à eau ou à l’alternateur! Il s’agit presque d’un sport-proto voué à la compétition, ayant obtenu le droit de rouler sur route! Performances annoncées : 0 à 100 km/h abattu en 4,9 secondes, 0 à 200 km/h en 15,2 secondes!
Ferrari Testarossa (1984)
Un bijou! Dévoilée au salon de Paris 1984, la Testarossa (tête rouge, en référence à la couleur de ses culasses) doit ses traits magiques à Pininfarina. Son 12 cylindres en V, ouvert à 180° (donc… à plat !) affiche 390 ch. Impressionnante par ses proportions (elle fait 2 mètres de large), elle représente le haut de gamme Ferrari de l’époque et se vend, au lancement, à 1 million de francs.
Ferrari F40 (1987)
Pour beaucoup, c’est LE collector, la crème de la crème, la référence absolue, la plus belle des Ferrari mythiques. V8, 32 soupapes, deux turbos, 478 ch, 324 km/h en pointe, la supercar lancée en 1987 (un an après la Porsche 959), pour célébrer les 40 ans de la marque, est aussi la dernière des transalpines à avoir reçu l’approbation du Commendatore, Enzo Ferrari en personne, disparu en 1988. Phénoménale et brutale.
Ferrari F355 (1994)
Magnifique, toujours élégante et racée 28 années après sa commercialisation, la 355 reçoit un V8 à 5 soupapes par cylindre. L’Italienne profite de 380 ch et s’affiche à 735 000 francs en 1994. La 355 est également la première Ferrari de série à recevoir la boîte dite “F1”, à palettes au volant, en septembre 1997.
Ferrari F50 (1997)
Après cinquante ans d’existence, Ferrari lance… la F50. Cette Formule 1 de route se positionnait en rivale des Jaguar XJ220, Bugatti EB110 et Lamborghini Diablo. Elle disposait d’une structure monocoque en matériau composite (carbone/kevlar). Son V12 atmosphérique, ouvert à 65°, de 520 ch, est toujours réputé pour ses cris stridents.
Ferrari F1-2000 (2000)
L’année 2000 marque le retour aux affaires de Ferrari en F1. Au volant, Michael Schumacher, dont le coéquipier est le Brésilien Rubens Barrichello, remporte neuf des dix-sept courses de la saison et s’impose devant la McLaren de Mika Häkkinen. C’est le troisième de ses 7 titres, le premier “titre pilote” pour Ferrari depuis Jody Scheckter en 1979.
Ferrari Enzo (2002)
Celle qui aurait pu s’appeler F60, pour fêter la soixantaine de la marque, reprend le prénom du Commendatore : Enzo. Cette supercar dispose d’une technologie issue de la Formule 1, et ça se voit! Fabriquée à 399 exemplaires, rivale des Porsche Carrera GT et Mercedes SLR, elle a été produite à partir de 2002. Son V12 6.0 développe 660 ch et envoie l’Enzo jusqu’à 350 km/h.
Ferrari FF (2011)
Celle qui par la suite a pris le nom de GTC4 Lusso est née FF, pour Ferrari Four et non « Fantastique Familiale », malgré ses 4 places. Elle restera dans l’histoire comme étant la première Ferrari de série à 4 roues motrices (non permanentes). Elle profite d’un majestueux V12 de 660 ch.
Ferrari LaFerrari (2014)
Son nom peut sembler ridicule, comme si LaFerrari était si bien qu’il ne fallait retenir que celle ci! Il n’empêche que la LaFerrari, lancée en 2014 et produite à 499 exemplaires, marquera son temps. Elle s’est ensuite déclinée en Aperta (“ouverte”, en italien), fabriquée à 200 unités. Le V12 6.3 litres de 800 ch est associé à un moteur électrique de 163 ch. Puissance totale : 963 ch. Le 0 à 300 km/h est abattu en… quinze secondes !
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