La jeune cycliste va entrer dans une nouvelle dimension en 2023 en rejoignant la formation professionnelle Ceratizit. L’occasion de faire le point avec elle avant d’entamer son nouveau challenge.
Nina, en ce moment la saison de cyclo-cross bat son plein, mais vous êtes déjà pleinement focalisée sur 2023 ?
Oui le cross pour moi est seulement un bon entraînement. Ce n’est pas un objectif, je ne compte pas me qualifier pour les championnats du monde ou quelque chose comme ca.
Parlons de votre passage chez Ceratizit. On a pu lire que Fränk Schleck avait été d’une aide précieuse dans ce transfert, vous avez dû être surprise et heureuse de ce petit coup de pouce du destin?
J’ai vraiment eu une grande chance que Fränk Schleck, en tant que coordinateur de la fédération, ai pu faire jouer ses liens. Il a d’autres contacts que moi par exemple.
C’était une surprise pour vous de rejoindre une formation pro ?
Oui jusqu’aux championnats du monde je n’avais pas encore de nouvelles. Et puis après j’ai eu un entretien avec le directeur sportif de Ceratizit, puis j’ai appris qu’ils voulaient me faire signer un contrat de deux ans, alors j’étais vraiment contente car 2022 fut une année assez dure.
C’était difficile d’apprendre en cours de saison la fin de l’aventure de l’équipe féminine Andy Schleck – Immo Losch ?
Quand on apprend en milieu de saison que l’équipe s’arrête, on se demande alors de quoi le futur sera fait. J’avais d’autres contacts avec d’autres équipes, mais pas du même niveau que Ceratizit.
Comment vous préparez-vous pour ce nouveau challenge au sein de Ceratizit ?
Ce qui est bien c’est que comme je ne suis plus à plein temps à l’université et que je fais mes études par correspondance, c’est plus facile pour moi de bien m’entraîner et d’accumuler les kilomètres. Demain (ndlr: le 1er décembre) on part en stage avec l’équipe pendant trois semaines, et ce sera déjà une première découverte de mes nouvelles équipières.
Ou se déroulera ce stage ?
On va déjà se rendre au siège de l’équipe à Reute. Puis on va faire des opérations avec les sponsors, découvrir le siège etc, puis on va partir en Toscane.
Vous ne savez pas encore votre programme du début d’année 2023 ?
On va en discuter dans les semaines à venir. Mais je sais que je ne ferai pas que des petites courses, mais que je vais avoir la chance aussi de disputer quelques classiques. Il y aura aussi des courses World Tour en Italie comme les Strade Bianche.
Vous êtes plutôt course d’un jour ou course à étape ?
Jusqu’à présent, j’ai plutôt disputé des courses d’un jour. Mais je veux vraiment développer mon niveau sur des courses à étapes. Je pense que j’ai du potentiel là-dedans, car à l’entraînement je vois que mon corps réagit bien. J’aimerai faire un Giro ou un Tour de France dans l’avenir.
Parmi les courses qui vous font le plus rêver il y a quoi ?
En classique il y a Liège-Bastogne-Liège que j’ai déjà fait l’année dernière. Ce sont les courses que je préfère le plus car elles sont exigeantes, il y a des côtes etc. C’est ce que j’aime le plus. Je ne suis pas vraiment une sprinteuse alors quand c’est tout plat ce n’est pas pour moi.
Vous poursuivez des études dans le domaine de la psychologie, avec un intérêt pour l’aspect de la préparation mentale ?
Oui je pense que le mental occupe une grande place dans chaque performance. C’est quelque chose qui m’intéresse beaucoup et c’est pour cela que je fais ces études.
Parmi les coureuses de chez Ceratizit il y en a que tu connais déjà ?
Il y a des noms connus dans le peloton, mais jusqu’à présent je n’ai pas eu de contacts avec l’une d’entre elles. Mais c’est bien de partir de zéro.
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