Retrouver la victoire pour la première fois depuis la reprise, on imagine que cela doit faire du bien ?
Oui, cela fait énormément de bien, en particulier dans un match très important contre un concurrent direct. J’irais même jusqu’à dire que c’était nécessaire.
Est-ce que tu t’attendais à une saison compliquée comme celle-ci en bas de tableau ?
Oui, absolument. J’ai toujours su que cette saison allait être un combat pour le maintien. C’était clair pour moi.
Vous l’emportez face à Käerjéng, Hostert, Ettelbruck, mais face à des équipes mieux classées, c’est plus compliqué. Qu’est-ce qui manque pour pouvoir prendre les trois points contre les équipes de la première partie de tableau ?
Les équipes de haut de tableau jouent beaucoup au ballon, et savent se positionner très haut dans notre moitié de terrain. On a alors plus de difficultés pour respirer et réussir une contre-attaque. Ils ont une ligne défensive bien en place, avec de très bons défenseurs qui savent se positionner pour se protéger en cas de contre. Cela fait qu’on manque alors parfois d’efficacité dans des matchs où on aura moins de possibilité que face à des adversaires moins bien classés.
À titre personnel, comment évalues-tu ta saison ?
Avant tout, cela fait du bien de retrouver beaucoup de temps de jeu. On voit que cela me permet de m’améliorer dans tous les aspects, car la régularité des matchs et l’expérience acquise amènent nécessairement une progression. Et surtout, le plaisir revient très fort, ce qui est la chose la plus importante pour moi dans ce sport.
C’était un plaisir qui s’était perdu ces dernières années ?
Oui, tout à fait. Quand tu ne joues quasiment pas, le plaisir et la volonté de jouer diminuent, et finissent par partir… Je suis très heureux de voir que c’est revenu, que je peux à nouveau marquer des buts et offrir des passes décisives à mes coéquipiers.
On imagine qu’on te demande plus de dépenses sur le plan défensif que par le passé… Est-ce que c’est quelque chose auquel on prend gout ?
Personnellement, avant, je détestais défendre (rires) ! J’ai toujours préféré les situations offensives, que cela soit les passes, les dribbles, les frappes… Mais dans ce club, j’ai pris goût aux taches défensives. Car ici, c’est assez simple : on ne peut qu’avoir des situations offensives après avoir fait le boulot derrière. Si on ne travaille pas défensivement, on n’aura pas la balle, et on ne pourra pas enchaîner en attaque. Et je vois bien que les matchs où je défends plus, j’ai plus de possibilités balle au pied par la suite, à l’image du match d’hier où j’ai pu me procurer beaucoup de situations. Il y a donc une forme de récompense dans cette débauche d’énergie qui est très satisfaisante.
Même si nous ne sommes pas encore à la fin de saison, y a-t-il déjà une réflexion quant à l’année suivante ? Te vois-tu rester à Rosport ?
En ce moment, ce n’est pas quelque chose auquel je pense. J’ai déjà parlé avec le club, et je pense que tout le monde sait bien que beaucoup dépendra de l’éventuel maintien. Tout ce que je peux dire, c’est que je suis très content au club, je joue beaucoup, il y a des bons mecs. C’est focus sur le maintien, les bonnes performances, et quand celui-ci j’espère sera validé, alors on pourra discuter de nouveau.
Et ce maintien, précisément. Alors que beaucoup d’équipes sont concernées par une éventuelle descente, sur quoi se fera la différence selon toi ?
Sur la discipline. Pas en dehors des terrains mais bien sur la pelouse. Si on fait le travail défensif, que tu fais les efforts, que tu mets l’engagement, alors je pense que l’on gagnera les matchs pour assurer le maintien.
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