Quelles sont les motivations lorsqu’on se retrouve dans le ventre mou, à huit journées de la fin du championnat ?
On n’est pas maintenu mathématiquement, et il reste pas mal de rencontres. On a eu trois défaites sur les cinq derniers matchs, on se doit de faire beaucoup mieux. Si on prend le dernier match contre Rosport, lorsque l’on mène deux fois, et qu’on se fait rattraper, ce n’est pas normal. Donc à nous d’assurer le maintien, de prendre du plaisir et de finir le plus haut possible. Les ambitions du club étaient de faire mieux que la saison passée, et quand on voit notre classement actuel, on ne peut qu’être déçu.
Comment expliques-tu justement ces difficultés cette saison pour l’UNA Strassen ?
C’est une bonne question ! Je ne sais pas trop, c’est difficile à expliquer. On a perdu quelques coéquipiers qui jouaient assez régulièrement l’année dernière et qui étaient importants. Il y a eu un changement d’entraîneur, avec un projet de jeu et des idées de jeu plus défensifs pour se rassurer en vue du maintien. Mais c’est vrai que c’est dur de comprendre ce qui n’a pas fonctionné. On a quasiment les mêmes joueurs que la saison passée…
Précisément, le club a-t-il visé un peu trop haut à l’intersaison ?
Peut-être qu’on s’est vu un peu trop beau. L’année dernière, on a surfé sur une vague très positive et c’est possible que certains joueurs aient été en surrégime. Cela peut-être une explication. Maintenant, vis-à-vis des ambitions, je ne pense pas, car on a fait une superbe saison l’année passée avec une troisième place à la trêve. Le recrutement a ensuite été fait en sorte de continuer là-dessus mais ce n’est pas le cas. Les saisons se suivent mais ne se ressemblent pas, clairement.
Est-ce que dans ce contexte la Coupe devient un objectif prioritaire ?
Bien sûr. On est des compétiteurs. On joue dans quinze jours à Mondorf, et on veut aller le plus loin possible. On sait que c’est une place qualificative pour l’Europe. On en est encore très loin évidemment, mais pourquoi pas ? On va tout faire pour aller le plus loin possible, et si on peut réussir quelque chose de très beau, on ne va pas s‘en priver.
Sur un plan personnel, comment évalues-tu ta saison ? Es-tu satisfait ?
J’ai commencé blessé les sept premiers matchs. C’était dur, car j’avais fait une bonne préparation, j’étais bien en jambes, et au final, lors du dernier match amical, je me blesse au genou…. Cela m’a écarté des terrains pendant quasiment deux mois, ce n’était pas rien. Je suis ensuite très vite revenu dans le onze, avec seulement une semaine d’entraînement derrière moi car on n’était pas très bien au classement. On ne peut pas revenir au meilleur de sa forme du jour au lendemain. Je fais une moins bonne saison que l’année dernière, j’en suis conscient. En ce moment, je joue défenseur central car le coach aimerait qu’on reparte plus de l’avant, c’est aussi un peu différent.
Tu apprécies ce poste de défenseur central ?
Je suis toujours heureux quand je joue. J’ai déjà évolué là par le passé, y compris à Strassen l’an dernier sur un ou deux matchs. C’est sûr que je me sens plus à l’aise au milieu, mais je respecte les choix du coach, et à moi de donner le meilleur.
Alors qu’on approche de la fin de saison, est-ce que tu te vois continuer au la club la saison prochaine, ou penses-tu découvrir autre chose ?
Sincèrement, tu me poses une colle (rires) ! Je ne sais pas du tout. On verra les objectifs du club, ce qu’il compte mettre en place, quelles seront les ambitions… Je pense qu’il y aura pas mal de changements car le président n’est logiquement pas satisfait de la saison. Pour l’instant, c’est trop tôt pour en parler. À nous de bien finir la saison, terminer le plus haut possible, et on verra à ce moment-là.
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