Alors que le gouvernement chinois avait daigné envoyer des « preuves » de vie de Peng Shuai il y a quelques semaines, le patron de la WTA, Steve Simon, a pris des décisions encore plus fortes en suspendant tous les tournois féminins en Chine.
« Je ne vois pas comment je pourrais demander à mes joueuses d’aller jouer là-bas alors que Peng Shuai n’est pas autorisée à communiquer librement et a apparemment subi des pressions pour contredire ses accusations sur des violences sexuelles, a déclaré Steve Simon dans un communiqué. Étant donné la situation, je suis également très inquiet concernant les risques qu’encourraient les joueuses et le staff si nous devions tenir des événements en Chine en 2022. »
Pour rappel, Peng Shuai avait été portée disparue à la suite d’une accusation de viol portée envers l’ex-vice Premier ministre Zhang Gaoli, de 40 ans son aîné. Quelques minutes après avoir publié un texte dans lequel elle émet son accusation, celui-ci est censuré et la joueuse n’était plus apparue pendant plusieurs semaines, avant de réapparaitre comme si de rien n’était dans un tournoi organisé à Pékin. La preuve d’une réelle liberté est pourtant bien loin d’être crédible et la WTA en demande plus et Steve Simon a demandé une nouvelle enquête totalement transparente sur la situation.
Dans tous les cas, la décision de la WTA demeure forte de sens face à un pays qui représente la moitié des revenus de l’organisation.
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