Quel bilan tires-tu de la saison du Fola jusqu’à présent ?
On a connu une première partie de saison très compliquée. On a eu un nouveau coach qui a malheureusement vite changé. On s’est donc retrouvé avec un effectif qui tourne beaucoup, ce qui a rendu compliqué de trouver un équilibre. En cette seconde partie de saison, on a une équipe qui a beaucoup plus d’automatismes, bien plus soudée, et un plan de jeu dans lequel tout le monde est très concerné. On voit qu’on a découvert une nouvelle mentalité dans laquelle tout le monde se retrouve, et cela se ressent sur le terrain et sur cette seconde partie de saison. On n’a pas forcément eu des résultats à la hauteur de nos performances, mais je suis certain qu’on n’est pas à notre place, et qu’on est sur la bonne voie pour aller chercher notre maintien.
Connaître trois coachs en une saison, on imagine bien que ce n’est pas forcément simple pour avancer…
Forcément, entre les changements d’entraîneurs et tous les joueurs majeurs qui sont partis, c’est compliqué. Il a fallu s’adapter avec beaucoup plus de jeunes joueurs qui rentraient dans le cadre. Il nous fallait du temps. On n’a pas eu les résultats que l’on voulait, et après une première partie de saison compliquée en termes d’équilibre, cela nous a coûté cher. Quand on perd des joueurs qui ont gagné des titres, qui ont énormément d’expérience, c’est forcément pénalisant…
Précisément, ce manque d’expérience… A-t-il pu vous coûter cher à certains moments ?
Cela a énormément joué, c’est certain. Mais sur cette seconde partie de saison, Stefano Bensi a su tous nous tirer dans la même direction. Il nous a clairement expliqué ce qu’il fallait faire. Maintenant, c’est sûr que quelques matchs se jouent sur des détails, et dans certaines rencontres très serrées, l’expérience peut évidemment rentrer en compte.
Est-on dans une réflexion sur le nombre de points à prendre pour assurer le maintien d’ici la fin de saison, ou faut-il plus prendre match après match ?
Il faut absolument prendre match par match. On ne se casse pas la tête là-dessus. On a confiance en ce groupe très soudé. C’est la meilleure manière selon moi d’affronter ses rencontres.
Le derby contre la Jeunesse de dimanche se joue dans un contexte de deux équipes faisant une saison dans l’ensemble moyenne. Ce contexte diminue-t-il la saveur d’une telle affiche ?
Un derby reste un derby, peu importe la place au classement et les dynamiques des deux équipes. On sait tous l’importance de ce match entre la Jeunesse et la Fola, et ça reste une superbe rencontre à jouer. Pour ma part, je suis impatient d’y être.
Quelles vont être les clés pour remporter le match ? ?
Celui qui a le plus faim, qui a le plus envie, et le plus tueur devant le but va l’emporter. Cela va être une rencontre extrêmement disputée dans une grosse ambiance, donc je pense que c’est sur le plan de la hargne que cela va se jouer.
Quel bilan fais-tu de ta saison sur le plan personnel ?
Je dirais que je suis satisfait. Depuis mon arrivée au Fola, j’ai été beaucoup handicapé par trois grosses blessures. Cela n’a pas été facile, mais sur cette deuxième partie de saison, je peux enfin profiter. J’ai un entraîneur qui me transmet énormément de confiance, et je ne peux que le remercier.
Quels sont tes principaux axes d’amélioration ?
Je dirais que c’est dans l’ensemble global. Il faut que je progresse sur le plan défensif, tactique, et aussi technique. Mon entraîneur me dit très souvent que je dois encore plus apporter devant avec les qualités techniques que j’ai.
Te vois-tu t’inscrire dans la durée au Fola, ou rêves-tu de vite partir dans le monde professionnel ?
Je suis comme tout le monde, et j’ai forcément le rêve de découvrir le monde professionnel. Je joue au foot pour cela. Maintenant, sincèrement, je ne me prends pas la tête. Je prends match après match pour essayer de bien finir la saison, sauver le Fola, et après, on verra…
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