Conseiller communal à Esch-sur-Alzette, Jacques Muller (60 ans) est de nouveau présent sur la liste du CSV à l’occasion des élections communales du 11 juin prochain. Bien connu du milieu du football, il a présidé la commission des sports de la ville d’Esch durant le précédent mandat.
Jacques, tout d’abord, comment a débuté votre histoire en politique ?
Cela a commencé quand j’ai rencontré le bourgmestre de l’époque. À ce moment-là, c’était encore le LSAP qui était à la tête de la commune et on avait les mêmes idées, on voulait changer les choses. Donc on m’a demandé si je voulais participer aux élections communales, cela m’a tenté. Je voulais faire partie d’un groupe capable de faire évoluer les choses.
Il y a des thèmes politiques de prédilection qui vous intéressent, le sport en fait-il partie ?
Bien sûr que le sport en fait partie, pendant six ans j’étais président de la commission des sports, et on a fait avancer quelques projets comme mettre en place des installations multisports dans les quartiers, un nouveau parcours de fitness, car cela faisait 20 ans qu’il était dans un état lamentable. Je pense qu’avec la commission des sports, on a fait du bon travail, on a mis de bonnes choses en place.
Peut-on faire des parallèles entre la politique et le football ?
Oui, car dans le sport et le football, il y a un intérêt qui prime, c’est celui de la collectivité. Je pense qu’en politique c’est la même chose, et je disais encore cela il y a peu, c’est mon souhait que tout le monde – peu importe la couleur et le bord politique – arrive à travailler dans le même collectif pour faire avancer la ville. C’est le plus important, et quand on vient du foot – encore plus quand on a été entraîneur – on est obligé de travailler avec 30 ou 40 caractères différents. Certains sont faciles, d’autres plus difficiles, et la politique, c’est un peu la même chose.
Pourquoi vous être engagé au sein du CSV ?
C’est simple : mon père était mineur et il a toujours été LSAP. À l’époque, je ne faisais partie d’aucun parti, mais je n’étais pas très content de voir comment la ville était gérée. Ensuite, Georges Mischo est arrivé avec des idées claires, et c’est cela qui m’a convaincu d’aller vers le CSV.
Il y a un petit air de derby eschois en politique quand on vous voit et que l’on connaît votre attachement à la Jeunesse, et que l’on constate la présence de Pascal Welter, le directeur sportif du Fola, sur la liste DP. En avez-vous parlé entre vous ?
Oui, c’est rigolo, mais on fait partie de la même coalition (rires).
On parle beaucoup de la défiance du public envers la classe politique. Selon vous, comment peut-on redonner confiance aux citoyens ?
Il faut être crédible, c’est tout. Je pense que la crédibilité est le facteur le plus important. Je crois pouvoir me définir comme quelqu’un d’assez franc et direct, et quand on promet quelque chose, il est important de s’y tenir. C’est pour cela que je suis content du travail accompli avec le CSV, car tout ce que l’on avait annoncé dans l’accord de coalition, on a réussi à en faire 80 %. Et c’est un pourcentage énorme !
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