(Danel Sinani 59e, Gerson Rodrigues 89e) Luxembourg 2 – 0 Liechtenstein
C’eut été malheureux. Alors que Laurent Jans trône en une de notre dernier magazine, le capitaine des Roud Léiwen, dès la première minute, se fend d’une passe particulièrement hasardeuse. Un cadeau que ne convertit pas Salanovic, sa frappe fuyant le cadre. Un bien mauvais départ, qui ne va pas néanmoins donner le ton de la rencontre. Le Luxembourg prend en effet fort vite le contrôle de la rencontre, à l’image de Borges, très remuant, et dans le sillage d’un Danel Sinani toujours aussi précieux. Les petites occasions s’enchaînent pour les locaux, mais ni Chanot, d’une minasse qui s’envole, ni Curci, souvent cherché dans la profondeur ne réussissent à débloquer le match. La domination des Roud Léiwen, bien qu’indéniable, manque de danger lors de trente premières minutes lors desquelles les joueurs éprouvent de réelles difficultés à accélérer. Seul un centre de Martins pour Jans, potentiellement retenu au moment de placer sa tête offre un réel frisson aux spectateurs. Passée cette entame plutôt timorée, le rythme va progressivement augmenter, sous l’impulsion d’Yvandro Borges, Danel Sinani, mais aussi Leandro Barreiro. Avec plus de vitesse, l’avant-garde luxembourgeoise va trouver plusieurs fois l’ouverture, mais Christopher Martins et surtout Curci s’emmêlent totalement les pinceaux au moment de conclure. Rageant, mais symbolique d’une montée en puissance qui va devenir de plus en plus évidente.. Bien trouvé par Leandro Barreiro, et après avoir parfaitement éliminé son vis-à-vis, Yvandro Borges voit sa frappe sèche du gauche heurter le poteau. Une action qui se répètera de nouveau quelques minutes plus tard, avec encore une fois Barreiro à la passe et Borges en frappeur. La seconde tentative fait cette fois mouche avec un ballon qui se loge dans le petit filet. Une joie de courte durée, l’ouverture du score étant annulée pour un microscopique hors-jeu. Malgré quelques dernières tentatives lointaines de plus par le biais de Vincent Thill ou Sinani, le Luxembourg retourne aux vestiaires sur un score nul et vierge.
Sinani fait sauter le verrou
Un résultat qui ne satisfait pas Luc Holtz, auteur de trois changements à la pause : Bohnert, Olesen et Gerson Rodrigues font ainsi leur apparition, remplaçant Thill, Jans et Curci. Le pensionnaire de Bastia, positionné à gauche va très vite apporter un plus à ses coéquipiers, à l’image d’une très belle opportunité collective conclue par une volée sauvée par un gardien héroïque. Le portier du Liechtenstein va encore s’illustrer quelques minutes plus tard en repoussant une très belle tête de Marvin Martins sur corner. Impeccable jusque là, Buchel va néanmoins – enfin – s’avouer vaincu à l’heure de jeu. Une belle percée de Borges, un ballon impeccable pour Rodrigues qui centre, et voilà Danel Sinani qui surgit au second poteau pour libérer tout un stade (1-0, 59e). Un pion qui ne change pas la physionomie du match, avec des Roud Léiwen toujours aussi dominateurs face à un adversaire particulièrement attentiste. Porté par un Barreiro omniprésent, le Luxembourg continue de tenir la rencontre, et cherche à planter le but du break. Un désir qui se réalisera finalement à l’orée du temps additionnel quand le numéro 10 se fend d’un très joli numéro de soliste avant d’asséner une belle frappe aux vingt mètres (2-0, 89e). Un but aux allures de revanche pour l’attaquant, sûrement vexé de ne pas avoir débuté la rencontre. Malgré une dernière tentative encore signée Rodrigues, le tableau d’affichage n’évoluera plus. Le Luxembourg récolte trois points précieux des suites d’une performance solide, avant de se déplacer en Bosnie.
Mental Médias SARL
15 Rue Emile Mark
L-4620 Differdange LUXEMBOURG
m : moien@mental.lu