Pour le meilleur et pour le pire : Omar Er Rafik

Le goleador qui a fait vibrer notamment le FCD03 avec ses nombreux buts en Coupe d’Europe vient tout récemment de raccrocher les crampons avec Belvaux. L’occasion de revenir avec lui sur les bons et moins bons moments de sa carrière, même si l’attaquant français préfère ne retenir que le positif. 

Omar, cela n’a pas été trop difficile de dire stop au football ?

Pour l’instant je ne le sens pas encore. Mais je crois que cela va me faire bizarre dans quelques temps, comme on dit il y a un temps pour tout. Avec deux enfants en bas âge, cela devenait compliqué. Mon plus grand à sept ans, et j’ai aussi un petit qui vient d’avoir un an. 

Revenons un peu en arrière, quel est le meilleur match que tu as accompli selon toi, celui où tu t’es senti comme sur un nuage ?

Mon meilleur match ? Je n’ai pas vraiment un match référence, mais je dirais peut-être le match aller contre Utrecht, où je marque un doublé et on gagne 2-1 si ma mémoire est bonne.

Tu es encore le meilleur buteur européen sous le maillot d’un club luxembourgeois, juste devant Danel Sinani, c’est un motif de fierté ? 

Oui cela doit être ca ! Après Danel Sinani est lui parti faire une carrière pro… C’est les seuls vrais moments ou l’on était confronté à des professionnels, et l’envie était décuplée, vraiment à son maximum ! Si on avait pas envie de briller dans ces moments-là… 

Ou as-tu signé ta première licence ?

C’était à Stenay ! Une petite ville dans la Meuse, je devais avoir six ans.

La victoire récente de Differdange en finale de la Coupe a dû te réjouir, et également te rappeler des bons souvenirs ?

Oui cela fait toujours plaisir pour le club de Differdange ! Cela rappelle des souvenirs, on brillait souvent en Coupe pendant ces belles années.

Passons aux souvenirs plus difficiles, en as-tu vraiment un mauvais qui te vient en tête ? 

Pas vraiment non ! Mais peut-être un tout récent en fait, avec Belvaux. On était deuxième du championnat, et on joue le dernier match à Kayl/Tétange. On gagne 4-2 à dix minutes de la fin, pour aller jouer le barrage et tenter la montée en Promotion d’Honneur, et on perd finalement 5-4… On a ruiné notre saison en quelques minutes. Mais je n’ai pas vraiment de mauvais moments, le foot cela reste un plaisir. 

Le joueur le plus que tu as affronté dans ta carrière ?
Il y avait Thierry Steinmetz à Dudelange qui était très fort, c’était mes premières années au Luxembourg, il était un peu plus âgé que moi. Je le trouvais très bon, et facile dans son jeu. Je pense que c’est lui.

La meilleure ambiance que tu as connu ? 

C’était lors des tours de Coupe d’Europe avec Differdange. C’est sûr que c’était exceptionnel. J’ai retrouvé cela aussi un peu à Belvaux, ou c’est un club assez familial. 

Il y a un attaquant qui t’as inspiré plus qu’un autre dans ta carrière ?

Il y a eu le grand Ronaldo, qui était l’attaquant de ma jeunesse ! C’était vraiment un joueur au-dessus du lot, dommage qu’il ai connu autant de blessures. Lui et Ronaldinho c’était les joueurs de ma jeunesse on va dire.
Récemment le Maroc a accompli un superbe parcours au Mondial qatari, toi qui est d’origine marocaine le parcours des Lions de l’Atlas a dû te réjouir ?

Ils ont montré aux yeux du monde qu’en jouant en équipe on pouvait aller loin. Il y a des individualités très fortes mais je trouve qu’hormis cela c’est l’esprit d’équipe qui a fait leur force, et qu’indirectement ils ont forcé le respect de leurs adversaires par cet esprit de groupe et cette force mentale.