Pourquoi avoir pris la décision de rejoindre Strassen ?
Si je regarde mes statistiques à Niederkorn, elles étaient bonnes, mais je n’avais pas autant de temps de jeu que je souhaitais. Je suis avant tout footballeur, et ce que je veux, c’est jouer. Toute ma carrière, j’ai été titulaire et ce n’était pas le cas au Progrès. C’est pour cela que j’ai dit au club que je voulais changer. Déjà après ma première saison, Strassen avait déclaré être intéressé. Mais, malheureusement, à cause des règles au pays, cela n’a pas été possible. Je suis donc resté à Niederkorn dans l’optique d’avoir plus de temps de jeu, mais cela n’a pas fonctionné. Je me suis donc dit qu’il était temps de changer, et je suis très heureux ici à Strassen. Cela se passe pour le moment on ne pourrait mieux.
Après quatre rencontres, tu es le joueur le plus décisif du championnat, avec quatre buts et trois passes décisives. Peut-on parler d’une adaptation express ?
En effet, oui (rires) ! Maintenant, il faut être sincère : si tu es titulaire et que tu es un attaquant, les statistiques seront généralement présentes. Il y a toujours eu de la qualité à Strassen. Pour moi, l’an passé, il manquait un profil d’attaquant comme Shala ou moi pour être encore plus efficace. Maintenant, dans le football, cela peut tourner vite, donc je reste tout aussi déterminé. Mais je suis très content, cela, c’est sûr et certain.
Le replacement de Nicolas Perez dans un poste plus reculé de numéro 10 te permet-il d’avoir plus de libertés et d’être trouvé plus facilement dans le jeu ?
Absolument. Souvent, si tu joues dans un rôle de pur neuf, tu as beaucoup de duel avec la charnière centrale adverse. Cela permet de libérer Nico qui touche alors beaucoup plus de ballons. Et il a une réelle qualité technique pour faire la dernière passe qui fait la différence. Je peux donc parfaitement profiter de son talent pour exploiter au mieux mes capacités. C’est sûr que cela marche très bien entre nous.
Te fixes-tu un objectif de buts particulier ?
Je me fixe un objectif personnel, car je sais ce que je suis capable de faire. Mais je garde ça pour moi (rires) ! Ce qui est certain, c’est que je rentre dans chaque match avec l’objectif de marquer.
L’an dernier, Strassen avait la réputation d’avoir un jeu plutôt défensif. Cela semble avoir pas mal changé cette saison avec l’arrivée de Vitor Pereira. Que vous apporte-t-il au quotidien ?
Il y a déjà un nouveau système à assimiler. Mais au delà de ça, l’entraîneur à un véritable talent pour nous montrer où sont les espaces exploitables. On voit que quand on joue à cinq derrière, il est plus facile de faire des changements de côté pour les ailiers qui peuvent alors faire la différence. Il nous fait aussi énormément travailler les phases arrêtées. Cela nous permet de savoir ce que l’on doit faire à tout moment et de rester calme quel que soit le scénario. C’est une réelle force.
Après ce début de saison encourageant, quel est l’objectif du club selon toi ?
Je sais que j’ai rejoint un club qui veut progresser. Il ne parle pas d’Europe évidemment, mais il veut des bons résultats. Maintenant, quand j’ai changé de club, c’était dans l’optique de rejoindre une équipe qui a des ambitions. Cette année en BGL Ligue, il y a quatre écuries qui sont favorites pour terminer devant. Mais chaque année, on voit des surprises, et j’espère que cela sera le cas de Strassen cette année. Mon rêve, c’est évidemment d’être européen, mais je parle vraiment là juste de moi.
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