Après cette folle aventure de l’Euro, les hommes de Luc Holtz aborderont les rencontres comptant pour la Nations League sur la deuxième partie de l’année 2024, avec un groupe homogène où les Roud Léiwen auront toutes leurs chances de finir au sommet du classement.
À peine l’épopée Euro 2024 refermée, les joueurs de la sélection devront se tourner vers le prochain objectif : le Mondial 2026.
Cet objectif peut paraitre fou, mais sur le papier, il n’a rien d’irréaliste. La prochaine Coupe du Monde verra 48 pays participer à l’aventure, contre 32 pour les précédentes éditions, laissant de facto plus de chances de se qualifier pour tout le monde.
Et c’est à ce moment-là que la Nations League entre en scène, et revêt une importance capitale. Comme pour les qualifications à l’Euro, où le Luxembourg a échoué de peu pour obtenir une place directement qualificative en terminant à l’une des deux premières places du groupe, les Roud Léiwen se sont vu offrir une opportunité d’obtenir le précieux sésame pour aller à l’Euro précisément grâce à leurs bonnes performances dans cette Nations League, qui offre la possibilité de disputer des barrages pour acquérir une qualification à l’Euro.
Il en sera de même pour la Coupe du Monde et il serait de bon ton que le capitaine Laurent Jans et ses troupes aillent chercher la première place dans ce groupe 3 de la Ligue C, afin de s’assurer au minimum une place en match de barrage, qui serait la bienvenue en cas d’échec dans la course à la qualification directe à la Coupe du Monde 2026 lors des éliminatoires.
Et pour ce faire, les lions rouges devront batailler avec des équipes d’un niveau assez proche du leur, en atteste le classement FIFA du moment, puisque l’Irlande du Nord (74e), la Bulgarie (83e), le Luxembourg (85e) et la Biélorussie (95e) naviguent dans les mêmes eaux.
Pour ce qui est du calendrier de cette Nations League, chaque équipe s’affrontera deux fois et il y aura donc un total de six rencontres à disputer, avec un premier déplacement périlleux à Belfast pour y affronter l’Irlande du Nord.
Les coéquipiers du jeune latéral droit Conor Bradley, nouvelle pépite de Liverpool, ne sont cependant pas sur une très bonne dynamique, ayant réalisé des éliminatoires médiocres en terminant avant-dernier de leur groupe.
La Bulgarie traverse quant à elle une crise institutionnelle, dont le point culminant a été atteint lors de la dernière rencontre des éliminatoires contre la Hongrie, avec un match disputé à huis clos, officiellement pour des raisons de sécurité, officieusement car le torchon brûle entre les dirigeants à la tête de la fédération et de ses principaux opposants, ces derniers ayant voulu profiter de cette rencontre pour exprimer leur mécontentement en tribunes.
Enfin, la Biélorussie, équipe supposée la plus faible du groupe, mais ayant réalisé quelques résultats notables lors des éliminatoires en l’emportant deux fois contre le Kosovo, ou en accrochant la Suisse et la Roumanie, terminant 4e de son groupe.
Rien d’insurmontable donc, mais tout reste ouvert, comme nous le confirme Luc Holtz : « Le groupe est intéressant, maintenant il ne faut pas les sous-estimer car sur les dernières Nations League, certains groupes étaient plus difficiles que le nôtre, comme celui de l’Irlande du Nord. Je crois que le niveau sera très équilibré, et n’importe qui pourra battre n’importe qui. Il s’agira de nous montrer aussi performants qu’on l’a été l’année dernière sur la qualif. Si on arrive à faire ça, on a moyen de terminer premiers. Si on est un peu moins bien, on peut aussi avoir beaucoup de difficultés à ne pas terminer derniers. »
Tâche à nos Roud Léiwen de bien figurer dans cette Nations League, afin de s’offrir, a minima, un second barrage qualificatif pour une compétition majeure.
Boris Saint-James
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