Cédric Sacras : «J’espère pouvoir apporter beaucoup de choses au Progrès»

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© FC Progrès Niederkorn

Il y a quelques jours, le Progrès Niederkorn frappait un gros coup sur le marché des transferts en s’attachant les services d’un latéral expérimenté au CV bien garni : Cédric Sacras. Retour sur ses motivations.

Après trois saisons au Swift, couronnées par un titre de champion, tu as choisi de rejoindre le Progrès. Comment as-tu pris cette décision ?

« J’étais en fin de contrat à Hesperange et j’avais plusieurs options. J’ai discuté avec quelques clubs, mais le projet du Progrès Niederkorn est celui qui m’a le plus convaincu. J’ai choisi le club pour le côté familial qui m’a un peu manqué au Swift et que j’aimais beaucoup au Fola. Puis, rejoindre un club qui joue régulièrement le top 3 et l’Europe était également important pour moi.»

Avec deux sélections à ton actif et une première licence très importante au sein de notre championnat, as-tu été très sollicité ?

« J’ai pu discuter avec Differdange, Dudelange, Racing ou encore le Fola. Pourquoi cela ne ce n’est pas fait avec eux ? Tout simplement parce que j’ai préféré le projet du Progrès Niederkorn. Je n’ai rien de personnel contre les autres clubs, j’ai juste dû faire un choix. »

Le fait que le Swift soit privé de coupe d’Europe cette année a-t-il été un facteur décisif dans ton choix de quitter le club, ou y a-t-il d’autres raisons qui t’ont poussé à partir de ton club formateur ?

« Mon choix était déjà quasiment fait avant que la décision ne tombe. La non-qualification en coupe d’Europe n’a fait que valider ce choix. Quand on parle de projet, je ne sais pas trop s’il y en a vraiment un du côté du Swift. C’est ce qui m’a beaucoup dérangé. On était une quinzaine sans contrat à la fin de la saison et ils ne discutaient avec personne. Depuis le mois d’octobre, ils voulaient me prolonger, mais sans jamais lancer de vraies négociations. J’en ai juste eu marre des promesses non tenues. J’ai donné une deadline au club pour me proposer un contrat. Ils n’ont pas tenu parole et j’ai donc décidé de partir. Et quand je vois la tournure que prennent les choses là-bas, je dois avouer que je suis plutôt satisfait de mon choix. »

Avec cette signature au Progrès, quels sont les objectifs du club pour la saison à venir ? Quel projet t’a présenté le club ?

« L’objectif est de continuer à être européen et d’être champions d’ici cinq ans. Je leur ai dit que je venais pour être champion tout de suite. Ils ont un effectif pour jouer les trois premières places. Même si Differdange Dudelange et peut-être Hesperange (tout dépendra de la gestion) seront aussi des candidats au titre, je pense qu’il n’y a pas d’ultra-favoris et que l’on a nos chances pour la saison prochaine. »

Quelle est la durée de ton contrat au Progrès ?

« J’ai signé pour deux ans et on verra pour la suite. »

Que penses-tu pouvoir apporter au club ?

« Je pense pouvoir apporter une certaine expérience que j’ai acquise lors de mes huit dernières années au Luxembourg, avec deux titres de champion (un avec le Fola et un avec le Swift). J’apporterai également ma mentalité et ma qualité de jeu. J’espère pouvoir apporter beaucoup de choses au Progrès. »

Maintenant que la saison est terminée, que penses-tu de la performance du Swift cette année ?

« Je pense qu’en terminant deuxième du championnat et en atteignant la finale de la Coupe, on a fait une excellente saison. Avec tout ce qui s’est passé en dehors du terrain, je trouve que les résultats de la saison sont au-dessus des moyens mis en place par club. Une deuxième place, c’est presque un exploit ! Le club avait tout pour être champion, mais avec la gestion de l’effectif et les problèmes extra-sportifs, le club peut s’estimer très heureux de ces résultats. »

Le Progrès a-t-il encore prévu de se renforcer lors du mercato ?

« On m’a parlé de quatre ou cinq recrues supplémentaires, pas plus, pour rester dans les cordes. Mais je n’en sais pas plus. »

D’un point de vue personnel, comment te sens-tu avec ce transfert ?

« Cela m’a fait du bien de pouvoir officialiser cette signature, cela m’a soulagé et me permet de repartir sur des bases plus saines. Je connais bien le coach (Jeff Strasser) que j’ai eu pendant trois ans, je connais également le directeur sportif, le président ainsi que quelques coéquipiers. Tout cela fait que je me sens bien, il y a une bonne ambiance familiale au sein du club qui est très importante pour moi. J’aime bien l’atmosphère que dégage le club, que ce soit avant, pendant ou après les rencontres. »

Pourquoi joues-tu avec le numéro 14 ?

« C’est le numéro de la famille, mon frère le porte également depuis deux, trois ans. Le 14 car c’est sa date de naissance, mes parents ont habité au 14, se sont mariés le 14. De mon côté je suis né le 28, donc deux fois 14 ! C’est un nombre qui au fil du temps est devenu une petite tradition familiale. »

Du coup, toi qui marque le but du sacre lors de la dernière journée à la 14e minute tu signes tout de suite ?

« Oui je signe tout de suite ! »

Hugo Hirsch

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