Jenny Warling, Laura Hoffmann et Pola Giorgetti sont arrivées à Paris pour participer à un des tournois les plus prestigieux, le Paris Open Karaté, qui débute demain. Et Mental ! a décidé de les suivre pendant ces trois jours de compétition, afin de sonder leur état d’esprit et leurs émotions en montant ou en sortant du tatami.
La numéro un et la numéro deux mondiales présentes
A quelques heures du début des épreuves, les trois championnes sont encore détendues et sereines. « C’est le premier tournoi de la saison, il va me permettre de voir où je me situe et de me préparer en conséquence pour la suite, notamment pour le prochain K1 à Fujairah en février, qualificatif pour les World Games », explique Jenny. Et de souligner la qualité de ce rendez-vous : « Il y a toujours les meilleurs qui viennent, la numéro un mondiale, l’ukrainienne Anzhelika Terliuga, et la numéro deux, la brésilienne Valéria Kumizaki, seront là, dans ma catégorie. Il y aura aussi des jeunes qui sont pas mal, beaucoup de Françaises, donc c’est un bon challenge. »
« Bon pour le mental, la confiance et la suite de la saison »
Laura, aussi zen que sa coéquipière, aborde le tournoi positivement : « C’est le premier tournoi senior depuis la pandémie pour moi, je le vis surtout comme une préparation. Cela va me permettre de voir où j’en suis, ce que je dois rectifier. Il n’y a pas de pression en tout cas, je suis là pour le plaisir et l’expérience avant tout. »
Pola est, elle aussi, à la fois motivée et relax à l’approche de cet événement : « Même si ce tournoi ne m’apporte pas de points pour mon ranking mondial, je considère que c’est un rendez-vous important pour mon mental. Je veux gagner à chaque compétition, et si je fais quelque chose ici, ce sera bon pour mon mental, pour ma confiance et ce sera très bien pour la suite de la saison, ça me lancera pour cette nouvelle année. »
Leur entraîneur, Raphael Veras, est là pour entretenir cette confiance auprès de ses athlètes : « C’est la première compétition de la saison, on est là pour se jauger, se préparer pour la suite. Après, la compétition reste la compétition et on est là pour gagner évidemment, si on peut le faire. Mais ce n’est pas l’objectif principal. On est quoi qu’il en soit très motivés ! »
En attendant la pesée et la découverte du tableau complet d’ici ce soir, toute la délégation luxembourgeoise entre doucement mais sûrement dans la compétition.
François Pradayrol, à Paris
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