Président depuis quinze ans de l’Union Sportive Hostert, Jacques Wolter s’est prêté au jeu de l’interview décalée. Spoiler alert : on est tombé sur un sacré client !
DRIBBLE! : Si l’US Hostert était un animal, lequel serait-il et pourquoi ?
Jacques WOLTER : Nous serions un animal qui se relève toujours, est-ce que ça existe ? Cela relève plus du domaine de la mythologie avec le phénix. Notre club renait toujours de ses cendres lors des matchs cruciaux comme ceux de barrages.
Vous êtes Président d’un club en pleine évolution. Quel super-pouvoir aimeriez-vous avoir pour propulser encore plus l’US Hostert ?
Assurément celui de pouvoir fabriquer de l’argent, parce que notre sport coûte de plus en plus cher, en commençant par les jeunes. Il faut toujours plus d’entraineurs qualifiés, afin de respecter les conditions fixées par le ministère des Sports. Au niveau des seniors, on monte aussi énormément. On se trouve loin des budgets des cadors de la BGL, donc forcément un maintien passe par plus de moyens financiers. Cela nous servirait aussi à l’achat d’un terrain dont nous avons besoin pour toutes nos équipes. L’extension des gradins s’avère toujours bénéfique pour les spectateurs mais cela ne nous aide pas beaucoup pour avoir plus d’espace pour nos entrainements, sachant que nos effectifs jeunes augmentent tous les ans.
« Mon ami Nico Braun avec Léo Messi »
On vous donne justement un budget illimité et avec vous pouvez composer une équipe avec des légendes du football. Qui prendrait place sur votre banc de touche ?
C’est difficile mais allons-y ! Comme gardien je prendrais René Higuita pour son sens de jeu spectaculaire. Concernant ma défense, voici ma ligne : Roberto Carlos, Beckenbauer, Maldini, Rijkaard. Après, au milieu, je prendrais des artistes comme Johann Cruyff, Maradona dont j’ai vu la Main de Dieu en direct au stade ! Pelé et Zidane. Et pour finir mes buteurs seraient mon ami Nico Braun aux côtés de Léo Messi. Cela aurait de la gueule, non ? (sourire)
En tant que Président, quelle a été la situation la plus insolite que vous ayez vécue lors d’un match ?
Il y en a eu forcément beaucoup mais je pense en premier lieu à la première montée en 2010 contre Wiltz. Notre adversaire d’alors était largement favori. L’année d’avant, nous luttions pour ne pas descendre en troisième division. Comme quoi, dans le football, tout peut aller très vite, dans un sens comme dans un autre.
Le football possède son lot de superstitions. Avez-vous un petit rituel avant chaque match ou un objet fétiche qui semble vous porter chance ?
Oui, mais je les porte seulement pour les matchs de barrages. Je mets ma chemise verte et un petit bracelet que ma fille m’avait offert. Je les ai mis à chaque fois lors des quatre derniers matches couperets.
L’US Hostert organise un match de gala de type Superbowl et vous devez choisir un concert à la mi-temps. Qui fait le show ?
Je choisis l’artiste américaine Taylor Swift. Comme cela, ma fille est contente aussi et cela serait un sacré spectacle qui drainerait du monde à domicile !
Dans dix ans, un film sort sur la grande épopée de l’US Hostert sous votre présidence. Qui joue votre rôle et comment s’intitule le film ?
Cette histoire battrait tous les records au box-office (rires). Un titre lui irait bien : « Les Gladiateurs du barrage ». Forcément, celui qui serait appelé à jouer mon rôle ne peut être que Russell Crowe. Tout bonnement parce qu’il a joué dans Gladiator, et aussi parce qu’il a un peu mon apparence à ce qu’on dit.
Dans un monde parallèle où vous n’êtes pas Président de l’US Hostert, mais d’un tout autre club… Quel sport dirigeriez-vous et pourquoi ?
Ce serait évidemment, encore et toujours, le foot car c’est la discipline qui me fait vibrer le plus. Je dirigerais le FC Barcelone : c’est mon club préféré depuis tout petit. J’aime leur manière de jouer et tout l’histoire que ce club mythique possède.
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