Qu’avez-vous ressenti au coup de sifflet final et au moment de soulever cette coupe ?
C’est beaucoup de sentiments différents qui se mélangent. Le premier c’est… Enfin! C’est notre premier titre, et il y a beaucoup de fierté pour le club, pour les joueurs. Moi je suis au club depuis longtemps, on est une famille ; j’ai pensé à tous les acteurs à la fin du match, à tous ceux qui sont là depuis longtemps. J’ai aussi pensé aux dirigeants, au comité, avec tout le travail de l’ombre qu’on ne voit pas. L’organisation d’un club vous savez, c’est quelque chose… Et puis enfin j’ai pensé aux supporters et ce kop qui nous suit à chaque match et qui était encore à fond derrière nous ce samedi. J’ai pensé à tous ces gens.
Contrairement à la demi-finale, où vous arrachez la victoire dans les dernières secondes, il n’y a pas eu photo ce samedi soir. Comment aviez-vous abordé la rencontre ? Quel était le plan ?
Il fallait qu’on soit prêt, sans trop appréhender l’enjeu de l’événement pour pouvoir jouer notre basket. Mercredi, pour la demi-finale, il y avait beaucoup de pression, les joueurs étaient tendus. Là il n’y en avait plus. On sait que l’Arantia est une équipe très agressive, notamment défensivement, on savait que l’on devrait répondre présent dans le combat et c’est ce qu’on a fait dès les premières minutes.
Ce trophée est d’auttant plus savoureux que vous avez traversé des moments difficiles cette saison, avec beaucoup d’absents à cause du Covid à la reprise. Il a fallu aller puiser dans les réserves pour relever la tête ?
Oui, on savoure d’autant plus que pendant longtemps on n’a pas été au complet. Je crois que cela ne fait que trois matchs qu’on a véritablement récupéré tout le monde. Il a fallu gérer l’enchaînement des défaites, alors qu’on avait fait un bon début de saison, qu’on avait mis notre jeu en place. On a dû garder le groupe, maintenir les choses pour que les têtes ne soient pas trop touchées. Maintenant il ne faut pas se satisfaire de ce trophée, nous devons surfer sur cette confiance.
On sent une grosse force mentale dans votre équipe. On l’a vu, en demi-finale, pour remonter les douze points d’écarts en fin de match contre le Telstar. C’est un levier sur lequel vous insistez particulièrement ?
Comme tout coach qui se respecte, j’essaye de les pousser jusqu’au bout. Bon, sur la demi-finale, douze points à dix minutes de la fin, en basket, ça se rattrape, c’est jouable… Après on a la chance d’avoir un groupe qui vit bien ensemble et cela se ressent sur le terrain. Et s’il y a des moments dans la saison où je sens que ce lien s’étiole, je recadre immédiatement. Mais évidemment qu’on ne peut pas aller au bout sans ce facteur, sans le mental.
Ce trophée va vous booster pour les playoffs et la fin de la saison. Le doublé, pourquoi pas ?
Evidemment que ça serait top ! Là, on va être focus sur Heffingen samedi prochain, ça arrive vite. On doit se servir de l’émulation de cette victoire et retravailler pour assurer sur ces playoffs. C’est un nouveau championnat qui commence, chaque match sera comme un match de coupe… On n’aura pas le droit à l’erreur.
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