Une polyvalence rare
Pourtant constamment présent, le green keeper n’est que rarement vu. Ses horaires de travail l’empêchent en effet de croiser la grande majorité du temps des golfeurs. Pour le voir, il faudrait en effet venir aux aurores. Et encore, cela serait le temps d’un instant, puisque cet intendant des terrains aurait alors pratiquement terminé sa journée. C’est donc l’obscurité que le travail minutieux est réalisé. Et celui-ci est aussi diverse que complexe. Les tâches sont constamment différentes et révèle toujours d’une exigence rare. Ainsi, la coupe de la pelouse est calculé à la dizaine de millimètres près. Et en fonction de ces choix, le Greenkeeper peut réellement modifier toute l’expérience de parcours des milliers de pratiquants. C’est donc à lui qu’incombe la responsabilité de la vitesse des trous, qu’il peut changer quand bon lui semble (avec l’accord du directeur de clubs, évidemment), pour varier ou confirmer les sensations du golfeur.
C’est ainsi que l’on pourrait vite imaginer que ce rôle, pourtant déjà extrêmement chronophage serait l’ensemble du travail. La réalité ne pourrait être plus fausse. La polyvalence est un atout clé et indispensable. Et la rigueur se doit elle aussi d’être constante.
La lutte constante contre Mère Nature
Mais tous ces préparations, activités et autres décisions demeurent toujours perméables au bon vouloir de Mère Nature. Un choix d’irrigation, un bunker savamment placé ou un rough coupé au millimètre près devient en effet vite attaqué et attaquable en cas de grosses intempéries ou encore sécheresse prolongé. Une difficulté supplémentaire pour le quotidien de cet intendant précieux, qui doit, tant dans l’anticipation que la réaction, trouver une solution pour éviter la dégradation du terrain. Un besoin capital qui, si mal négocié, peut vite coûter des sommes faramineuses aux golfs en guise de réparation.
La pluie est évidemment l’ennemi, ou l’allié, tout dépend de la situation numéro 1. En effet, une abondation d’eau peut apporter avec elle une propagation rapide de maladies pour l’herbe vite capable de dépérir. Et, dans l’autre sens, l’absence d’eau peut amener à avoir une pelouse bien plus vulnérable, et en danger de flétrir à tout moment.
Un cadre de travail idyllique
Néanmoins, derrière toutes ces exigences et hautes responsabilités se cachent de réels bénéfices. Avant tout, l’importance du travail confère aux pratiquants de ce métier un rôle d’une valeur rare. Jouant pratiquement à Dieu, capable d’influencer et modifier l’expérience de milliers de personnes, et d’une simple décision, changer tout un parcours, le sentiment de ??? Est bien présent. Et, à l’image de transfert dans le monde du football ou autre, les négociations et rachat des Greenkeeper les plus talentueux peuvent vite grimper. Doté d’une reconnaissance elevée, l’intendant du terrain sera très vite contacté par certains des plus grands clubs de golf au monde, et pourra ainsi avoir son rôle à jouer sur le parcours de Masters ou autres compétitions prestigieuses.
Dans les plus grandes difficultés que peut affronter un greenkeeper, il convient de citer… le danger physique. En effet, en pratiquant ce travail généralement invisible aux yeux de tous, la possibilité est réelle, lors d’un travail dans les bois ou autres cadres cachés voir une balle atterrir sur votre location. Une réelle menace que l’expérience permet de maîtriser. Ainsi, passés quelques coups chauds éviter, le corps s’habitue et parvient à développer un sixième sens capable d’esquiver les coups ratés de golfeurs insouciants.
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