Victor a su conjuguer cette année au plus que parfait grâce à son génial Pasha du Gué. A son compteur, deux victoires de taille glanées dans des épreuves disputées par le gotha des cavaliers, dans une saison qui se poursuit sur un rythme effréné.(Re)connaissance avec les deux frères, réunis à Roeser pour la première fois depuis 2016.Mental! « Rembobinons. Depuis quand montez-vous à cheval?
VICTOR : «J’ai grandi avec les chevaux car mon père est vétérinaire, mais aussi éleveur. Il a commencé avec son grand-père il y a une cinquantaine d’années. J’ai commencé avec les poneys quand j’étais tout petit. Par la suite, les juniors, un peu moins les jeunes cavaliers, puis les Séniors.»
BASILE : «La famille. On avait des chevaux dans la famille et j’ai naturellement commencé à monter. J’ai joué au basket quand j’étais jeune, jusqu’à mes 17-18 ans. J’ai malheureusement eu un petit accident à cheval qui m’a freiné et je ne pouvais plus jouer au basket pendant un an et je n’ai pas recommencé. Je suis parti pendant deux ans dans le Nord de l’Allemagne chez Paul Schockemöhle (Cavalier, éleveur et marchand allemand reconnu)
Parmi la myriade de souvenirs que composent la vie équestre déjà riche dans vos parcours, on rembobine. Lequel vous vient tout de suite en tête en tant qu’athlète?
BASILE : « Oh. C’est difficile de répondre. J’ai gagné une épreuve 1.45cm en Allemagne avec un cheval que je viens de vendre. Maintenant, le week-end à Roeser a également été chouette. Il y a cinq ans, j’avais déjà gagné la même épreuve, le CSI1*. Chez nous en Bavière, j’étais souvent deuxième dans les épreuves cotées à 1.50 mais je n’avais jamais gagné. Il y a aussi les championnats d’Europe. J’ai fait les championnats d’Europe poneys et jeunes cavaliers. Jeunes cavaliers en 2014 avec Queltis, un Selle Français par Helios de la Cour et les poneys, c’était en 2008 et 2009 avec Idefix du Villon.»
VICTOR : «Sans hésiter ma quatrième place au CSIO 5 étoiles de Gijon avec Sorbier Blanc. C’est le cheval qui m’a permis d’accéder au haut niveau. Celui-là, nous ne l’avons pas élevé mais acheté quand il avait quatre ans.»
Quels sont vos meilleurs atouts actuellement, les meilleurs chevaux que vous montez?
VICTOR : «J’ai Pasha du Gué, avec qui j’ai couru le Grand Prix à Roeser et qui était déjà classé dans les Global Champions Tour avec le père de ma compagne (Le cavalier international Michel Hécart ndlr) puis qui a gagné des Grand Prix quatre étoiles avec elle. Je peux aussi compter sur les chevaux du Haras de la Roque, à commencer par Astuce de la Roque (Jument de 11 ans par Kannan x Quick Star avec qui il a remporté deux épreuves 1.45cm à Royan). Atomic de la Roque également (Jument de la même génération qu’Astuce avec laquelle il s’est classé dans plusieurs épreuves 1.45/1.50m cette année.)Catapulte de la Roque, une jument de neuf ans par Quaprice avec une mère Kannan avec qui j’ai terminé troisième à Roeser.J’aimerais tous les garder. Je n’aime pas vendre. Dans les chevaux dans le piquet pour faire les plus gros concours, c’est Pasha, Atomic, Astuce, Cymolo et Mister Tak, Call me Hugo, un cheval que j’ai acheté en Bavière il y a deux ans et qui commence à sauter les 1.50.Et encore là je ne compte même pas les six, sept et huit ans (sourires).»
Comment s’articule votre organisation ? Avez-vous aussi du temps à consacrer aux jeunes chevaux?
VICTOR : «Je les fais bien sûr. Un peu moins mais j’en fais aussi. J’ai un très bon six ans, un Armitages Boy. Dans les sept ans, j’ai un Chacco Rouge qui saute très bien ainsi qu’un Vigo D’Arsouilles que j’avais à Roeser (Il signe un parcours sans faute dans la 130 de vendredi ndlr)et un quatre ans, un entier par Cicero x Nabab de Rêve qui est formidable, en partenariat avec la naisseuse. Dans les chevaux évoqués, beaucoup sont issus de l’élevage de la Roque. J’en achète un peu aussi un peu. Je ne suis pas une écurie de commerce à proprement parler, qui vise à commercialiser au plus vite. C’est évident qu’il faut vendre. Mais je ne suis pas de ceux qui achètent et revendent le plus vite possible. Je suis plus dans l’optique d’essayer de trouver des chevaux avec beaucoup de qualité pour les former et les vendre plus tard, dès qu’ils ont atteint leur meilleur potentiel. J’investis dans des moitiés de chevaux. Certains m’appartiennent. J’ai trois chevaux appartenant à Eric Levallois par exemple. (Cavalier international et éleveur normand possédant l’affixe de Beaufour») Quand je suis à la maison, je monte entre huit et douze chevaux par jour. En ce moment, je suis quand même très souvent en concours mais en général, les mardi et mercredi, ce sont les jeunes chevaux et du jeudi au dimanche, ce sont où les Nationaux ou les Internationaux. J’ai toujours été à mon compte, depuis mes vingt-quatre ans. Je n’ai jamais voulu travailler pour quelqu’un. J’ai loué une écurie en Allemagne pendant cinq ans, juste derrière la Frontière. Je travaillais avec Hans Helmut Bauer. Je suis toujours à mon compte, c’est juste que j’ai changé de pays.»
BASILE : «Je viens de vendre mon meilleur cheval. C’est un huit ans qui s’appelle Cher Cheval et qui va rejoindre Bertram Allen (pilier de l’équipe d’Irlande ndlr) J’ai Amadeus D’Oncières avec lequel je monte de bonnes épreuves. J’ai encore Kyoto du Gibet qui a huit ans et Kenpf ’s Balero, un sept ans qui sautent vraiment bien. J’aimerais évidemment les garder mais si j’ai une bonne offre, c’est mon travail.Victor, c’est plutôt le sport. Moi, c’est l’achat et la vente des chevaux. Mon système est un peu « plus marchand » mais j’aime évidemment le sport aussi. J’essaie de garder les bons chevaux jusqu’à leurs huit ou neuf ans pour pouvoir faire de bons concours. Mais si à cet âge, si j’ai vraiment des offres où il m’est impossible de dire non, je dois les vendre. Je monte les jeunes chevaux aussi. Par exemple, Cher Cheval, je l’ai acheté quand il avait cinq ans, je l’ai amené jusqu’au grand sport, sur des épreuves à 145-150cm. J’essaie de travailler beaucoup avec mon père. D’avoir les chevaux de l’élevage maison, de les monter comme jeune cheval et d’en vendre.»
Victor, vous avez déjà eu l’opportunité de travailler dans deux pays, l’Allemagne et la France. Quelles différences notoires y a-t-il entre ces deux places fortes de l’équitation et du saut d’obstacles?
VICTOR : «Je préfère la vie en France, c’est plus agréable, surtout que la Normandie est vraiment la région dédiée au cheval. Quand j’étais en Allemagne, j’étais juste derrière la frontière Luxembourgeoise, ce n’est pas trop le monde des chevaux … Pour tout ce qui est organisation et rigueur, je préfère l’Allemagne. Et tout ce qui touche au bien être des chevaux, entraînement et formation, je préfère nettement la France. D’ailleurs, souvent les cavaliers vont faire leurs classes en Allemagne pour apprendre rigueur et l’organisation.»
Qu’est-ce qui manque à Luxembourg entraîner pour asseoir son / sa position? On note souvent le manque de mécènes …
VICTOR : «C’est un peu ce que tout le monde pense. Quand je suis arrivée en France, les gens avaient tendance à penser que j’étais «un petit gosse» riche qui pouvait tout s’acheter parce que je suis Luxembourgeois. Ça peut quelque part se comprendre car le Grand-Duché est réputé pour être un pays où il y a de l’argent. Pour le sport équestre, ce n’est pas facile de trouver des sponsors. J’ai quelques personnes qui m’aident, mais ce n’est pas dans les dimensions, ni les besoins du haut niveau.»
Certains cavaliers ont pu établir un système avec un fonds d’investissement derrière eux par le passé … Est-ce que c’est quelque chose qu’on pourrait revoir?
VICTOR : «Oui c’est vrai … (Il réfléchit). Mais je pense que c’est plutôt une exception. Des mécènes, c’est quasiment impossible. Mais trouver des investisseurs, ce n’est pas facile non plus car dans les chevaux, il est difficile de garantir un rendement par an et d’avoir de l’argent qui tombe chaque année. Sans qu’il y ait des accidents avec les chevaux, des blessures … Ce n’est vraiment pas facile. Parfois ça marche super bien, on est content, mais parfois, ça marche un peu moins bien.» Je pense en revanche que si on avait des concours comme les Global Champions Tour (L’un des concours les plus prestigieux au monde, organisé comme un circuit faisant étape dans les villes branchées) ça attirerait un peu du monde. Car il faut bien comprendre que c’est un monde à part, c’est un peu comme la Formule 1. C’est un cirque qui se déplace chaque semaine. J’imagine que si des gens un peu fortunés voulaient investir pour le plaisir, ce serait un peu plus facile.»Un constat sévère que rejoint son petit frère.
BASILE : «Par rapport à l’équitation telle qu’on peut la voir en Allemagne ou en France, où il y a quand même beaucoup de « financiers » ou de sponsors qui aiment le sport. Ici, c’est plus compliqué. Il n’y a pas vraiment cela au Luxembourg, les gens davantage tournés vers le football ou le basketball. On n’a pas encore quelqu’un qui aimerait sponsoriser un ou plusieurs cavaliers. Moi, par exemple, je ne pourrai jamais garder un cheval si je reçois une bonne offre. Ma sœur aussi. Elle est chez François Mathy et si elle a un bon cheval, il est vendu, c’est sûr. Et mon frère, à la fin aussi. Ce sont des éleveurs et on ne peut pas dire non à certaines offres. Ils doivent vendre des chevaux aussi. En Allemagne, Ludger Beerbaum, pour citer un exemple, est accompagné d’une propriétaire (Madeleine Winter-Schulze ndlr) qui n’a même pas envie de vendre ses chevaux. Elle est contente de les avoir et d’aller les voir en concours. On n’a pas cela au Luxembourg. Ce n’est pas vraiment une Nation d’’équitation.»
Le syndicat est aussi peut-être moins risqué, ou plusieurs personnes achètent des parts dans plusieurs chevaux?
VICTOR : «C’est bien, mais de l’autre côté, s’il y a beaucoup de personnes impliquées et qu’il y en a un qui veut récupérer son argent, ça devient compliqué … En tant que cavalier, si on travaille pour un fonds ou quelque chose comme ça, alors on sait que dès qu’on a une offre, il faut vendre.»
Le sport a aussi évolué…
BASILE : «Il y a une quinzaine d’années, on n’avait pas de cavaliers qui montaient au niveau d’aujourd’hui. Que ce soit mon frère, ma sœur, ou encore Christian Weier, il n’y a aucun cavalier qui le faisait. Ça va dans le bon sens!»Mention très bien pour le CSI de Roeser.
En tant que cavalier Luxembourgeois, qui connait bien le Jumping de Luxembourg, couru sur une piste en herbe depuis toujours. Qu’avez-vous pensé de la nouvelle piste en sable?
VICTOR : «Je préfère sur le sable parce que la plupart de mes chevaux sont déferrés. Si cela avait été sur herbe, ça aurait été plus compliqué.»
BASILE : «Je n’étais plus venu à Roeser depuis 2016. Comme je suis vers Munich, on avait toujours un beau national chez nous jusqu’à 1.50m qui tombait en même temps. C’était chouette. Mais je suis vraiment content d’y être allé cette année car c’est un très beau concours. Je suis allé à Munich cette année, je suis allé à Zamorin en Slovaquie, à Gorla Minore, à San Giovanni. Je connais beaucoup de concours mais Roeser est vraiment pour moi l’un des plus beaux concours en Europe. C’est fait avec tellement de passion, de cœur. Ils veulent vraiment que tous les détails soient parfaits et ça, on ne le voit quand même pas souvent. Les concours maintenant sont certes beaux mais on voit qu’ils sont plus dans l’idée de l’argent.»
Comment avez-vous trouvé les parcours proposés, notamment leur technicité?
VICTOR : «J’ai trouvé les deux premiers jours un peu difficiles. Les deux premières Ranking étaient compliquées, les chevaux étaient un peu dans le rouge. Il ( Le chef de piste) n’a peut-être pas trop pris en compte le dénivelé de la piste qui est quand même prononcé. Le jeudi, j’étais le seul double sans faute, ce qui est quand même un peu rare dans les Ranking 1.45m des CSI 3 étoiles. Le deuxième jour, c’était un peu le même problème. En revanche, je pense que le Grand Prix de dimanche était super, c’était un bon parcours où je suis sorti avec un petit quatre point à la fin.»
BASILE : «Les deux premiers jours, ce n’était pas trop haut mais très technique, ce qui était un peu difficile avec mon cheval car il n’est pas le plus simple à monter. Le troisième jour, ce n’était pas forcément technique mais très haut et beau à monter.»
Vous communiquez un petit peu avec les autres cavaliers du moment …
VICTOR : «Je suis beaucoup en contact avec mon frère et ma sœur. On a parfois des chevaux ensemble ou des chevaux que j’ai mis chez mon frère. On parle évidemment de chevaux et de donc on est beaucoup en contact. Et avec les autres cavaliers luxembourgeois, régulièrement aussi, mais pas chaque semaine.»
Qu’est-ce qui manque au Luxembourg pour en faire une Nation plus forte et qui compte dans le paysage des sports équestres?
VICTOR : «Le gros problème que j’ai, par exemple en France, est d’avoir l’accès aux concours. Les pays «s’en foutent un peu» du Luxembourg. Ce n’est pas une Nation importante. En France, il y a un quota réservé aux cavaliers de la Nation qui organise le concours. Si on prend par exemple ceux de Saint-Tropez ou de Valence (deux CSI quatre ou cinq étoiles ndlr), il y a un certain nombre de cavaliers qui sont invités par le sélectionneur, les autres sont invités par la Ranking. Le seul moyen pour moi d’accéder aux gros concours, c’est par la Ranking (le classement). Je dois tout le temps courir, courir pour pouvoir monter dans la Ranking et ainsi pouvoir avoir accès à ces beaux concours quatre et cinq étoiles. Dans le pays, il y a des écuries, il y a beaucoup de chevaux pour le loisir, mais pour le sport, il y en a moins. Je pense que c’est une question de coûts aussi. Si le jeune veut monter et que les parents n’ont rien à voir avec les chevaux, je comprends que ce soit un investissement. Je ne sais pas comment ça se passe dans les autres pays, s’il y a des aides ou quelque chose comme ça. Mais si l’enfant veut monter, il faut acheter un poney, il faut le van, le petit camion, le matériel, les concours…il faut parfois prendre des congés. »
Avec la saison que vous venez de faire, quels sont les objectifs désormais pour continuer sur votre lancée?
VICTOR : «L’objectif est d’arriver dans le TOP 100 début 2022, vers février- mars. Puis les championnats du monde l’année prochaine. Il faudra voir quels chevaux j’aurai, s’il y en a deux ou trois en forme pour pouvoir accéder un peu aux beaux concours et si j’ai la chance de monter dans le classement et d’avoir des invitations. Cette année, ça a vraiment bien marché. Par exemple, ma sœur tourne depuis un moment autour du TOP 100 et elle a du mal à arriver dans les cinq étoiles. Je crois qu’elle a dû en faire deux ou trois en cinq ans.»
Il y a quelques cavaliers étrangers qui sollicitent pourtant le Luxembourg pour monter…
VICTOR : «C’est sûr que c’est plus facile en tant que cavalier luxembourgeois pour accéder aux deux étoiles. Mais pour arriver dans les quatre ou cinq étoiles, c’est un désavantage. Nous sommes tous partis. Ma sœur, mon frère et moi. Si on veut viser une carrière sportive, ce n’est pas au Luxembourg qu’on va la commencer, c’est un peu ça le problème.
Les JO 2024 à Paris, c’est jouable?
VICTOR : «C’est un rêve. J’aimerais y aller mais en tant que Luxembourgeois, il y a aussi des systèmes de qualifications qui sont assez compliqués. Je vous mentirais si je disais que je sais comment faire mais c’est assez difficile. Parce qu’on n’a pas d’équipe, donc le seul moyen est de se qualifier en individuel. Et vu qu’on est dans une zone avec la France, l’Allemagne, la Belgique et tous les bons pays, être sélectionné en individuel pour les Jeux Olympiques me paraît relevé.»
BASILE : «Je ne connais pas les qualifications pour. Si on voulait monter comme Nation, il faudrait déjà qu’on ait une équipe l’année prochaine aux Jeux Mondiaux. Peut-être en individuel, l’une ou l’autre individualité pourra le faire mais je pense que pour y aller en équipe, ce sera très difficile. Les JO, c’est beaucoup plus difficile que les championnats du monde où c’est quand même plus facile pour se qualifier.»
VICTOR: «J’ai une invitation pour la Coupe du Monde à Madrid qui a lieu fin novembre. C’est un peu le «highlight» de cette fin d’année. Si ça se passe bien en Espagne, on verra si je peux continuer, si j’ai d’autres invitations pour des cinq étoiles en hiver ou pas. Nous partons au Portugal faire la tournée de Vilamoura et nous y resterons sept semaines. De là, après la dernière semaine du concours portugais, nous nous rendrons à Madrid. Je prends une douzaine de chevaux. Comme ils sont tous déferrés, je prends un piquet la première semaine, les autres seront dans une écurie à côté au pré et je changerai chaque semaine. Comme ça, les chevaux restent frais, je ne tire pas dessus. S’il y a encore des concours derrière et que je fais des bons résultats, les chevaux sont toujours frais et je peux continuer encore.»
BASILE :« Je ne sais pas exactement. Peut-être que j’irai à San Giovani en Italie. Je préfère monter à l’extérieur, je ne suis pas très concours Indoor. Je ferai peut-être un pause en novembre et décembre, et je recommencerai en début d’année en Hollande, en Belgique et en Italie.»
Qu’est-ce que vous appréciez chez votre frère? Dans vos équitations respectives?
VICTOR : «Il est très élégant. Il est styliste à cheval. Le seul truc qui lui manque peut-être pour l’instant, ce sont des bons chevaux pour accéder un peu aux bons concours. Il lui manque le cheval pour pouvoir lancer sa carrière à haut niveau. Maintenant, j’ai changé de système. Je suis plus dans le système français maintenant et c’est peut-être ce qui nous différencie maintenant dans l’équitation aussi.»
BASILE : «Sa légèreté, tout a l’air tellement facile. Il a beaucoup appris l’année dernière et cette année. Juste en s’entraînant avec Michel Hécart, on voit une grande différence dans son équitation. Il est beaucoup plus confiant. Il sait ce qu’il doit faire. Dans le Grand Prix de Roeser, il a fait une toute petite faute mais niveau stylisme, il avait plutôt 9.5 points en montant le Grand Prix. Ça avait vraiment l’air d’être un parcours 1.20m»
En tant qu’aîné, quel est le meilleur conseil qu’il vous ait donné?
BASILE : « Croire en soi-même et ne pas faire trop compliqué. Garder tout un peu plus simple. Et il m’a aussi dit qu’il fallait que mes chevaux soient un peu mieux montés sur le plat (sourires).»
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