Plusieurs équipes en bonne posture
La reprise du championnat de façon plus ou moins normale, après deux dernières saisons marquées par des arrêts à répétition, est déjà l’une des raisons d’un possible changement dans la hiérarchie du handball luxembourgeois. Cette fois-ci, c’est reparti pour de bon. Du moins, on l’espère. Les nombreux mouvements aussi ont probablement changé la donne et les favoris ont presque tous changé d’entraineur. À commencer par le tenant du titre, le Handball Esch, qui a un peu à la surprise générale, décidé de ne pas prolonger son coach, André Gulbicki, après trois belles saisons passées au club. Même son de cloche du côté des autres prétendants. Berchem a vu son entraineur, Alexandre Scheubel, ne pas prolonger au terme de la saison, et après deux années à Differdange, c’est un Sylvain Brosse presque excédé qui a quitté les Red Boys cet été avec le regret de n’avoir remporté aucun titre. Il ne reste alors que Kaërjeng et Dudelange qui ont respectivement conservé Yérime Sylla et Nikola Malesevic à la tête de leur équipe. Les dudelangeois ont choisi la continuité en conservant le coach serbe, en poste depuis 2015. Le principal intéressé le dit, il se « sent bien et sur la même longueur d’onde que les dirigeants ». C’est donc un championnat somme toute chamboulé qui a repris le 11 septembre dernier avec des cadors qui n’ont pour autant, et pour la plupart, pas déçu puisqu’ils figurent aux cinq premières places, comme attendu. Mais certaines écuries ont cependant moins performé quand il s’agissait de battre des adversaires de leur calibre. À l’heure où nous écrivons ces lignes, Kaerjeng n’a par exemple pas encore gagné face à un concurrent direct (deux défaites, face à Dudelange et face à Esch). Differdange et Dudelange, eux, ont concédé une seule défaite, et on réussi à vaincre respectivement Berchem et donc Kaerjeng. Berchem qui, malgré la défaite face aux Red Boys, pointe au deuxième rang, juste derrière… Esch, qui est actuellement sur un sans-faute, et bien parti pour faire la course en tête jusqu’aux play-offs. Sur cinq rencontres disputées, les eschois ont engrangé le maximum de points, déjouant entre autres le piège de Differdange, Kaerjeng ou encore Mersch. S’il est encore impossible de dire qui sera champion avant d’entamer les play-offs, la tendance actuelle va naturellement vers le champion en titre, qui ne laisse aujourd’hui aucune chance à son adversaire.
Mersch a un train d’avance pour la sixième place
Sauf énorme surprise, les cinq premières places du classement sont naturellement « réservées » aux gros morceaux qui ne lâchent que très rarement des points face à des équipes plus modestes. Reste alors un dernier ticket pour arracher l’étape des vainqueurs et à ce petit jeu, il y a deux équipes qui se démarquent par rapport à ses poursuivantes : Mersch et le Standard. La première a atteint les play-offs vainqueurs la saison dernière en devançant la deuxième d’un rien (toutes les deux avaient obtenu trois victoires et concédé six défaite en saison régulière), nous offrant une lutte acharnée pour cette sixième place. Mersch s’impose sans trop de difficulté face aux petites équipes et a même failli créer l’exploit face à Dudelange lors de la troisième journée. Le Standard, lui aussi, ne flanche pas face aux équipes inférieures sur le papier. Mais la confrontation directe entre les deux clubs a donné une première idée de ce que pourrait être l’issue de ce duel. Jouée le 3 octobre dernier, celle-ci s’est terminée sur un score de 34-28 en faveur des merschois, qui ont surclassé les joueurs de la capitale. Un bon pas de fait dans l’optique d’une sixième place si précieuse. Avec une éventuelle cinquième place en ligne de mire ?
Un maintien en ligne de mire pour les derniers
Un de ces deux équipes participera donc aux play-offs du maintien à partir du début de l’année 2022 en compagnie de trois autres écuries. Si le CHEV Diekirch aurait pu faire partie de la lutte pour la sixième place, les hommes d’Ivo Isevic ont déçu dans ce début de championnat en s’inclinant notamment face au Standard et en concédant le nul face à Rumelange. Même sentiment pour Schifflange et Rumelange, qui n’y arrivent toujours pas cette saison. Les rumelangeois n’ont, en dehors de leur match nul face au Standard, connu que des défaites. Pour les schifflangeois, ce n’est guère mieux puisqu’ils n’ont pas engrangé le moindre point dans ce championnat malgré des performances pas aussi ridicules qu’on ne pourrait le penser face aux équipes en tête.
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