Comment analysez-vous la défaite lors de ce premier match de la finale ?
Ce n’est pas évident. En sortant du terrain, je pensais qu’on avait fait un bon match… Mais j’ai regardé les stats plus tard et je me suis rendu compte qu’il y avait plein de choses que l’on avait pas bien faites. On termine à 39% à deux points, c’est beaucoup trop faible. On n’a pas assez joué collectivement. Ils ont été largement supérieurs au rebond… Dans ces conditions, c’est compliqué. On n’a également pas assez contenu leurs américains, avec Taylor notamment, qui fait un match énorme. A eux, ils marquent plus de 60 points… Dino Ceman a aussi été très fort en défense sur Jarvis et Bobby.
Jimmie Taylor a en effet fait un match énorme. Le T71 doit-il sa victoire à cette performance individuelle ?
Honnêtement, oui. Même si c’est un sport collectif… Aucun autre joueur de Dudelange n’a marqué plus de neuf points. Si Taylor n’inscrit pas ses 37 points, le match est différent. C’est vraiment lui qui leur offre cette victoire.
La rencontre a longtemps été serrée. Quand bascule-t-elle pour de bon ?
Dans le deuxième quart-temps, on leur court après et ils ont un avantage de 17 points à un moment. Notre entraîneur nous a motivés pour qu’on continue d’attaquer. On a lors mis quatre shoots à trois points en quelques minutes pour atteindre la mi-temps avec un retard de seulement 5 points. Comme quoi, les choses vont très vite en basket… Mais on s’est un peu endormis ensuite et ils nous ont pris de court. On a eu quelques pertes de balles dommageables également. On a eu du mal à mettre du rythme offensivement. En somme, la meilleure équipe a gagné ce match.
Votre coach a déclaré après le match que vous aviez manqué de collectif. C’est pourtant une de vos forces cette saison. Pourquoi là, cela n’a-t-il pas fonctionné ?
Cela arrive… Jarvis est un des meilleurs scoreurs du championnat. Là il a un peu forcé quelques tirs. Bobby fait un bon match, à 25 points… Mais on a été trop statiques. On est peut-être arrivés avec un peu trop de confiance, le fait de jouer à la maison sûrement. On a trop forcé notre basket.
Le deuxième match est déjà mercredi soir à Dudelange… Dans quel état d’esprit êtes-vous avant la suite de ce choc ?
On n’a pas trop le temps de réfléchir, ni de faire de gros changements. On fait quelques petits ajustements à l’entraînement. Mais franchement, après nos sept défaites d’affilée en début d’année, personne ne nous voyait arriver ici… On reste humbles. On joue match après match. On est motivés et on prend ce deuxième rendez-vous comme une revanche. A la fin, il n’y a que dix points d’écarts… Si on élève tous un peu notre niveau de jeu et que l’on contient mieux Taylor, alors on peut gagner.
Comment allez-vous faire pour contourner leur grosse défense ?
En faisant circuler davantage le ballon et en étant plus mobiles en attaque. On doit trouver des mismatch, des solutions lorsqu’ils verrouillent Jarvis ou Bobby.
Le match se jouera cette fois-ci à Dudelange. Est-ce que cela change beaucoup de choses pour vous de jouer devant votre public ou non ?
Je ne crois pas. Les dernières années, on a joué parfois avec du public, parfois sans. Jouer devant son public peut-être à la fois être stimulant, mais pousse aussi à forcer notre jeu sur le dernier match, on voulait peut-être trop gagner, trop vite. Et puis un public contre nous, à l’extérieur, personnellement ça me motive beaucoup aussi !
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