Comment vous sentez-vous en ce début de saison ?
Plutôt bien. J’ai fait un bon hiver d’entraînement. Mon premier tournoi s’est déroulé au Portugal en février, j’ai fini 40e sur 110. C’est pas mal, même si j’ai le potentiel pour faire mieux. J’ai fait mon deuxième tournoi en Italie la semaine dernière et j’ai terminé 78e sur 110. Le deuxième tour m’a coûté mon tournoi, j’ai rencontré des problèmes techniques. Mais je me sens bien, je progresse.
Quels objectifs vous êtes-vous fixés cette année ?
Un Top 80 au mérite français. Là, je suis 141e. J’aimerais également finir dans le Top 15 d’un grand tournoi européen. Et évidemment, continuer à m’améliorer, progresser, essayer d’être régulier dans les grands tournois. Mon but est de devenir professionnel fin 2023.
Quelle est votre prochaine grosse échéance ?
Dans deux semaines, je participe aux internationaux de France à Chantilly, il s’agit du prochain gros rendez-vous. Fin juin, j’ai le Championnat d’Europe à Valence, et là, on parle certainement de l’événement le plus important de l’année. J’aimerais aussi beaucoup représenter le Luxembourg au Championnat du monde, fin août début septembre, mais là, ce n’est pas moi qui décide et qui fais l’équipe…
Quel est votre golf préféré au Luxembourg ?
Celui où je joue depuis que je suis petit, Kikuoka. C’est le meilleur golf du pays.
Et au niveau mondial ?
Le Royal Portrush au nord de l’Irlande, la nature environnante est vraiment incroyable.
Vous aviez changé de coach fin 2021 et aviez déclaré que sa vision vous apportait beaucoup, notamment sur le jeu long. Qu’avez-vous travaillé d’autre avec lui ?
On fait beaucoup d’efforts pour que je sois plus régulier. Depuis que je travaille avec lui, je comprends mieux le golf. Cet hiver, on a mis l’accent sur le petit jeu. À l’entraînement, je sens déjà que j’ai progressé. Mon jeu long est au top, je me sens très bien à ce niveau-là. La priorité est vraiment d’améliorer le petit jeu qui me fait perdre encore trop de points en tournoi.
Vous déclariez en septembre dernier penser aux services d’un coach mental pour évoluer sur cet aspect. Où en êtes-vous ?
Je suis au Comité olympique et au LIHPS, et ils nous proposent les services de coachs. J’ai commencé depuis deux mois avec Alain Massen et, pour l’instant, c’est plutôt bien. On en est encore au début, mais ça me plaît.
Vous réaffirmiez à l’instant votre souhait de devenir pro, fin 2023. Que vous manque-t-il encore pour atteindre ce rêve ?
Il faut surtout que j’améliore le petit jeu. Concernant le jeu long, j’ai la distance et le niveau pour le monde professionnel. Il faut que je sois plus régulier en tournoi également.
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