Christophe Ney : « On jouera notre chance à fond ! »

Heureux de la qualification de l’Arantia Larochette pour les playoffs, le coach Christophe Ney travaille sans relâche pour améliorer le fond de jeu de son équipe et tenter d’aller titiller les cadors de ce championnat pour le titre. Cette deuxième qualification consécutive permet en tout cas à son groupe d’engranger de l’expérience.

Le week-end dernier, vous êtes passés par toutes les émotions en perdant d’abord face au Telstar (74-75), puis en battant Contern chez eux (74-91). Une victoire qui vous qualifie pour les playoffs. Racontez-nous ce grand écart émotionnel.

On a beaucoup de mal depuis la reprise avec de nombreuses absences, notamment à cause du Covid. Du mal à retrouver le ryhtme qu’on avait en début de saison. Contre le Telstar, on a toujours un peu de mal. C’est une équipe compliquée à jouer, ils savent ce qu’ils font, leurs Américains sont bons. En attaque surtout, on n’était vraiment pas à notre niveau… Dimanche contre Contern, on s’est mis la pression pour ce match qui pouvait nous qualifier pour les playoffs. En attaque, c’était pas mal, mais on a eu des petits soucis en défense en début de rencontre. En deuxième mi-temps, on a ajusté ça et on est sorti avec plus d’énergie et on est parvenu à combler notre retard. Dans le dernier quart-temps, on a trouvé le bon joueur au bon endroit et au bon moment à chaque action, ce qui nous a permis de finalement l’emporter.

Voilà un objectif atteint avec cette qualification pour les playoffs. Quel est le prochain ?

Maintenant, il reste deux matchs à jouer. On va essayer de gagner les deux pour finir le plus haut possible. On ne sait pas trop à quelle place on va terminer avec tous les matchs en retard. On joue Heffingen le 12 février, c’est le derby, un match qu’on veut absolument gagner. Il restera ensuite le dernier match de saison régulière et notre demi-finale de coupe le 9 mars contre l’Etzella.

Quelles sont les qualités qui, depuis le début de la saison, vous ont permis de vous qualifier pour ces playoffs?

On a bâti une défense agressive, on a des joueurs athlétiques qui mettent la pression sur l’adversaire. Et on a la chance d’avoir une stabilité au niveau de l’effectif, avec quasiment la même équipe que l’année dernière. C’est un avantage par rapport à d’autres équipes. Offensivement, on essaye de jouer beaucoup en contre-attaque et d’améliorer notre fond de jeu, de trouver le bon joueur au bon endroit et au bon moment.

Quelle est la priorité, désormais, dans les semaines qui viennent ?

Gagner les deux matchs restants sur cinq semaines. Cela nous laisse du temps pour travailler le fond, tactiquement. On va pouvoir aussi réintégrer les joueurs qui étaient absents et essayer de retrouver des automatismes, bosser les détails, les points faibles. C’est plus facile de le faire quand on a du temps comme ça que les semaines à double match où on a tendance, peut-être trop, à se focaliser sur l’adversaire.

Vous pensez pouvoir lutter pour décrocher le titre ?

Tout le monde sait que c’est assez ouvert cette année. Nous, on a du mal contre certaines équipes… On espère d’ailleurs ne pas tomber sur elles dès le premier tour ! Mais tout le monde a envie de gagner le titre évidemment. Même si l’objectif initial de notre début de saison, c’est d’améliorer notre fond de jeu et de nous qualifier pour les playoffs pour la deuxième année consécutive. Mais on jouera notre chance à fond !

Qu’est-ce qu’il vous manque encore pour passer un cap supplémentaire ?

L’expérience surtout. On n’est pas habitué à jouer les gros matchs à enjeu, en playoffs notamment. On doit encore travailler le fond de jeu, les prises de décision dans les moments clés du match, et que tout le monde soit capable de prendre ce type de décisions, pas seulement deux ou trois leaders.

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