Si le Basket Esch était une tornade il aurait tout d’abord, tout emporté sur son passage du côté de René Hartmann, puis il aurait faibli en un souffle minime. De la tête et des épaules, les hommes de Franck Mériguet ont commencé par dominer le débat. Les Dudelangeois ont été asphyxiés par leur vis-à-vis dès l’entame de la partie. La faute à un collectif eschois impressionnant de maitrise. Rodenbourg, Mac Rugg et les frères Biever ont fait très mal dans leurs entreprises offensives. Si bien qu’à la 14ème minute, les visiteurs ont creusé un écart qui semble déjà fatidique (21-38). Le groupe de Tom Schumacher prend de gros coups sur la tête face à la réussite de leur adversaire. Mais au retour des vestiaires, les gars de la Cité du Fer reviennent métamorphosés et refont leur retard. Mieux, grâce à une série impressionnante de 21 à 2, ils passent devant leur adversaire. La machine est lancée est se montre inarrêtable sous les coups de butoirs de Greenwood et Taylor (69-56, 35e). Les locaux l’emportent finalement 89 à 73. Avec ce succès précieux, le T71 s’offre un match décisif face à leur rival eschois et peut toujours espérer se qualifier pour la finale des playoffs. Et ainsi conserver son titre.
Steinsel continue d’impressioner
Dans l’autre partie, l’Amicale continue d’impressionner en sortant du dernier carré l’historique Etzella. Les hommes d’Etienne Louvrier n’ont pas eu la tâche rendue facile par les Nordistes qui ont remporté haut la main le premier acte (27-15). Mais Jarvis Williams et ses collègues se sont ensuite réveillés pour justifier leur nouveau statut d’équipe « poil à gratter ». Dans le second quart-temps, les résidents du Hall Omnisports Alain Marchetti se sont arrachés pour infliger un 31-15 à leur vis-à-vis. Au retour des vestiaires, sous l’impulsion du capitaine Bob Melcher, les Jaunes et Mauves continuent d’imprimer le rythme de la rencontre. En face, le duo américain Hudson-Mallory (54 points à eux deux) n’abdique pas et maintient leurs coéquipiers en vie. Sans parvenir toutefois à passer devant Steinsel qui s’offre le scalp d’Ettelbrück après avoir fait chuter la Résidence au tour précédent. Les hommes d’Etienne Louvrier sont en finale et attendent patiemment que leur futur adverse se qualifie pour les affronter. En tout cas, le message est bien passé, il ne sera pas aisé de les faire chuter.
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