Quand on est la suite de jeux aussi culte que Doom et Doom 2, forcément on a la pression mais quand Doom 3 débarque en 2004 bien décidé à nous claquer le beignet, c’est à nous qu’il va nous la foutre… la pression !
Suivis de prêt dès son annonce par tous les fans de la franchise qui n’attendent qu’à en découdre avec les monstres des enfers, ce troisième épisode va en décontenancer plus d’un en proposant un jeu lorgnant plus vers l’ambiance et l’horreur que sur l’action bourrine… Étonnant quand on s’appelle Doom quand même ! Pourtant les nouvelles aventures du space marine marqueront quand même les esprits grâce notamment à une réalisation de folie largement mise en avant dans les magazines et sur les sites spécialisés. Oui Doom 3 n’était plus un fast FPS ultra bourrin et partait plus volontier dans le survival horror mais Doom 3 nous angoissait en nous plongeant dans un cauchemar boosté à l’id Tech 4 moteur maison qui faisait des merveilles surtout dans la gestion de l’éclairage qui pouvait se calquer en temps réel sur ce qui se passait dans le jeu. Grosse sensation lors de son arrivée sur PC, le jeu de John Carmack était peut être trop classique dans son ensemble et différent de ces prédécesseurs, il n’en restait pas moins une belle baffe visuelle qui nous transposait au cœur de l’angoisse.
Si Microsoft a marqué des points en arrivant sur le marché des consoles avec la (grosse) Xbox, c’est véritablement avec la Xbox 360 qu’ils s'imposent sérieusement dans nos salons… et Gears of Wars est sûrement l’un de ses plus beaux représentants. Développé par les équipes du studio Epic Games, GoW est clairement LA vitrine de la console (et du moteur Unreal Engine 3) au moment de sa sortie à la fin de l’année 2006. Exclusif à la console de Bill Gates, les aventures de Marcus Phoenix et des Gears a droit à une campagne marketing digne d’un gros film d’action hollywoodien (Ils iront jusqu’à créer un superbe trailer pour les salles de cinéma) et s'imposent rapidement comme un indispensable que l’on ressort sans hésiter pour en mettre plein les yeux à ses potes. Certes, il faut adhérer au design tout en muscle de ses héros ultra bad ass et accepter de vivre un ride 100% action mais l’ensemble était tellement fou, spectaculaire et rythmé que l’on oubliait les quelques défauts de cette vitrine technologique de la 360 qui fêtait sa 1ère année d'existence avec panache. Enorme succès, Gears of War lance la mode des TPS utilisant le cover shooting qui va régner sur la génération Ps360. Une claque, une vraie.
Dans la catégorie des jeux qui te permettent de savoir si ton PC était une bête de compétition voici Crysis, FPS de haute volée qui mettait à genoux les configurations les plus folles… même plusieurs mois après sa sortie. Grâce à leur moteur CryEngine 2 et à l’utilisation de DirectX 10 les techos de chez Crytek ont fait baver plus d’un joueur rêvant de se balader sur l’énorme zone de jeu proposée par ce titre hors norme. Impressionnant techniquement, Crysis était heureusement aussi très efficace dans son gameplay qui mélangeait infiltration et action bien bourrine. Titre culte, Crysis continue encore aujourd’hui de faire parler de lui et de flatter la rétine grâce au récent portage qui vient de débarquer sur Ps4, Xbox et même Switch. Une compilation comprenant la trilogie est aussi prévue à la fin de cette année.
Dans la catégorie démo technique qui s’est un peu foutue de notre poire, voici Watch Dogs et sa présentation de l’E3 2012. Alors que Xbox One et Ps4 ne sont pas encore disponible sur le marché, Ubisoft veut montrer le futur lors de sa conférence au travers de l’incroyable présentation de son projet Watch Dogs. Le temps d’une démo techniquement incroyable les joueurs du monde entier retiennent leur souffle tout en rêvant de jouer à ce titre sur leur console nouvelle génération… mais la réalité sera tout autre. Largement downgradé pour tourner correctement sur les machines de Microsoft et Sony, Watch Dogs 1er du nom fera grincer les dents les gamers qui hurleront à l’arnaque sur les réseaux sociaux poussant Ubi à s’excuser et à se remettre en question pour la présentations de ses prochains blockbusters lors de ses prochaines conférences. Le jeu lui sera malgré tout un succès commercial dont la seconde suite vient d’accompagner la sortie des Xbox Series et de la Ps5.
Si le savoir faire des génies de Naughty Dog n’était plus à démontrer, il est toujours bon de se prendre une piqûre de rappel… surtout quand elle est de la qualité de cet Uncharted 4 ! Supervisé par les créateurs de l’unanimement salué The Last of US, les nouvelles aventures de Nathan Drake vont tout emporter sur leurs passages grâce à une histoire toujours mieux raconter, à un sens de l’aventure encore plus maîtrisé mais aussi et surtout à une réalisation tout simplement grandiose qui laissée sur le côté tout ce qui existait sur console à ce moment là. Avant même sa sortie le tout le monde bavait sur le moindre extrait de ce titre qui allait imposer définitivement la Ps4 comme la console proposant les exclusivités les plus folles à une période où Microsoft avait bien du mal à relever la tête avec sa Xbox One. Sorte de maxi best of de la franchise, Uncharted 4 ne surprend que très rarement, mais enchaîne moments intimistes et morceaux de bravoures spectaculaires avec un sens du rythme et de la démesure digne des meilleurs films d’aventures auxquels il emprunte d’ailleurs beaucoup. 5 ans plus tard, il reste toujours aussi impressionnant tenant la dragée haute à beaucoup de AAA plus récents que lui.
Terminons cette sélection avec le retour gagnant de la simulation de pilotage Flight Simulator qui vient tout juste d’arriver sur Xbox Series X et S après un passage remarqué sur PC en 2020. Que l’on soit ou non adepte de cette franchise, il est impossible de nier l’incroyable travail abattu par les équipes de Asobo Studio pour la faire revenir en état de grâce. Mélangeant différentes technologies pour parvenir à représenter notre belle planète dans son plus bel écrin, Flight Simulator est tout simplement splendide et nous propose un rendu à couper le souffle sur terre comme dans le ciel. Jamais nous n’avions vu des paysages avec un rendu aussi photoréaliste, nous avons vraiment l’impression d’y être et de pouvoir profiter des plus beaux sites du monde en pilotant notre avion. Libre, le joueur peut aller où bon lui semble (oui même au-dessus de chez lui) pour profiter de cette expérience unique qui n’a aucun équivalent sur le marché actuellement. À essayer au moins une fois, vous ne serez pas déçu du voyage.
Voilà notre dossier sur les jeux qui mettent de belles grosses claques se termine mais comme nous savons que de nombreux autres titres (Quake, Myst, Unreal, Aladdin etc…) mériteraient de figurer dans cette liste et que vous avez surement envie de hurler que c’est la honte de ne pas avoir cité votre chouchou, nous vous proposons de nous glisser en commentaire votre top des plus grosses claques graphiques jamais prises dans votre vie de joueuses ou de joueurs. En attendant, portez-vous bien et à bientôt de nouveaux dossiers.
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