Qu’avez-vous ressenti au moment de ces deux victoires de Victor à Göteborg et à
Paris ?
Je n’étais pas à Göteborg, donc ce n’est pas pareil quand on n’est pas sur place. Par
contre, j’étais à Paris et ça a été beaucoup d’émotion… J’ai encore des frissons quand
j’en parle. Voir son fils arriver au plus haut niveau comme ça… On peut dire qu’il a
brûlé les étapes !
Que signifient ces deux titres prestigieux pour sa carrière ?
Cela signifie qu’il entre dans la cour des grands maintenant ! Il faut qu’il parvienne à
se maintenir désormais. Mais il est vraiment tout proche du top du top.
Comment analysez-vous la progression de votre fils ces deux dernières années ?
Elle a été très rapide ! Il a progressé avec ses propres moyens au début. Aujourd’hui,
il est dans une écurie de très haut niveau, en Normandie, et ce qui se passe est très
intéressant. Les chevaux ne sont pas tenus, ils vivent une vraie vie de chevaux. Cette
écurie a un grand savoir-faire. Et l’entourage compte. Être au milieu des meilleurs
permet à Victor d’avancer plus vite. Bon, et puis il y a son talent, bien sûr !
À ce stade, faut-il se fixer des limites ou au contraire viser le plus haut possible ?
Il faut viser le plus haut possible ! Comme on dit au loto, 100 % des gagnants ont
tenté leur chance. Ceux qui ne visent pas assez haut le regrettent à la fin de leur
carrière.
Mental Médias SARL
15 Rue Emile Mark
L-4620 Differdange LUXEMBOURG
m : moien@mental.lu