Chris Leesch, étoile montante du monde de la moto d’endurance. Né au Luxembourg, il a découvert sa passion dès l’âge de trois ans grâce à son père, qui l’a initié au motocross. Après une pause, l’appel de l’asphalte a été plus fort, et il s’est tourné vers la vitesse à 19 ans. Aujourd’hui, il est un pilote accompli, ayant brillé sur les circuits les plus mythiques du monde et portant haut les couleurs du Grand-Duché dans une discipline où le mental et la performance collective sont aussi essentiels que la vitesse pure.
Si Chris était une source d’inspiration...
Il serait son père, son premier modèle et guide dans le monde du sport moto. « Mon père est mon héros, c’est lui qui m’a emmené dans cet univers. » Mais il serait aussi Casey Stoner, le double champion du monde de MotoGP qui l’a toujours fasciné par son talent brut et sa capacité à dominer ses adversaires.
Si Chris était une discipline moto…
Il serait l’endurance. « C’est une discipline unique où les courses durent 8, 12 ou 24 heures, avec trois pilotes qui se relaient sur une seule moto. C’est un parfait équilibre entre performance individuelle et travail d’équipe. » La réussite ne dépend pas que du pilote, mais de toute une écurie qui veille à l’optimisation de la machine et de la stratégie. L’endurance est une affaire de minutie et de résilience, où chaque détail compte et où la moindre erreur peut coûter cher.
Si Chris était un moment de sa carrière…
Il serait son rêve devenu réalité : « Pouvoir être pilote professionnel est une immense fierté, c’est la concrétisation d’un rêve que je pensais hors de portée. » Mais il serait aussi ses podiums prestigieux : 2e du championnat du monde d’endurance Superstock en 2024, des performances aux 24H du Mans et au Bol d’Or, ainsi que son titre au championnat d’Espagne. « Chaque ligne droite, chaque virage pris au millimètre sur ces circuits mythiques sont autant de souvenirs gravés dans ma mémoire. »
Si Chris était un obstacle…
Il serait la détermination face à l’adversité. « Venir du Luxembourg est un véritable challenge. Pas d’infrastructures pour s’entraîner, une visibilité réduite. Mais paradoxalement, c’est aussi un avantage : moins de concurrence directe. » Cette singularité lui a permis de tracer sa propre route sans se comparer aux autres. Il doit sans cesse repousser ses limites et trouver des solutions alternatives pour s’améliorer et rester compétitif.
Si Chris était une double vie…
Il serait pilote professionnel en saison et project manager l’hiver. « D’ailleurs, dans le paddock, on me dit souvent de retrouver mon bureau… », plaisante-t-il. Cette double casquette lui permet d’avoir une stabilité en dehors des circuits, un équilibre essentiel. La rigueur de son métier en hiver se retrouve dans sa préparation physique et mentale, indispensable pour affronter une saison intense.
Si Chris était une machine…
Il serait sa fidèle Honda 1000 CBR-R. « Je vais entamer ma cinquième saison sur cette moto, avec le soutien de la team RAC41 DAFY. » Une complicité forte s’est forgée entre l’homme et la machine. La moto est une extension du pilote, un partenaire de confiance avec lequel il doit fusionner pour atteindre la perfection sur la piste.
Si Chris était un sacrifice…
Il serait l’égoïsme nécessaire à la compétition. « Je manque des moments familiaux, j’impose un stress constant à mes proches. Ce sport est dangereux. Mais je ne le vois pas comme un sacrifice : c’est ma manière de vivre pleinement. » Il tient à remercier chaleureusement sa famille pour leur soutien sans faille. Derrière chaque exploit, il y a une famille qui vibre, tremble et soutient sans relâche.
Si Chris était un objectif…
Il serait une victoire aux 24H du Mans et un titre mondial. « Je suis revanchard. Je veux aller chercher ce titre mondial que je touche du doigt depuis deux saisons. » 2025 sera l’année de la conquête. « Chaque entraînement, chaque course est une pierre supplémentaire posée sur le chemin de cet objectif ultime.»
Si Chris était une épreuve…
Il serait les 24H du Mans, « l’événement mythique de ma discipline. » Une course où le physique et le mental sont mis à rude épreuve. Un véritable défi où la nuit, la fatigue et l’imprévu deviennent des adversaires à part entière.
Si Chris était un circuit…
Il serait Spa-Francorchamps. « Un circuit époustouflant et exigeant, une véritable aventure. » Son tracé sinueux, ses virages techniques et sa météo imprévisible en font l’un des terrains de jeu les plus exaltants du monde de la moto.
Si Chris était une musique…
Il serait « Kickstart My Heart » de Mötley Crüe, pour se motiver avant une course. Un hymne à l’adrénaline et à l’énergie brute, qui accompagne ses préparations et ses moments de pure intensité sur la piste.
Si Chris était un conseil…pour les femmes motardes comme moi
Il serait un encouragement aux femmes motardes. « Ne pas avoir peur ! Certaines surpassent les hommes sur la piste. C’est un sport dominé par la testostérone, mais avec une bonne préparation physique, tout est possible. Lancez-vous ! » Il est convaincu que la moto n’a pas de genre et que la passion, la technique et la détermination peuvent briser toutes les barrières.
Chris Leesch, l’incarnation de la détermination et de la passion. Une chose est sûre : le pilote luxembourgeois n’a pas fini de faire parler de lui sur l’asphalte mondial.
Texte : Sandrine Wesquy
Mental Médias SARL
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