Journal de voyage à Tbilissi au coeur de la délégation des Roud Léiwen pour leur conquête de l’Euro.
Mardi 19 mars 2024.
Le week-end n’était pas encore achevé que la préparation pour le match historique face à la Géorgie commençait. Dès dimanche à 16h, le stage de nos internationaux débutait à l’hôtel Leweck avec un premier entraînement, suivi le lendemain de deux autres mises en place.
Au programme de ce mardi 19 mars, un nouvel entraînement matinal avant le départ tant attendu. À 12h30, les 25 de la liste de Luc Holtz (les 24 sélectionnés pour la demi-finale et l’éventuelle finale de barrages accompagnés de Danel Sinani, qui doit secrètement espérer ne pas jouer la semaine prochaine, ce qui serait synonyme de victoire face aux Croisés) embarquaient à bord du Boeing 737-800 de la AlbaStar affrété spécialement par la FLF pour le déplacement de l’équipe nationale.
À son bord, 20 membres de la délégation, les 25 joueurs et 11 journalistes, pour un voyage de plus de 4 heures survolant toute l’Europe. À la demande du sélectionneur, aucune interview de joueurs : une façon de les laisser se concentrer au maximum avant le match capital de jeudi. Les visages sont tendus pour certains, souriants pour d’autres.
À mi-chemin, Luc Holtz improvise un point presse en plein vol. À une question sur le décalage horaire (il est trois heures de plus en Géorgie qu’au Luxembourg) il déclare avoir décidé que tous ses hommes resteraient sur l’heure grand-ducale pour maintenir au maximum le rythme habituel : le petit déjeuner sera pris à 11h heure locale, et la rencontre se déroulera donc pour les organismes comme un match d’après-midi. Luc se montre très confiant sur l’état de forme de ses joueurs, et notamment de Mathias qu’il estime prêt à 100%. Il réagit également sur la nomination de l’arbitre espagnol, le même que pour lors de la confrontation face à la Slovaquie, choix qu’il juge pour le moins « curieux ». Mais il ne se cache pas derrière les détails et sait que ce sera avec le ballon que les onze Lions Rouges devront faire la différence. D’ailleurs il a passé une bonne partie du vol à peaufiner la tactique, analysant jusqu’au dernier moment le jeu de transition des Géorgiens.
L’avion atterrit dans la nuit noire, les esprits s’isolent, en quête de concentration et d’une bonne étoile. Le dîner est pris dans les salons fastueux du grand Marriot Hotel (თბილისი მარიოტი) en plein centre de la capitale. Le sommeil sera probablement difficile à trouver, mais l’odyssée ne fait que commencer.
Marco Noel
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