Quelle analyse fais-tu de votre match aller face à The New Saints ?
On sort un peu déçu du match, parce qu’avec ce qu’on avait montré contre Bratislava, on pensait
qu’on aurait pu faire mieux. On est bien rentré dans le match, mais au fur et à mesure, on a perdu le fil, la possession, on a plus subi que d’habitude, donc ça a été plus compliqué que prévu. C’est une double confrontation, donc il y a la place pour faire beaucoup mieux au match retour pour gagner ce match et se qualifier.
Le Swift a semblé en difficulté dans la gestion de la profondeur. Comment l’expliques-tu ?
Je pense que les adversaires nous ont bien analysé et ont appuyé sur les points où on est
perfectible. Les longs ballons dans le dos nous ont fait mal. Skenderovic s’est blessé, ça nous a
fait mal aussi. Même si son remplaçant a fait ce qu’il fallait, ce sont de nouveau automatismes à
trouver.
Pourquoi avez-vous reculé après l’ouverture du score ?
On a moins réussi à ressortir nos ballons. L’adversaire a fait un bon pressing, on a eu une moins
bonne maitrise. La longueur du terrain, la surface synthétique, on n’a pas l’habitude. Ce ne sont
pas des excuses, mais simplement un facteur à prendre en compte. On doit bien analyser ce
match pour trouver des solutions pour le match retour et avoir plus de maîtrise.
Davis Spruds, Jaime Simões et toi-même avez failli être exclus. Y a-t-il eu une mauvaise
gestion des émotions sur la fin ?
Je pense que ce sont des faits de match. Je savais qu’il fallait que j’évite de faire trop de fautes à
la fin, mais ça fait aussi partie de mon jeu. On ne se laisse pas faire, on a du caractère. Si Jaime
ne ceinture pas le joueur qui part au but et qu’on encaisse le deuxième, on lui aurait reproché de
ne pas avoir fait faute. C’est limite, mais ça fait partie du jeu.
Tu étais blessé pour le match aller à Bratislava. Comment tu te sens aujourd’hui ?
De mieux en mieux. C’était un peu difficile, parce que la saison dernière, on a travaillé pour jouer
ces matchs et une semaine avant, je me fais une petite élongation au mollet… Avant le match
retour face à Bratislava, je ne me suis pas entraîné pendant deux semaines et j’ai joué
directement. Je ne suis pas encore à 100%. Là, j’ai une semaine de plus dans les jambes et je
sens que je reviens plutôt bien, mais je sais que je peux faire encore mieux. Je ne suis pas
mécontent, mais je sais que je peux apporter encore davantage offensivement et perdre moins de
ballons. Faire du Clément Couturier de la saison passée quoi (rires).
Comme Mehdi Terki (Thaïlande) et Rayan Philippe (2. Bundesliga), tu as pensé à partir ?
Oui, ça a été une réflexion. Je n’ai jamais caché que je voulais repartir à l’étranger et voir d’autres
championnats. Maintenant, je suis dans le projet et j’en ai parlé avec le staff, avec le club. Carlos
Fangueiro a été très important, il m’a vraiment fait comprendre que j’allais être important, m’a
désigné vice-capitaine, ça donne envie de rester. Le projet du club est énorme et quand on en fait
partie, qu’on y a un rôle important, pourquoi partir ? Au Luxembourg, on a rarement vu un effectif
de cette qualité, donc j’ai envie de passer ce tour et les suivants pour continuer à rêver d’une
phase de groupes.
Comment cela se passe-t-il avec le nouveau staff ?
Le staff est vraiment en adéquation avec le projet et a envie de faire grandir le club. J’avais des
échos, mais je voulais me faire mon propre avis. En quelques jours, j’ai vu que Carlos Fangueiro
et ses adjoints étaient très professionnels et que ça allait apporter un plus au club.
Qu’est-ce que tu aimes dans les idées de jeu et le management du coach ?
À mon âge, même si je ne suis pas vieux, j’apprends beaucoup de choses avec lui. Il est très
pointilleux sur tous les détails. Défensivement, l’alignement doit être au centimètre près et offensivement, il nous demande d’être créatif. Ça me fait plaisir de faire partie de cette équipe,
elle a un gros potentiel.
À quel type de match s’attendre au retour après le match nul en Angleterre ?
La victoire est obligatoire. C’est un gros échec si on ne se qualifie pas, mais j’ai envie d’être
optimiste et je n’ai pas envie de penser à une éventuelle défaite. J’espère qu’on va passer en
faisant un match abouti. On a eu des opportunités sur les trois premiers matchs, il est grand
temps de les concrétiser.
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