Déjà, félicitations pour ta sélection : est-ce que ça a été une surprise pour toi ? Tu t’attendais à être dans le groupe ?
Je vais être honnête, je savais que j’étais dans les présélectionnés. Après, la liste finale c’est toujours vingt-trois joueurs, donc on espère jusqu’au dernier moment être appelé, et ça a évidemment été un grand moment de joie.
As-tu déjà parlé avec Luc Holtz ?
J’étais en contact avec le sélectionneur il y a quelques mois, nous avions eu un rendez-vous. A ce moment-là je n’avais pas encore les papiers luxembourgeois, mais on avait discuté.
Donc aujourd’hui, tu as appris en même temps que tout le monde que tu étais dans le groupe ?
Oui. C’était une belle surprise.
Qu’est-ce que tu penses pouvoir apporter au groupe ?
Déjà, ceux qui sont là sont presque tous professionnels, c’est la grande différence. Donc je vais avant tout essayer d’apprendre le maximum d’eux le temps que je serais là, et si à un moment ou un autre le coach me donne une occasion, je donnerai mon maximum pour aider l’équipe, comme je l’ai toujours fait jusqu’ici au sein des équipes dans lesquelles j’ai joué.
Parlons du Fola. Vous abordez demain un match bien mal embarqué contre Almaty. Vous fixez-vous un objectif pour le match ?
Après le match qu’on a fait, on s’est dit tous ensemble qu’il fallait aller chercher la victoire sur cette manche retour. On aurait pu faire mieux au Luxembourg avec plus de concentration, en étant plus costaud derrière. On n’a rien à perdre, encore moins qu’avant le match aller. Il faut qu’on aille chercher cette victoire. À nous d’aller vers de l’avant et faire le maximum.
Dans quel état d’esprit est le groupe ?
On sait qu’on aurait du faire mieux, et qu’on peut faire mieux. On veut le prouver maintenant en allant chercher la victoire.
Croyez-vous pouvoir réussir l’improbable et retourner la situation ?
Dans le football on sait que c’est onze contre onze, et que pendant 90 minutes voire plus si prolongations, tout peut arriver. Il ne suffit que d’un but pour lancer la machine. On n’a rien à perdre, il faut y aller à fond tout simplement.
Quelles sont les erreurs à gommer du match aller ?
On a vu que la moindre erreur se paye cash. C’est exactement ce qui s’est passé, et ils ont marqué tout de suite. La différence qu’on a pu voir avec les professionnels, c’est qu’ils sont beaucoup plus efficaces. C’est l’étape à passer pour augmenter notre niveau. On doit s’améliorer là-dessus, et rester concentré jusque la fin.
Est-ce que Kairat Almaty t’a impressionné ?
Je trouve que la première demi-heure, sans nécessairement dominer, on a bien joué en particulier dans la circulation de balle, et on a été supérieur à eux. Ils n’ont pas imposé un pressing énorme, et même défensivement il y avait des espaces pour faire du mal. Mais il faut aussi savoir provoquer la réussite, que cela soit nous qui marquions et non eux.
Comment juges-tu le début de saison de l’équipe ?
Le championnat est très long. L’année passée, Dudelange avait extrêmement bien commencé et à la fin, c’est nous qui avons terminé champion. Il n’y a aucun match facile, tout le monde peut perdre ou gagner. Vis-à-vis des compétitions européennes, c’est déjà un autre niveau, et cela se joue sur seulement deux rencontres. On a très mal commencé en Champions League avant de bien relever la tête en Conference League, avec quatre victoires en quatre matchs. On a pas su réagir après leur égalisation, mais on va tout faire pour essayer de faire quelque chose demain.
En cas d’élimination, est-ce que cela pourrait être dur d’oublier et se reconcentrer sur le championnat ?
Non, je ne pense pas. Il ne faut pas oublier qu’on parle de deux compétitions différentes, et on a montré contre Differdange qu’on était supérieur, même si on a manqué de réussite. On a fait preuve d’une grosse mentalité, et c’était après la défaite face à Almaty. Donc non, je ne pense vraiment pas.
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