Jeremy Chiampan, project manager de la LGX Arena : «Un minimum de dix tournois par an»

Luxembourg Gaming Xperience a frappé fort hier. En annonçant la création de LGX Arena, vaste projet impliquant un fort nombre de tournois d'esport sur de nombreux jeux, LGX démontre encore une fois son désir de s'imposer comme référence du développement de cette discipline au Luxembourg. Entretien avec Jeremy Chiampan, project manager :

En quoi va consister la LGX Arena?

La LGX Arena, ce sera des tournois en ligne sur toute l’année. L’objectif est de continuellement proposer des évènements et non pas faire quelques tournois et arrêter. Il y aura un minimum de dix compétitions par an, avec une réelle possibilité d’en avoir plus. Le but est d’arriver au minimum à un tournoi par mois. Chose importante, ceux-ci ne sont pas limités qu’au Luxembourg. Évidemment, notre communication sera essentiellement concentrée sur le Luxembourg, mais en effet, il sera parfaitement possible pour un team, un joueur, de s’inscrire d’un autre pays que le Grand-Duché. Si une team Vitality veut s’inscrire, là aussi cela sera possible. Il n’y aura aussi pas de limite de participants puisque les tournois se jouent en ligne. Le but est réellement de ne pas se limiter, d'avoir le plus de participants. Nous sommes actuellement dans une situation assez particulière, ce qui explique ce projet. L’an dernier nous avons été limités, de par notre habitude à faire les tournois en physique, à l’image de la Luxexpo ou la Convention. Nous avons pu mettre en place la LGX Online qui est un peu la genèse de ce que nous avons mis en place aujourd’hui avec la LGX Arena. Et, éventuellement dans le futur, si la situation s’améliore, on pourra allier LGX Arena et la Convention. Ainsi, l’on pourrait jouer des matchs tout au long de l’année et inviter les meilleurs joueurs à concourir sur scène. Cela serait en effet l’idéal. On doit attendre des améliorations vis-à-vis de la pandémie, mais c’est l’objectif final.

Vous parlez de jeux choisis en fonction de la demande des joueurs. Pouvez-vous expliquer plus clairement en quoi cela consistera t’il?

Le but était de pouvoir jouer à des jeux que tout le monde adore, et qui n’ont pas toujours été présents dans les compétitions au Luxembourg. Nous allons commencer par Smash Bros, mais il y aura aussi du Counter Strike, du Warzone, de l’Apex… Il y a énormément de titres de prévus. On a eu l’année passée souvent le reproche de faire les mêmes jeux : Fifa, Clash Royale, etc… On nous demande toujours pourquoi nous n’apportons pas plus de diversité. Il y avait donc une demande de la communauté. 90% des joueurs n’étaient pas touchés par les compétitions car « leurs » jeux n’étaient pas représentés. Cela explique en grande partie notre désir d’offrir plus de choix. Une des autres motivations derrière cette décision d’élargir l’éventail était de pouvoir répondre en cas de succès fulgurant d’un nouveau jeu de pouvoir l’ajouter dans nos tournois. Si l’on voit un jeu qui cartonne, on peut très vite réagir et dire « Allez, première compétition sur ce jeu dans deux mois ». On ne veut pas être limité et ouvert au marché.

Combien de joueurs espérez-vous atteindre?

On n’a pas d’objectif précis. Cela va dépendre des jeux. On peut avoir 75 à plus de 100 joueurs sur Smash Bros, et entre 100 et 500 sur Fortnite. Ca va dépendre du moment, de la popularité du jeu à l’instant. Mais on recherche le maximum. C’est aussi pour cela que nous n’avons pas mis de prix à payer à l'inscription. 

Quel jeu pensez-vous sera le plus populaire?

J’espère que les jeux shooters, FPS que l’on n'a pas jusqu’à présent mis en compétition comme Counter Strike auront du succès.

Quel est l’état à l’heure actuelle de l’e-sport au Luxembourg selon vous?

Le pays n’est pas très grand, et on sent que l’e-sport est en pleine croissance. On voit que cela pousse dans tous les sens, mais à mes yeux, il faudrait une centralisation de tout cela pour devenir plus grand, créer plus d’engouement. Il faudrait que les équipes s’occupent de jouer et que les organisateurs s'occupent d’organiser, pour que les évènements gagnent en visibilité et aient un réel impact sur le plan national et international, mais aussi auprès des éditeurs de jeux vidéo.

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