Après les 7 premières rencontres de cet Euro, petit tour d’horizon des évènements marquants du week-end, ainsi que nos tops et nos flops de ce début de compétition.
Les chiffres :
16
C’était attendu depuis quelques semaines et c’est désormais officiel depuis samedi : à 16 ans et 338 jours, l’Espagnol Lamine Yamal est devenu le plus jeune joueur de l’histoire de l’Euro. Le jeune crack du Barça a même délivré une passe décisive à Carvajal pour le but du 3-0. Rien ne semble pouvoir freiner la progression de l’une des futures stars du football mondial.
23
Le match entre l’Albanie et l’Italie est à noter pour tous les férus de football puisqu’il a été le témoin d’un évènement marquant : Nedim Bajrami a inscrit le but le plus rapide de l’histoire de la compétition en 23 secondes seulement ! Cela n’a cependant pas permis aux Albanais d’obtenir un résultat, ces derniers s’inclinant finalement 2-1.
La stat :
Le match d’hier soir entre l’Angleterre et la Serbie était probablement le plus ennuyant de cet Euro qui a démarré de fort belle manière d’un point de vue du spectacle.
Une statistique qui résume bien cela concerne le nombre de tirs de cette rencontre, puisqu’à eux deux, serbes et anglais n’ont tiré qu’à 11 reprises, soit le plus faible total dans la compétition depuis que la compétition est analysée en 1980.
Les tops :
Les favoris au rendez-vous
Une fois n’est pas coutume, très peu de surprises sur ce premier week-end de l’Euro, et tous les cadors ont répondu présent. L’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas et l’Angleterre ont tous réussi à prendre les trois points, bien que certaines équipes se soient montrées plus convaincantes que d’autres.
L’Écosse répond présent… en tribunes
Toujours très attendus lors des compétitions majeures, parfois même plus que leurs propres joueurs, les supporters écossais n’ont pas failli à leur réputation, avec une marée humaine qui a débarqué en Allemagne depuis jeudi dernier. Quelques vidéos déjà devenues virales sur les réseaux sociaux, une bonne humeur communicative et un soutien de tous les instants lors du match d’ouverture contre l’Allemagne, et ce malgré la correction infligée par la NationalMannschaft aux coéquipiers d’Andy Robertson. Encore deux matchs (au moins) pour profiter de la bonne ambiance mise par la Tartan Army !
Enfin la fin des contestations ?
Et si cet Euro était la première pierre d’une énorme révolution dans le monde du football ?
Pour la compétition, l’UEFA a mis en place une règle qui pourrait changer beaucoup de choses : tout joueur, autre que le capitaine, qui discute ou conteste une décision avec l’arbitre risquera d’être sanctionné d’un carton jaune.
Et force est de constater que les joueurs semblent en avoir pris bonne note, même si certaines habitudes sont tenaces pour certains, il est de bon ton de souligner ce point qui fluidifie grandement le jeu et permet d’éviter la perte de temps, l’arbitre devant souvent se justifier auprès de certains joueurs au cours d’une rencontre.
Appréciable donc, et une idée expérimentale qui pourrait mener l’UEFA à instaurer cela dans toutes ses compétitions, comme la Ligue des Champions par exemple. Ici en tout cas, on est pour.
Les flops :
Croatie : fin de la génération dorée ?
Certes, il ne s’agit que d’un match, et la qualification est toujours accessible pour les croates. Certes, cette défaite survient contre l’Espagne, l’un des favoris de la compétition.
Mais la manière et la facilité avec laquelle la Roja a rapidement plié l’affaire, menant 3-0 à la mi-temps, laisse songeur sur les capacités de la Croatie à performer dans cet Euro.
Ne serait-on pas sur la compétition de trop pour certains cadres de la meilleure génération de l’histoire du pays ? La question peut raisonnablement se poser, et la Croatie permettra d’en savoir un peu plus lors de son prochain match contre l’Albanie, où tout autre résultat qu’une victoire serait une catastrophe pour la bande à Modric et consort.
Hongrie : une équipe surestimée ?
Avant la compétition, les observateurs apprécient toujours donner leur équipe surprise, celle qui n’est pas forcément attendue par le grand public, mais que certains connaisseurs voient performer sur cet Euro.
Parmi toutes les équipes évoquées en tant que surprise, la Hongrie était l’une de celles qui revenait le plus avec l’Ukraine, grâce à ses excellentes performances face à des cadors européens sur les derniers mois. Force est de constater que les Magyars n’ont pas su répondre aux attentes sur cette première rencontre, les suisses l’ayant emporté 3-1. Un sursaut trop tardif après avoir été mené 2-0 n’aura pas suffi à aller chercher un résultat, et les coéquipiers de Dominik Szoboszlai ressortent bredouille de ce premier match qui était crucial pour la suite de leur compétition. Car ils affronteront l’Allemagne au prochain match, et une seconde défaite pourrait sérieusement compromettre leur chance de qualification. Affaire à suivre donc.
Les à côté d’Angleterre-Serbie
Même si les joueurs nous ont grandement régalé sur les pelouses allemandes, on ne peut pas en dire autant de certains « supporters ». Notamment lors du match Angleterre-Serbie, rencontre classée à risque, et où de violents affrontements ont malheureusement eu lieu en marge de la rencontre. Le fils du président serbe aurait même pris part à ces affrontements, signe du mal profond touchant ce pays au sujet du hooliganisme.
Une fois dans le stade, les hymnes des deux équipes ont été sifflés.
Décidément une mauvaise fin de week-end qui ne rend pas hommage aux belles émotions vécues auparavant.
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