Lancé en 2018, F1 in Schools, projet éducatif approuvé par la F1, est destiné aux étudiants en STEM. Le Luxembourg ne fait pas exception à la règle et participe depuis trois ans à ce concours de voitures miniatures.
Enfants, ils s’amusaient certainement à conduire des voitures télécommandées dans la rue. Désormais, les étudiants en STEM sont passés au niveau supérieur : élaborer des voitures de Formule 1 miniatures, de A à Z. À travers ce projet éducatif, les élèves ont l’opportunité de mettre sur pied une structure entière, du nom de l’écurie à son logo en passant par les réseaux sociaux et la branche marketing. « Les premières semaines, on crée la structure, on trouve un nom. Ensuite, on leur explique les notions d’aérodynamique, les caractéristiques techniques. On aborde ensuite le design de la voiture », détaille Bruce Duxbury, coordinateur de F1 in Schools et enseignant au Luxembourg. Pour la quatrième année consécutive, le programme F1 in Schools offre l’opportunité aux élèves âgés de 9 à 19 ans « d’apprendre les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM) de façon originale et passionnante », peut-on lire sur le site F1 in Schools, qui certifie que ce projet a offert un avenir dans le monde de la F1 à certains de ses participants. La F1 est aujourd’hui omniprésente dans la culture pop et sur tous les écrans. La passion du plus grand sport automobile déborde au-delà du tracé des circuits : jeux vidéo, documentaires, séries (Netflix, YouTube, etc.), le marketing autour de la F1 n’a jamais été aussi prospère. Ainsi, les participants découvrent des notions qui leur serviront dans leur vie professionnelle : l’informatique, le marketing, le leadership, les médias, la stratégie financière, l’image de marque… « Ce projet donne l’opportunité aux étudiants d’explorer l’école d’une façon excitante. Ils doivent tout gérer et créer de zéro : comment on monte une entreprise, la gestion d’une marque, y compris sur les réseaux sociaux. »
Patience est mère de sûreté
Au Luxembourg, 7 écoles participent au projet. Enseignant aux multiples casquettes, Bruce Duxbury joue un rôle prépondérant auprès des étudiants dans leur apprentissage. Design, marketing, image de marque, ingénierie, toutes les thématiques sont abordées en profondeur et rien n’est laissé au hasard, pour que ces futurs ingénieurs aient toutes les clés pour mener à bien ce projet. « La clé n’est pas le niveau, car tu ne peux pas démarrer, être fort immédiatement et atteindre la finale en un an. Il faut progresser avec le temps. C’est une expérience qui permet aux élèves d’essayer, de se tromper et d’apprendre », détaille celui qui est également coordinateur de l’évènement au Luxembourg. « Le défi incite les étudiants à utiliser l’informatique pour en apprendre davantage sur la physique, l’aérodynamique, la conception, la fabrication, l’image de marque, le graphisme, le parrainage, le marketing, le leadership/le travail d’équipe, les compétences médiatiques et la stratégie financière, et à les appliquer de manière pratique, imaginative, compétitive et passionnante. Les statuts fondateurs de F1 in Schools stipulent qu’elle est et restera une organisation à but non lucratif. Les fonds collectés grâce au parrainage sont investis dans l’administration, le développement et l’expansion du défi », peut-on également lire sur le site internet de F1 in Schools.
L’argent, le nerf de la guerre
Bien que ce projet soit scolaire, il implique le sport automobile le plus populaire au monde. Et comme toute discipline sportive, pour réussir, l’argent est indispensable. « Chaque écurie doit essayer de trouver des sponsors, comme en F1. C’est un bon apprentissage. On essaie d’avoir un groupe de sponsors pour F1 in Schools Luxembourg également. Cet argent pourrait aider chaque équipe », conclut Bruce Duxbury. Qui sait, le Luxembourg abrite peut-être un futur génie de la Formule 1.
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