Vous revenez de sélection, avec une titularisation contre la Bosnie et une prestation plutôt correcte de votre part. Quel bilan faites-vous de cette trêve internationale ?
On a perdu nos deux matchs, donc sur le plan des résultats c’est forcément un peu décevant. On a quand même fait de belles choses, avec un système en 3-5-2 dans lequel on n’a pas souvent évolué. On a vu que de nouveaux automatismes se sont créés, il y a eu des mouvements intéressants. Personnellement, j’ai eu du temps de jeu, on m’a donné ma chance et j’ai su la saisir. J’ai montré que j’avais toujours le niveau pour jouer en équipe nationale… et ça, c’est très positif.
Stéphane Léoni vous a fait descendre du poste d’attaquant au poste de latéral droit au Progrès, Luc Holtz vous désomrais jouer à ce poste en sélection également, et vous semblez vous épanouir dans ce rôle. Vous confirmez ?
Oui, il s’agit d’un rôle qui me plaît beaucoup. Je suis content de cette situation, que ce soit en club ou en sélection. J’ai prouvé que j’avais le niveau pour jouer à ce poste et qu’il correspondait à mes qualités.
Ces deux matchs amicaux se soldent par deux défaites. Même si gagner n’était pas l’objectif principal selon Luc Holtz, que manque-t-il à cette équipe pour davantage gagner ses matchs ?
On a du mal dans les quinze ou vingt derniers mètres, il faut qu’on soit plus décisifs dans cette zone, qu’on soit capables de faire la différence. Dans la possession, les déplacements, le jeu, on a progressé. C’est vraiment ce geste décisif dans les derniers mètres qu’il nous manque encore.
A peine la sélection quittée, un match capital vous attend ce samedi avec le Progrès, puisque vous accueillez le Swift, trois points seulement derrière vous. C’est vraiment le match à ne pas perdre ?
Clairement. C’est un match à six points. On doit absolument gagner pour accentuer l’écart avec le Swift et ne pas, au contraire, les laisser revenir sur nous. On ne doit pas laisser Dudelange s’échapper devant également… La rencontre de samedi est très importante pour la suite du championnat.
Le Progrès a vécu un petit coup de mou les deux derniers matchs avec une défaite contre Strassen (0-2), puis un match nul contre le Racing (3-3) que vous arrachez in extremis en égalisant à la 96e minute. Comment expliquez-vous ce passage plus difficile ?
On n’avait plus perdu depuis très longtemps, c’est compliqué de tout gagner… Contre Strassen, on a eu des occasions, on ne les a pas mises au fond. Il y a des jours sans, c’est comme ça. Contre le Racing, ils renversent complètement le match dans les dernières minutes, on a eu le caractère pour malgré tout décrocher le nul. C’est vrai qu’on prend qu’un point en deux matchs, mais cela arrive, il y a des phases comme ça dans une saison. Je pense que l’équipe sait surmonter cela et que l’on va vite repartir de l’avant.
Vous prenez cinq buts sur ces deux derniers matchs, alors que vous construisez en partie votre beau parcours cette saison sur une certaine solidité défensive. Il va falloir se reconcentrer là-dessus, sur cette cohésion derrière ?
Oui, il est vrai qu’on prend trop de buts sur les derniers matchs. Après si l’on regarde de près, ce n’est pas vraiment dû à d’énormes erreurs… Mais si on veut finir champions ou européens, on doit de toute façon resserrer derrière et encaisser moins de buts. Surtout face aux équipes qui arrivent, et notamment le Swift, très performant offensivement en ce moment.
Comment sentez-vous la suite plutôt palpitante de cette seconde partie de saison ?
La phase disons chaude va véritablelment commencer. Personnellement, je me sens très bien, très en forme. Et collectivement, je sens qu’on est tous prêts pour aller chercher quelque chose…
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