Dans une rencontre particulièrement plaisante, le Fola et Strassen se séparent sur un match nul et vierge bien sévère au vu de la qualité de la rencontre. Un partage des points qui n’arrange aucun des deux candidats à l’Europe.
Il y a ces 0-0 qu’on oublie vite, déçu par le contenu du match, et les autres, qui malgré l’absence de pions, ont offert une bien belle partie. Ce dimanche après-midi, le Fola et le Strassen sont rentrés dans la deuxième catégorie, avec une vraie belle rencontre de football. Une maigre consolation pour les deux équipes, pour qui le match nul ne fait absolument pas les affaires.
Ozcan impassable
Sous un bon rythme, la rencontre débute par une domination des Folamen, qui instaurent un réel pressing, ainsi que de véritables velléités offensives. Une attitude conquérante, axée sur la patience, et la recherche de la bonne solution, mais qui ne s’avère pas décisive. La faute à un Ozcan particulièrement attentif et prompt à jaillir sur les tentatives adverses, que cela soit celles de Mustafic (16e) ou Caron (37e). En face, Strassen, bien en place, ne se contente pas que de défendre, et place quelques banderilles offensives qui, avec un peu de plus de réussite aurait pu faire moucher. Sur deux action extrêmement similaires, Babit, puis Perez n’arrivent pas à conclure malgré une bonne remise dans la surface, envoyant le ballon au dessus des filets. Si la domination des locaux est claire, le positionnement bas de l'UNA gêne considérablement les joueurs de Grandjean, qui ont un mal fou à se procurer des opportunités franches. C'est sur ce score nul et vierge que l'arbitre de la rencontre renvoie les deux équipes aux vestiaires.
Babit peut s'en vouloir
Alors que la première mi-temps avait déjà été dans l’ensemble assez plaisante, les vingt-deux acteurs vont élever le niveau en seconde période. Et en particulier les visiteurs, revenus sur le terrain avec un réel désir d’aller chercher les trois points. Plus déterminés, plus poussés vers l'attaque, et particulièrement décomplexés, les joueurs de Christian Lutz ne se cachent pas et cherchent l'ouverture du score. Une attitude qui permet d'offrir plus d'espaces à la rencontre, débutant par la une deuxième mi-temps assez folle.
Se rendant coup pour coup et cherchant la victoire à tout prix, les deux candidats à l’Europe offrent une partie décousue, dans laquelle ne manque que le but. Mais Ozcan, toujours aussi impérial, et Cabral, impeccable sur chacune de ses interventions empêchent le tableau d’affichage de changer. Babit, trouvé plusieurs fois, ne réussit pas à tromper la vigilance du portier adverse.
L’expulsion d’Agovic à l’orée du dernier quart d’heure ne va pas fondamentalement changer grand chose à la rencontre. Le Fola continue de chercher le pion salvateur, tandis que l’UNA bondit en contre, bien aidé par un Perez impérial dans son jeu de déviation. Quelques minutes après le carton rouge, Babit passe d’ailleurs très proche de faire passer les visiteurs devant, mais son lob échoue à côté du but. Pourtant à dix, ce sont donc bien les visiteurs qui continuent de se procurer les meillleurs occasions, même si le champion en titre passe très proche de l'ouverture du score sur une belle frappe de Grisez, qui trouve le poteau.
Alors que la rencontre semble finie, une dernière offensive a lieu pour Strassen, et Babit, encore une fois, est trouvé absolument seul dans les intervalles. Avec tout le temps du monde pour ajuster le gardien, l'attaquant échoue encore une fois dans son un contre un, et prive ses coéquipiers d'une victoire qui aurait été loin d'être imméritée. Un partage des points qui ne fait les affaires d'aucune des deux équipes, qui voient leurs concurrents directs s'éloigner encore un peu plus.
