Vous avez enchaîné une quatrième victoire d’affilée le week-end dernier contre Soleuvre (85-69), vous êtes deuxième derrière Dudelange. Pensez-vous avoir atteint votre rythme de croisière ?
Oui, si on doit faire un premier bilan, à part le premier match que l’on perd à Larochette avec beaucoup d’absents dans nos rangs et la défaite contre Walferdange, on peut dire qu’on est où on voulait être. On a, en plus, récupéré Jordan Hicks le week-end dernier. J’espère qu’on va continuer sur ce rythme, même si la saison est longue. Je crois qu’on est toujours la meilleure défense, on met beaucoup l’accent là-dessus. L’attaque au basket est toujours un peu plus aléatoire, on me le paquet sur ce que l’on peut contrôler au maximum.
Excepté Walferdange, vous avez battu tous les gros du haut de classement depuis le début de la saison, dont Dudelange, chez eux, le 29 octobre dernier (58-62). Ces victoires jouent-elles un rôle particulier dans la course pour le titre ?
C’est important psychologiquement, oui, c’est positif. Même si le principe des playoffs remet un peu tout à plat à la fin. Mais ce type de match gagné représente évidemment un atout psychologique pour continuer de faire une bonne saison régulière. Et la victoire a Dudelange fait partie de ces victoires qui font du bien moralement, surtout qu’ils n’avaient pas encore perdu un seul match à ce moment-là. Cela donne de la confiance pour la suite.
Comment analysez-vous le jeu de votre équipe à ce stade ? Ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins bien ?
On peut défendre encore mieux. On a encore des trous d’air et on peut faire de grosses erreurs sur certaines situations. Mais là où doit progresser, c’est sur le fait d’être davantage tueurs. On est encore capables de mener de +20 points et de se faire peur en prenant un 12-0 derrière.
Cinq équipes semblent se dégager clairement en haut du classement : le T71, vous, Ettelbruck, Steinsel et Walferdange. Pensez-vous que cette tendance va se confirmer jusqu’au bout ?
Oui, pour l’instant ces cinq clubs se détachent et ça peut rester comme ça. J’ajouterai le Sparta dans la lutte, qui a une nouvelle doublette d’Américains stable après avoir connu quelques soucis depuis le début de la saison. Ils ont la même équipe que l’année dernière et ils ont fini premiers, donc je les mets dans le lot des équipes pouvant lutter pour les six premières places.
Vous les affrontez justement ce soir en quarts de finale de la coupe. Après l’avoir remportée l’an dernier (votre premier titre avec Esc) cette compétition reste un objectif pour le club ?
Ah quand on y a goûté, on a envie d’y retourner. Donc oui, cela reste un objectif ! C’est pour ça que le match de ce soir sera très important et ce ne sera pas simple. J’ai envie de retrouver la Coque dès les demi-finales… Pour ça, il faut passer l’obstacle Sparta ce soir.
Parlons de vos recrues estivales. Comment s’intègrent-elles dans le collectif ?
Thomas Grün s’est très bien intégré, on a l’impression qu’il est là depuis des années. On n’est pas déçus de son apport sur tous les plans, humain notamment. Maxime Sunnen, lui, ne joue pas beaucoup mais ça ne veut pas dire qu’on n’est déçus, au contraire. Il fait partie de notre projet sur le moyen et long terme, on l’a pris pour ça. Il compte parmi la relève des cadres pour la suite.
Un mot sur la période difficile que traverse l’US Heffingen que vous affrontez ce week-end en Luxembourg basketball ligue ?
C’est toujours surprenant de voir une équipe qui a de bons joueurs sur le papier rencontrer de telles difficultés. La blessure de Lou Demuth leur a fait mal. On va voir avec l’arrivée de leurs deux nouveaux Américains si les choses changent… On connaît l’importance de ces deux joueurs au Luxembourg. Ils jouent avec eux pour la première fois ce soir. Je pense qu’on n’aura pas une partie facile ce week-end.
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