Passionné de sport – ayant notamment pratiqué l’équitation, l’escrime, la natation, le ski et le tennis – le Grand Duc Jean exerça lui aussi diverses fonctions auprès du mouvement sportif luxembourgeois et au-delà, auprès du mouvement olympique.
Outre son statut de Président d’honneur du Comité Olympique et Sportif du Luxembourg (COSL) et de parrain de multiples organisations sportives, le grand-duc Jean, disparu en 2019, fut surtout membre du CIO durant plus de sept décennies. Une longévité exceptionnelle au sein de l’institution qui explique les nombreux hommages reçue par cette dernière au moment de sa mort, et notamment via son président actuel Thomas Bach :
« Il a toujours été une personne très calme et équilibrée, très respectée par l’ensemble du Mouvement olympique pour son intégrité. Il a ainsi réussi à modérer des opinions divergentes en de multiples occasions, contribuant grandement à l’unité du CIO.Personnellement, je lui suis très reconnaissant pour tous les conseils et encouragements qu’il m’a donnés en tant que jeune membre du CIO. Le CIO se souviendra toujours de lui avec grand honneur et profond respect ».
Élu en qualité de membre actif en 1946, le grand-duc Jean était devenu membre honoraire en 1998, soit l’année de l’élection de son fils et actuel grand-duc du Luxembourg, Henri.
Durant ses années de membre actif du CIO, le Grand Duc Jean occupa deux fonctions principales, à savoir membre de la Commission d’Enquête sur les Jeux d’hiver (1968-1969) et Président de la Commission de Révision des Règles (1973-1976). En signe de respect et de reconnaissance après la disparition du grand-duc Jean, le CIO a même mis en berne le drapeau olympique durant trois jours au siège de l’institution à Lausanne.
1952
LE moment de gloire du XXe siècle pour le sport luxembourgeois. Nous sommes le 26 juillet 1952, et on s’apprête à disputer la finale du 1500m des Jeux olympiques 1952 d’Helsinki. Loin de faire office de favori, Joseph « Josy » Barthel va pourtant créer la sensation en remportant la médaille d’or devant l’Américain Robert McMillen et l’Allemand Werner Lueg. Sur le podium c’est le grand-duc Jean qui lui remet sa médaille d’or. Moment inoubliable pour l’athlète comme pour son altesse royale.
1976
Presque un quart de siècle plus tard, c’est sur la pelouse du stade municipal, qui est devenu plus tard le stade Josy Barthel, que le grand-duc Jean salue les joueurs de l’Aris Bonnevoie, qui s’apprêtent à affronter la Jeunesse Esch. Les Eschois l’emporteront 2-1 face au club de la capitale.
1988
Présent aux Jeux olympiques d’hiver de Calgary, ici devant la station de ski de Nakiska qui a accueilli les épreuves de de ski alpin des JO 1988, le grand duc Jean fut un grand amateur de ski. Au Canada durant cette olympiade, c’est le moment de gloire des Pirmin Zurbriggen, Alberto Tomba et autres Franck Piccard. Malheureusement pour le Luxembourgeois Marc Girardelli, il faudra patienter quatre ans pour grimper sur un podium olympique et décrocher la première médaille de l’histoire du Grand-Duché aux JO d’hiver.
1998
Cette année marque la fin de la présence du grand duc Jean en tant que membre actif du CIO, puisque le 5 février de cette année c’est son fils Henri qui intègre la prestigieuses institution. Le grand duc Jean restera malgré tout membre honoraire du Comité olympique jusqu’à sa mort le 23 avril 2019.
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