On peut difficilement faire un meilleur début en BGL Ligue que le vôtre… Vous vous attendiez à être capable de décrocher un tel résultat ?
Honnêtement, pas du tout. On ne se voyait pas débuter la saison de cette façon, dans un match avec autant d’écart. On a été très bons sur le plan tactique mais aussi mental. C’est le fruit d’une excellente préparation. Maintenant, en BGL Ligue, pour réussir à faire de Mondercange un acteur régulier, il va falloir continuer avec la même mentalité que ce dernier week-end. On n’a pas encore atteint quoi que ce soit. Le premier match ne servira à rien si on ne poursuit pas avec cet état d’esprit et solidarité.
Et d’un point de vue personnel, un triplé pour commencer…
Je ne pensais pas commencer avec un triplé, ça c’est sur (rires) ! Je découvre le championnat, je n’ai pas énormément de repères, et je ne peux pas réellement savoir quel est le niveau. Mais oui, en effet, je commence de très belle manière avec ces trois buts. Maintenant, ça demeure le travail d’un attaquant de marquer, donc il ne faut pas s’enflammer.
Est-ce que tu te fixes des objectifs personnels sur la saison ?
Oui, je me s’en suis fixé. J’ai mis la barre à quinze buts cette saison. Mais ma femme m’en a fixé un autre (rires) ! Elle me demande de terminer dans les trois meilleurs buteurs (rires) !
Elle te met la pression…
Une bonne pression (rires) !
Une victoire 5-1 ne remet évidemment pas en cause la mission maintien ?
Absolument pas. Même si on fait un 6/6 ce weekend ou un 9/9 la prochaine journée, l’objectif reste évidemment le maintien. Il ne faut surtout pas prendre la grosse tête. On revient de loin, de très loin, de douze ans sans BGL Ligue. Il ne faut surtout pas croire qu’on va jouer les premiers rôles. On ne doit pas s’enflammer, il faut garder les pieds sur terre et la tête sur les épaules, et ce tout au long de la saison.
Malgré la montée, Mondercange a vécu lors de l’intersaison un changement d’entraîneur. Quelle différence apporte Dinis De Sousa dans le travail de tous les jours ?
S’il y a bien eu une différence notable, c’est sur la préparation de cette saison. Elle a été très physique, très difficile. Maintenant, nous n’en sommes encore qu’au début, et il n’y a pas énormément de changements vraiment visibles. Angelo Fiorucci a fait un excellent travail, en nous faisant remporter le titre et assurer notre montée. Pour le moment, on reste dans une certaine forme de continuité. Par contre, c’est certain qu’au niveau du recrutement, on nous a ramené du beau monde. La qualité est clairement là.
Tu as vécu une très grosse saison l’an dernier, avec des statistiques impressionnantes, un titre, et une montée. Que peut-on te souhaiter pour cette saison ?
Un maintien avant tout. Et si possible, le titre de meilleur buteur qui fera plaisir à ma femme (rires) ! Et enfin, aucune blessure.
Tu as une statistique particulière, puisque chaque club que tu rejoins monte dès la première saison. Pour continuer la belle histoire, il faudrait donc au moins aller chercher l’Europe non ?
Le truc, c’est que j’ai rejoint ce club l’année dernière donc le joker est déjà passé (rires) ! Mais plus sérieusement, si on se retrouve dans un scénario où on peut jouer quelque chose, on ne fera évidemment pas la fine bouche. On est gourmand, tant les joueurs que le staff. Mais encore une fois, la priorité reste le maintien. Si en fin de saison il y a quelque chose à faire… pourquoi pas.
L’an dernier, tu termines second au Dribble d’Or dans la catégorie meilleur joueur de Promotion d’Honneur. Est-ce que tu penses pouvoir à nouveau lutter pour le podium, cette fois-ci en BGL Ligue ?
Bonne question ! En soi, oui, pourquoi pas ? Cela serait une belle récompense. Maintenant, si je réussis cela et que Mondercange ne se maintient pas, je n’y verrai pas d’intérêt. Mais si on atteint nos objectifs et que je fais partie du podium, alors là, oui, ça sera assurément un beau bonus.
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