La Corée du Nord ne participera pas aux JO de Tokyo l’été prochain a annoncé le ministère des sports nord-coréen, en raison des risques d’infection au coronavirus. Le pays dirigé par Kim Jong-un explique vouloir « protéger ses athlètes de la crise sanitaire mondiale causée par le Covid-19 ». On ne verra donc pas d’athlètes défiler derrière le drapeau frappé de l’étoile rouge lors de la cérémonie d’ouverture.
Ni même donc sous le drapeau coréen unifié, comme cela avait été le cas en 2018, lors des Jeux olympiques d’hiver disputés à Pyongchang chez le voisin sud-coréen. Une olympiade qui avait été au coeur du rapprochement historique entre les deux Corée, séparées depuis 1945 et dont les relations depuis cette « détente » restent marquées par des épisodes de tensions comme en mai 2020 ou de rares échanges de tirs avaient eu lieu à la frontière entre les deux pays.
Occasion manquée pour la diplomatie?
Un processus de normalisation des relations entre les frères ennemis coréens qui avait été un des chantiers sur la scène internationale de l’administration Trump lors du mandat du 45e président des Etats-Unis, mais à l’arrêt depuis l’échec du sommet de Hanoï en février 2019. Cette annonce nord-coréenne met donc fin aux espoirs des sud-coréens comme des américains, d’utiliser les Jeux olympiques pour relancer ce processus.
Dans son histoire olympique, la Corée du Nord n’avait finalement boycotté l’épreuve que seulement deux fois depuis sa première participation aux JO d’été en 1972, c’était à Los Angeles en 1984 et à Séoul quatre ans plus tard. Au total, le pays a remporté 56 médailles dont 16 en or, principalement dans des sports comme l’haltérophilie, la lutte, la boxe et enfin le judo.
Mental Médias SARL
15 Rue Emile Mark
L-4620 Differdange LUXEMBOURG
m : moien@mental.lu