A Glasgow dans l’antre des Galsgow Rangers FC très clairsemée (12 000 spectateurs annoncés), Zlatko Dalic, le coach croate, avait décidé de troquer un habituel 4-3-3 pour un 4-2-3-1 censé favoriser la possession de balle et un approvisionnement optimal de son maitre à jouer Luka Modric. La première demi-heure, terne en occasions, ne validait pas vraiment cette innovation tant les occasions tranchantes se faisaient rares voire inexistantes. Les tentatives de Lovren (9e) de la tête et Rebic (21e) devancé par une sortie du gardien adverse méritant à peine d’être relevées…
En face un joueur est dans tous les bons coups et brille par sa classe : Patrik Schick. Le colosse tchèque sème une première fois la zizanie dans le camp adverse mais ponctue son action d’une frappe trop écrasée (17e). C’est un fait de jeu dont il est une nouvelle fois l’un des acteurs qui va offrir une première réelle occasion d’ouvrir le score aux siens. Suite à un corner, dans un duel aérien, Lovren, du coude, lui explose involontairement le nez. Aidé par la VAR, Mr Del Cerro Grande n’a d’autres solutions que de siffler un penalty que Schick, ensanglanté, transforme lui-même en prenant à contre-pied Livakovic.
La fin de ce premier acte offrait une guerre du milieu de terrain dont aucune équipe ne tirait vraiment profit.
Deux équipes émoussées
Au retour des vestiaires, les Croates démarrent sur un tout autre rythme après les entrées en jeu de d’Ivanusec et Petkovic. Sur un coup franc rapidement joué au milieu de terrain, Perisic, lancé sur son couloir gauche, surprend toute la défense tchèque, mystifie Coufal par un dribble extérieur et loge le cuir dans le petit filet opposé (47e).
Une égalisation qui a le mérite de donner un nouvel élan à cette partie. Chaque camp étant dorénavant résolument aimanté par le but adverse. Vlasic s’offrait la meilleure opportunité de soulager les siens en héritant d’un ballon dans la surface tchèque mais son tir du droit frôlait le poteau gauche de Vaclik (72eme).
La sortie de Patrikk Schick (74eme), remplacé par Krmencik allait coïncider avec une domination plus prononcée des Croates. Petkovic manquait d’un rien le cadre aux abords de la surface mais sa tentative était une nouvelle fois contrée par un pied adverse et terminait en corner.
La fin de match laissait deux équipes émoussées sans doute écrasées par un soleil qui aura été le seul à ne pas manquer de constance durant toute la partie. Lors de leur ultime rencontre de poule, les joueurs de Zlatko Dalic seront condamnés à la victoire face aux Ecossais pour pouvoir espérer poursuivre leur chemin dans un Euro où la République Tchèque revêt jusqu’ici avec merveille le rôle d’une belle et séduisante surprise.
Karim Imessad
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