Cinquième joueur le plus capé de l’histoire des Rout Léiwen avec 97 sélections, Lars Gerson est revenu au bercail après une carrière bien remplie dans le Nord de l’Europe. L’occasion pour lui de nous en dire plus sur les moments qui l’ont marqué au cours de son parcours professionnel.
Quel est ton plus beau souvenir sur un terrain ?
Je dirais la victoire contre l’Irlande du Nord avec l’équipe nationale (ndlr : victoire 3-2 en 2013) ! Je m’en rappelle encore très bien, avec notamment mon meilleur pote Mathias Jänisch qui marque le but victorieux à la fin. On avait fait un bon match et c’était un peu le début de l’ère où on s’est mis à mieux jouer, avec des prestations plus abouties.
Un match dont tu te rappelles, qui t’a particulièrement marqué ?
Les deux matchs avec Kongsvinger en 2022, comptant pour les playoffs. Je marque dans les deux rencontres, une fois sur un coup-franc et l’autre sur penalty. C’était à chaque fois un but décisif pour aller chercher la victoire, donc c’était de très belles émotions, avec une grosse ambiance dans le stade. Le faire pour le club d’où je viens, c’était forcément spécial, même si nous n’avions pas réussi à monter cette année-là.
Dans quel club as-tu signé ta première licence de football ?
C’était à Bettembourg, même si j’en ai assez peu de souvenirs. J’avais aux alentours de 6 ans ! Puis après je suis parti en Norvège à l’âge de 8 ans.
Quel est ton club de cœur ?
Je dois quand même dire que c’est Kongsvinger. C’est là où j’ai fait mes classes quand j’étais jeune et c’est le club qui m’a permis de progresser, jusqu’à intégrer l’équipe senior. Forcément je pense aussi à Norrköping où j’ai joué mes meilleures années de football et où j’ai le plus appris également. De plus, c’est sûrement l’équipe avec laquelle j’ai fait les meilleurs résultats de ma carrière.
Ton pire souvenir dans le monde du football ?
Le jour où je me suis blessé quand j’évoluais au SK Brann. C’était vraiment une mauvaise année. J’arrivais d’Espagne en provenance de Santander et je me suis blessé le dernier entrainement avant mon départ du club. Arrivé à Brann, on pensait que la blessure n’était pas grave mais c’était en fait assez problématique, au point que j’ai dû subir une opération au quadriceps. Je suis revenu 3-4 mois après pour jouer mon premier match avec le club, et je me suis blessé au bout de 10 minutes avec l’adducteur qui avait lâché. C’était un gros moment de « down » où peu de choses allaient dans le bon sens pour moi.
Le joueur le plus fort avec lequel tu as joué ?
Les deux milieux que nous avons en équipe nationale actuellement, que ça soit Kiki Martins ou Barreiro, c’est vraiment pas mal ! Après, je ne veux pas oublier Miralem Pjanic, avec qui j’ai eu la chance d’évoluer dans les catégories jeunes de l’équipe nationale, qui était vraiment impressionnant techniquement. Je me rappelle de mon premier match où il avait marqué 4 buts contre la Belgique avec les U17, c’était assez fou.
Le meilleur joueur que tu aies affronté ?
J’ai joué contre Ronaldo et il a toujours marqué contre nous donc c’est forcément impressionnant… Mais sur le jeu, des joueurs comme Bernardo Silva ou David Silva, Karim Benzema quand il était jeune, c’était du très haut niveau.
Et l’ambiance la plus dingue que tu aies connue ?
En Suisse quand nous avons gagné là-bas, les supporters étaient particulièrement animés et sifflaient à fond (rires). Quand on avait quelqu’un au sol, on faisait en sorte que ça dure le plus longtemps possible pour gagner un peu de temps (rires). Et même si ce n’était pas notre plus beau match, l’ambiance était spéciale. C’était l’un de mes premiers matchs en sélection en plus, donc c’était marquant.
Dans quel club tu aurais rêvé jouer ?
Le Real Madrid est le club que je supporte depuis petit, et c’est pour moi le plus grand club du monde, donc je dirais le Real.
Même si elle n’est pas encore finie, quelle a été jusqu’à présent la meilleure période de ta carrière ?
L’époque où je suis revenu à Norrkoping. C’est le moment où j’ai commencé à jouer un peu plus en défense, entre 2018 et 2020. En plus, on était vraiment tout proche d’être champions donc je dirais que cette période de trois ans était mon « prime » si on peut dire (rires).
Mental Médias SARL
15 Rue Emile Mark
L-4620 Differdange LUXEMBOURG